JdRP Previews : Arsenal du Vieux Monde : Trésors du Vieux Monde
(...) Chapitre X : L’essentiel de ce livre est consacré à la description des équipements et services utiles, et aussi moins utiles, pour lesquels les personnages peuvent dépenser leurs deniers durement gagnés.Toutefois, de nombreux personnages adorent dépenser leur or en futilités, comme des pièces de monnaies rares, des pierres précieuses, des bijoux ou tout autre objet de valeur.Vous trouverez dans ce chapitre la description d’un certain nombre d’objets des moins indispensables que les personnages pourraient trouver au cours de leurs aventures. LES MONNAIES D’EXCEPTION : Le Chapitre 1 de ce livre présente le système monétaire, avec la description des diverses monnaies frappées et mises en circulation dans les différents royaumes du Vieux Monde. Ces explications sont des plus adéquates pour ce qui concerne les espèces toujours en usage de nos jours, mais elles ne disent rien des monnaies anciennes ou étrangères. Actuellement, ces monnaies inhabituelles ne sont en circulation nulle part dans le Vieux Monde. Elles peuvent dater de temps immémoriaux, certaines remontant même à l’ère présigmarite, ou encore provenir de terres lointaines et exotiques.Voici quelques exemples de monnaies de différentes époques ou régions avec leurs valeurs approximatives. Il est très délicat de contrefaire ces pièces et cela se fait toujours au prix d’un test Très difficile (–30%). Koku d’or : Cette monnaie était inconnue jusqu’à ce qu’une franche-compagnie des Principautés Frontalières ne décime une tribu de hobgobelins des Terres Sombres. Au milieu des ruines fumantes de leur campement, ils trouvèrent le produit de rapines perpétrées dans tout le Vieux Monde. L’un des coffres, particulièrement ancien, contenait 100 pièces ternies frappées de symboles apparemment originaires du lointain Cathay. Lorsqu’ils les nettoyèrent, ils s’aperçurent que les pièces étaient faites de l’or le plus pur. Ces pièces furent vendues à quelques négociants dans l’Empire, qui tous confirmèrent que les caractères imprimés sur les pièces ne laissent aucun doute quant à leur origine.Toutefois, elles sont beaucoup plus anciennes que toutes les monnaies jamais découvertes dans le Vieux Monde. Suvarna d’Ind : Dans leur grande majorité, les gens du peuple s’imaginent que le monde est contenu au sein des frontières de l’Empire. Naturellement, ils connaissent l’existence des Bretonniens, des Tiléens, des Estaliens et des Kislevites, mais qui sait ce qui peut exister au-delà de leurs terres ? Les histoires que l’on raconte au sujet du Cathay, des horreurs des contrées du sud ou encore les rumeurs qui circulent sur le prétendu Nouveau Monde qui existerait de l’autre côté de l’océan ne sont que des fariboles, échangées dans les cabarets des ports et au comptoir des tavernes, et personne ne les prend vraiment au sérieux. L’Ind est l’un de ces endroits mythiques,l’une de ces terres censées se trouver au voisinage du Cathay. Un seul homme, un explorateur tiléen du nom de Nigel Francisco, a osé braver les périls de la route de l’Argent pour aller visiter cet endroit étrange, plus étrange encore que les légendes qu’on rapporte sur le Cathay.Comme preuve de son voyage, il a rapporté de nombreux trésors, parmi lesquels de petites pièces d’ivoire à l’image d’animaux et de personnes. Déclarant que ces pièces portent le nom de suvarnas, il a prétendu que les peuples de l’Ind n’ont que faire de l’or et des autres métaux et qu’au lieu de cela, ils utilisent l’ivoire et les gemmes pour commercer. D’après ce que l’on croit savoir, il n’existe que 25 suvarnas dans tout l’Empire, dispersés chez différents propriétaires, mais les copies et les faux sont assez courants ce qui diminue la valeur d’ensemble de ces pièces rares. Monnaies de l’ère préimpériale : Avant que Sigmar ne mette les gobelins en fuite, l’Empire était habité par un ramassis de tribus en guerre perpétuelle. L’essentiel du commerce se faisait sous forme de troc. Toutefois, grâce aux négociants maritimes du golfe Noir et de la mer Tiléenne, le concept de monnaie a fini par se répandre dans les étendues sauvages du nord. La valeur actuelle de ces monnaies, d’aspect grossier, plutôt petites et dont la taille et le poids peuvent varier, tient à leur rareté et à l’intérêt que leur accordent les historiens. Les monnaies préimpériales étaient faites des métaux qui sont toujours en usage aujourd’hui : l’or, l’argent et le cuivre. On utilisait également des tablettes de bois marquées à l’emblème d’un chef. D’après ce qu’on sait, ces tablettes étaient destinées à matérialiser une dette. Feuille d’argent : Ces petites pièces d’argent sont des monnaies façonnées en forme de feuilles d’arbres et on suppose que les elfes les utilisaient avant l’avènement de l’humanité. Malgré leur rareté, on en trouve suffisamment pour satisfaire la plupart des collectionneurs. L’une des choses qui leur donne leur immense valeur, c’est la délicatesse et la précision de leurs détails. Chaque nervure de la feuille y est clairement visible. (...)
En outre, chaque feuille est unique, à l’image de feuilles d’arbres tels que le frêne, l’orme, l’érable, le chêne et le bouleau. Talents tiléens : La plupart des historiens attribuent l’invention de la monnaie aux marchands tiléens de l’ancien temps. Ils en veulent pour preuve les talents, qui sont de petites plaques d’or rectangulaires. (...)
Des archives datant de cette période laissent penser que ces plaques avaient une valeur équivalente à celle d’une vache. Au lieu d’utiliser d’autres métaux pour créer des pièces de moindre valeur, ils cassaient ou coupaient simplement ces plaques pour en faire des demi-talents, des quarts de talents et des brisures. (...)
La plupart des explorateurs ne réalisent pas du tout leur valeur et se contentent de les fondre pour leur simple poids d’or. TABLE 10–1 : MONNAIES D’EXCEPTION. Monnaie Valeur Disponibilité : Koku d’or 25 co Très rare. Suvarna d’Ind 10 co Rare. Monnaies préimpériales Or 5 co Très rare. Argent 2 co Rare. Cuivre 10 pa Rare. Bois 5 s Inhabituel. Feuille d’argent 250 co Très rare. Talent tiléen 15 co Rare. PIERRES PRECIEUSES ET SEMI-PRECIEUSES : On calcule généralement la richesse de l’Empire en pièces de monnaie, mais les gemmes ont beaucoup plus de valeur. On estime le prix de la plupart des gemmes d’après la façon dont elles ont été taillées, leur rareté et leurs défauts. Un grand nombre de ces pierres proviennent des Montagnes du Bord du Monde, tandis que d’autres sont importées par des marchands d’Arabie qui prétendent se les procurer auprès de négociants des Terres du Sud. Voici la description des pierres précieuses que l’on trouve le plus couramment dans le Vieux Monde. Reportez-vous à la Table 10–2 : pierres précieuses et semi-précieuses pour connaître leur valeur approximative, à la fois pour les pierres taillées et les pierres brutes. Toutes ces pierres sont Rares et les prix énoncés sont basés sur une taille d’un carat. Les pierres les plus grosses sont infiniment plus chères et sont beaucoup plus rares. La valeur de ces pierres augmente de 110% pour chaque carat supplémentaire. Des joyaux inestimables En plus de leur valeur marchande, les gemmes sont souvent réputées posséder des propriétés alchimiques et magiques.De nombreux aristocrates portent de petits cristaux afin de s’attirer les bonnes grâces des esprits bénéfiques. D’autres réduisent certaines pierres en poudre, l’émeraude par exemple, pour leurs propriétés thérapeutiques. Tandis que la plupart des gemmes ont la réputation de receler des pouvoirs mystérieux, il en est certaines, comme le Diamant Flamme d’Azur, qui véhiculent de curieuses malédictions. D’autres sont fameuses pour leur grosseur exceptionnelle, leur taille particulière ou leur façon de refléter la lumière. La Pierre de Krieger, par exemple, est une hyacinthe à peu près aussi grosse qu’un coeur de nain. La valeur de cette énorme gemme est pratiquement inestimable, ce qui la rend...