JdRP Scénarios : E.B.E. : Entité Biologique Extra-terrestre
Ce scénario est destiné à être joué par une équipe assez restreinte, deux PJs étant l’idéal, sachant qu’il est possible d’en ajouter autant que nécessaire. Cette aventure est également construite pour des PJs n’ayant encore jamais fait de « rencontre du troisième type », selon l’expression célèbre et désormais consacrée du Docteur Alan Hyneck. (...)
Après l'affaire Roswell, en 1947, quand le monde était au bord de la guerre froide, il y eu une conférence ultra secrète organisée par les Etats-Unis, l'Union Soviétique, la Chine Populaire, la Grande-Bretagne, les deux Allemagnes et la France. Il fut décidé que, dans le cas où une quelconque Entité Biologique Extraterrestre survivrait à un crash, le pays détenant cette Entité Biologique serait responsable de son extermination, ainsi que de la disparition de toutes preuves, ayant également à charge de dissimuler la vérité aux populations. Aucun Etat ne voulait (et ne veut) prendre la responsabilité d’un « premier contact » avec une civilisation extra-terrestre qui serait forcément supérieure sur le plan technologique aux humains (puisque ayant la capacité de venir sur Terre) et dont les motifs seraient obscurs (puisque approchant la planète et observant les humains sans chercher à se signaler). D’où cette conférence secrète et les résultats qui en découlèrent : plus de 40 ans de désinformation gouvernementale, le premier acte de ce type étant « l’affaire Roswell »… Difficile, dans ce contexte, de faire la part de vérité et de désinformation, d’autant plus que chaque Etat peut appliquer la politique qu’il souhaite concernant ce sujet, tant que cette politique reste en adéquation avec la décision prise unilatéralement en 1947. Le Scénario : Les PJs vont être lancés sur la piste d’une E. (...)
Une fois sur place, ils ont trouvé le chauffeur, armé et manifestement paniqué, en train de tirer en direction de la forêt obscure alentour. L’homme, qui se nomme Druce Ranheim, ne sera gardé au poste que quelques heures pour complément d’enquête, puisqu’il n’a causé aucun dégât et n’a blessé personne. D’autre part, son port d’arme est en règle. (...)
Les bois environnants maintiennent un haut degré d’humidité aux alentours de la route, et une sorte de brume persistante s’enroule autour des troncs des arbres proches, et semble vouloir se glisser jusqu’au pied des PJs, qui seront saisis de frissons… GORGE PROFONDE : Avant ou après l’étude des lieux de l’incident, les PJs s’accorderont sûrement une petite pause dans l’un des restaurant pour routier qui jalonne la ROUTE NATIONALE 100 (la route est longue est monotone dans le TENNESSEE). A un moment donné, l’un d’entre eux ira immanquablement aux toilettes. (...)
Cet homme s’adressera bien évidemment au PJ d’un ton badin, comme s’il s’agissait dune conversation normale. « GORGE PROFONDE » : (En mémoire du célèbre informateur qui éventa l’affaire du WATERGATE). - « Laissez tomber cette affaire, agent X » - le PJ sera sûrement surpris que cet inconnu connaisse son nom. Il va probablement lui demander qui il est, et ce qu’il essaie de dire. (...)
» - le PJ voudra savoir si il s’agit d’une menace, mais il s’agit en fait d’un conseil « d’ami » : - « Vous avez un brillant avenir agent X, ne compromettez pas vos carrières… » L’homme prend congé du PJ, qui le poursuivra probablement. Mais en sortant des toilettes, il est gêné par une tierce personne. Il ne voit plus « GORGE PROFONDE ». Il regarde le bar mais ne voit aucun signe de l’inconnu. Laissez vos PJs se poser les questions qu’ils désirent se poser, cela devrait en tout cas suffire pour les convaincre qu’ils ne sont pas sur une affaire banale… DRUCE RANHEIM : DRUCE RANHEIM, le chauffeur, est pour le moment détenu au poste de police de LEXINGTON, mais il doit être relâché incessamment sous peu. DRUCE RANHEIM est un homme âgé d’une petite cinquantaine d’année, mais encore en forme. Son profil est particulièrement quelconque (taille moyenne, corpulence moyenne, yeux bruns et expression corporelle discrète). Il est détenu depuis l’incident dans la petite salle d’interrogatoire du poste de police, à laquelle les PJs ont facilement accès, l’officier de garde précisant néanmoins que l’Inspecteur Rivers va bientôt arriver pour le libérer. RANHEIM, placidement assit dans la salle d’interrogatoire, semble fiévreux, et porte d’énormes bubons sur le visage. Il tousse aussi excessivement. Dès que les PJs entre, il espère avoir l’autorisation de sortir et de partir. Il semble relativement revêche à tout interrogatoire, mais sans être franchement hostile. « Je ne sais pas pourquoi on me garde au poste. (...)
Son badge permet de comprendre qu’il s’agit de l’inspecteur RIVERS, en charge de l’affaire. Il s’adresse d’un ton contrit à RANHEIM, négligeant les PJs pour le moment : « Je vous prie d'excuser ce regrettable malentendu. Votre camion est arrangé et vous pouvez partir. » Les PJs vont sûrement vouloir retenir RANHEIM pour l’interroger davantage ou fouiller son camion, mais celui-ci se lève et s’en va sans demander son reste et sans se retourner. (...)
Si les PJs se montrent violents ou menaçants à l’encontre de l’Inspecteur RIVERS suite à cette décision, celui-ci retient l’équipe suffisamment longtemps pour que RANHEIM puisse partir tranquille. Lorsque les PJs sortiront du poste de police, RANHEIM sera déjà loin, et il est impossible de connaître sa destination… Objectivement, la loi interdit aux PJs de poursuivre leur enquête sans motifs valables. S’ils persistent dans cette voie, il risquent d’être vertement rappelés à l’ordre par leur hiérarchie, voire même d’être temporairement coffrés par l’Inspecteur RIVERS… LE RAPPORT OFFICIEL : D’un point de vue objectif, cette affaire semble banale. (...)
De simples phénomènes naturels de type « feux follets » (phénomène naturel dans lequel les émanations de méthane et de phosphine produite par la décomposition des matières organiques s'enflamment et forment des petites boules de feu) présents dans tous les marais des forêts du TENNESSEE peuvent expliquer les visions de la patrouille et de RANHEIM. En ce qui concerne la « créature invisible », la fatigue et le stress peuvent avoir pour conséquence une sorte d’hallucination passagère. En ce qui concerne les bubons de RANHEIM, une simple poussée d’urticaire provoquée par un stress intense et passager peut expliquer son état physique… Les PJs se retrouvent donc bredouilles, mais avec assez d’informations pour boucler leur rapport et rentrer chez eux, où ils vont pouvoir continuer l’investigation en bénéficiant de leurs canaux d’informations habituels… Les Ps pourront mette ce rapport officiel par écrit pendant l’une de leur pose qui égrène ce long chemin entre le TENNESSEE et leur lieu d’origine. (...)
Les PJs peuvent connaître ce groupe assez réputé dans les milieux « conspirationnistes » américains par le biais de connaissances interposées ou diorectement par leurs propres recherches effectuées sur Internet ou dans la presse : Ce groupe publie un canard à deux francs six sous qui prend pour nom celui de leur petit groupe… Les PJs sont devant la fenêtre. Un homme nommé Langly, long cheveux, non rasé, T-shirt noir, marche autour. Un autre homme nommé Byers, coupe nette, moustache et barbe, costume-cravate, se tient dans un coin. Le troisième homme, nommé Frohike, petit et ayant l'air d'un sale type, prend une photo du groupe. (...)
Ces trois doux-dingues émettent théories farfelues sur théories de complots, sans arrêt et en mélangeant joyeusement tous les poncifs du genre… Ils vont en émettre une tonne avant que les PJs puissent en placer une pour expliquer ce qui les amène… Frohike, Langly et Byers, les “LONEGUN MEN” (BANDITS SOLITAIRES, du nom de leur journal ressassant les theories de complot les plus insolite…) Langly : Parole messieurs, j'ai pris mon p'tit-déj avec le gars qui a tiré sur J.F. Kennedy. C't'un vieux croûton maintenant. Il dit que ce jour là il était habillé en flic et chargé de la sécurité. Byers : Ecoutez-moi messieurs. Vladimir Zhirinovsky, le leader russe social démocrate a grimpé les marches du pouvoir grâce à la plus odieuse et à la plus démoniaque des forces de notre siècle. Les PJs : ? Byers : Hmm, La CIA. Ainsi, vous ne croyez pas que la CIA, menacée de perdre un partie de ses pouvoirs et de ses crédits depuis la fin de la guerre froide, peut rêver au retour de son vieil ennemi ? Le téléphone sonne. Langly se dirige vers celui-ci, décroche et enclenche un magnétophone. Langly : (Au téléphone) LES BANDITS SOLITAIRES, bonjour. Byers marche vers eux : On n'est pas en train de parler d'un groupe débile qui veux déchirer furieusement le capitole. On est en train de parler d'un réseau de l'ombre, un gouvernement dans le gouvernement, qui contrôle tous nos mouvements. Les PJs : ? Byers : Comment ils procèdent ? Un jeu d'enfant. Vous avez un billet de 20 ? Un PJ tend à Byers un billet de 20 dollars : Byers tient le billet devant lui et le déchire sur le coté gauche. Pendant ce temps, Langly peut toujours être entendu inintelligiblement dans le fond. Byers sort une (la) bande magnétique anti-contrefaçon du billet. Byers : Une méthode parmi d'autres. Ils utilisent ce ruban magnétique pour vous suivre à la trace. Quand vous traversez un détecteur de métal à l'aéroport, ils savent exactement combien vous emporter et où vous l'emportez. Langly se lève et renchérit sur le sujet : Pourquoi est-il à l'intérieur ? Les autres pays mettent ce ruban à l'extérieur. (...)
Pour chaque question, ils auront une réponse souvent étonnante… Les PJs : Que savez-vous sur le syndrome de la guerre du golfe ? Langly : Agent orange des années 90. Byers : Blindage de l'artillerie lourde renforcé à l'uranium. (Ces réponses laconiques font référence à des produits toxiques utilisés pendant la guerre ayant eu des effets catastrophiques sur les soldats bien après la fin du conflit…) Les PJs : Avez-vous entendu parler d’un avion secret ayant volé en Irak pendant la guerre du golfe ? Byers : Pourquoi est-ce qu'un avion secret aurait été exposé dans une guerre où toutes les forces aériennes fuyaient vers l'Iran ? Les PJs : Que pensez-vous de l'activité des OVNI au cour de cette période ? Langly et même Byers rigolent. Ils tirent des conclusions peut-être inédites que les PJs n’attendaient pas en leur présentant l’affaire… Langly : Les OVNI à l'origine du syndrome de la guerre du Golf ? Elle est bonne celle là. Byers : C'est pourquoi on vous aime messieurs. Vos idées sont encore plus farfelues que les notre. C’est tout ce que les PJs pourront tirer de cet entretien, mais faire appel à cette séquence, outre l’aspect « ambiance » peut se révéler utile à la fin du scénario, lorsque les joueurs devront faire appel à des ressources extérieures fiables et rapides… GORGE PROFONDE La journée touche à sa fin, et l’un des PJ, alors qu’il est isolé du groupe, reçoit un mystérieux coup de fil. Peut importe quel PJ reçoit l’appel, mais s’il s’agit de celui qui a fait une rencontre dans les toilettes du restaurant dans le TENNESSEE, il reconnaîtra immédiatement la voix de l’inconnu qui l’avait abordé. Celui-ci, s’ils se trouvent à WASHNGTON D.C., lui donnera rendez-vous quelques minutes plus tard devant le MEMORIAL LINCOLN, ce bâtiment de type néo-classique qui fait face à la Maison Blanche, et ou l’on aperçoit une statue en marbre de LINCOLN assit. L’Agent est assis sur un banc. Gorge Profonde s'approche et s'assois sur le banc derrière l’agent. Le dialogue suivant n’est qu’indicatif, mais doit faire comprendre au PJ concerné que GROGE PROFONDE est un allié, non un ennemi, et que chaque rencontre est risquée. « Il paraît que lanceurs et receveurs vont reprendre l'entraînement cette semaine. » commencera-t-il d’un air quelconque. Le PJ va lui demander ce qu’ils font ici. Gorge profonde sourit : « Chacun son travail n'est-ce pas Agent X ? Ha, peut-être que cette année on pourra gagner une partie à Camdem town Yards. Je doute que nous puissions y assister côte à côte. (...)
» Le PJ devrait répondre quelque chose du genre : « Dommage. Quelque chose me dit que vous pourriez avoir de bonnes places. » Ce à quoi GORGE PROFONDE répondra : « Oui, j'ai des places sur tout le territoire. » Un appareil photo s'enclenche. GORGE PROFONDE se retourne rapidement se retrouvant face au PJ pour éviter d'autres photos. Ce sont des touristes innocents. « Dans notre secteur il y a toujours autre chose derrière les apparences. » dira GORGE PROFONDE. Le PJ devrait annoncer quelque chose dans ce style : « Et nous, où en sommes-nous ? Nous faisions une enquête sur la rencontre d'un routier avec OVNI et nous avons découvert qu'un système de surveillance nous espionnait. Qui est-ce qui nous écoute ? » Gorge Profonde le regarde et se retourne. Il tousse, sort une enveloppe de son imper, la donne au PJ et s'en va. Le PJ : « Dites moi où nous en sommes ! » Gorge Profonde s'arrête et se retourne légèrement : « Vous êtes... sur une voie périlleuse. ». Il continue à marcher. Fin de l’entretien. (...)
LE CAMION : Les autres PJs, pendant ce temps, auront probablement cherché à en savoir plus sur le chauffeur, DRUCE RANHEIM, ainsi que sur son camion. Ils vont aller de surprises en surprises… DRUCE RANHEIM : le conducteur du camion a joué la comédie. Son vrai nom est FRANCK DRUCE, cette information s’obtenant tout simplement en effectuant une recherche sur son n° de carte grise. Du coup, son dossier est accessible (ce qui n’est évidemment pas le cas auparavant). D’après ces informations, il participait aux opérations spéciales des bérets noirs à Mesoul au Nord de l'Irak. De plus, il n'est pas devenu malade après la rencontre de l'autre nuit, il a fait des séjours dans un hôpital militaire, et cela trois fois au cours de l'année passée, toujours pour les symptômes que les PJs ont pu remarquer. LE CAMION : C'est un camion truqué. (...)
Ce camion est très chargé, et d'autres choses que de pièces détachées. Bien sûr, personne n'a jamais signalé son passage. Entre les informations données par GORGE PROFONDE et celles-ci, les PJs vont probablement avoir à coeur de retrouver la piste de FRANCK DRUCE et de son chargement… NOUVELLES INFORMATIONS : GORGE PROFONDE se manifeste à nouveau auprès de l’agent qu’il a contacté plus tôt dans la soirée. La rencontre doit surprendre ce dernier, comme dans l’exemple ci-dessous : L’agent déverrouille sa porte et entre chez lui. Il essaye d'allumer mais ça ne marche pas. « J'ai coupé le disjoncteur. » L’agent est prêt à prendre son arme quand il s'aperçoit alors que c'est GORGE PROFONDE qui est assis sur une chaise. GORGE PROFONDE sort une autre enveloppe. « Ce que je vais vous dire est très important. » Il se lève, traverse la pièce et donne l'enveloppe au PJ. « Maintenant, au point ou vous et vos collègues en êtes, je pense que vous êtes prêt à entendre la vérité. La photo qui est dans cette enveloppe a été prise par un officier à FORT BENNING, dans l’Etat de GEORGIE. Ce soir là, 17 OVNI ont été repérés en une heure. » Le PJ pourra hasarder quelques questions : « C'est là qu'est détenue l'épave irakienne ? Les OVNI surveillent-ils cette région ? » Pour toute réponse, il aura droit à un placide : « C'est charmant chez vous mon cher. (...)
» Il se retourne et ouvre la porte mais s'arrête sur le seuil de la porte et se retourne vers le PJ. Après une hésitation sur le seuil, GORGE PROFONDE quitte les lieux. Si le PJ tente de le remercier, il semble un peu gêné et s'en va sans répondre à ces remerciements… Par contre, il laisse un n° pour le joindre en cas de nécessité absolue… CONTRE-INFORMATION : Une analyse de ces clichés met en évidence qu’ils sont d’extrêmement bonne qualité, et semble à première vue sans défauts. Mais si on regarde assez longtemps et assez attentivement les documents, on remarque que la Lune, qui apparaît lumineuse à côté de l’OVNI (photo du haut) ne se reflète pas sur le pare-brise… C’est un faux ! Reste à comprendre à quel jeu joue GORGE PROFONDE. Manifestement, ces « révélations » sont un mix entre vérités et contre-vérités afin de perdre les PJs sur de fausses pistes. Faut-il aller à FORT BENNING ou non ? (...)
La seule piste raisonnable est celle du camion, et l’équipe devrait comprendre rapidement qu’elle doit se concentrer sur ce point. Le n° fournit par GORGE PROFONDE peut également se révéler utile, et il ne refusera pas une petite rencontre pour clarifier les choses, même s’il préfère ne rien dire au téléphone. Il propose une rencontre dans le gigantesque AQUARIUM de la ville, qui a plusieurs avantages : être ouvert de jour comme de nuit, être gardé, et surtout permettre de voir arriver tout inconnu assez facilement, tout en proposant de multiples accès et sorties de secours si besoin est. VERITES : Encore une fois, le dialogue livré ci-dessous n’est là que pour donner le ton général, et ne constitue en rien une « scène obligée » ou un passage rigide. Tout dépend des PJs et de leurs questions et réactions… « Pourquoi vous n'êtes pas partis à Fort Benning ? (...)
» Les PJs peuvent invoquer ce qu’ils croyaient ; « Je croyais que vous étiez mon allié. », à laquelle GORGE PROFONDE répondra « Oh, je le suis. ». Les PJs, à ce moment, vont probablement tenter d’être caustiques, ce qui provoquera la chose suivante : « (En colère) Messieurs, je mets ma vie en danger chaque fois que je viens vous voir pour vous parler. » Dès qu’il a l’attention de son « public », il enchaîne : « Je participais parfois à certains mensonges insidieux, et j’ai été témoin de certains actes qu'aucun homme ne serait capable d'imaginer. (...)
Et un mensonge, messieurs, est plus convaincant lorsqu'il est présenté entre deux vérités. » L’échange est terminé, GORGE PROFONDE n’en dira pas plus. Puis, alors que le groupe va partir, il attire leur attention sur l’un des requins qui nage dans le gigantesque aquarium : « Si ce requin arrêtait de nager, il mourrait. N'arrêtez surtout pas de nager. (...)
» Il s’en va tout de suite après cette dernière remarque… FILATURE : Suite à la dernière remarque, et pour confirmer les informations de GORGE PROFONDE, l’un des PJs pourra trouver assez facilement (maintenant qu’il le recherche) un émetteur qui se trouve chez lui, ou encore dans ses effets personnels, au gré des circonstances… De même, ils remarqueront qu’ils sont suivi par au moins deux voitures banalisées aux vitres fumées. Il vaut mieux qu’ils tentent de semer leurs pisteurs plutôt que de les attaquer de front, puisque ceux-ci sont armés et dangereux, et, surtout, plus nombreux que les PJs… Au final, une petite poursuite en voiture dans les rues d’une grande métropole sera du plus bel effet, avec pourquoi pas une seconde équipe qui tentera à pied de ruser pour semer les mystérieux individus. (...)
) Alors qu’ils filent le camion depuis plusieurs heures, un événement absolument stupéfiant va survenir. RENCONTRE DU 3e TYPE : Les PJs suivent le camion a distance depuis plusieurs heures. Ils sont perdus au milieu d’une gigantesque forêt obscure, et ne croisent personne venant d’en face depuis belle lurette. (...)
Tous les systèmes électriques (freinage, console, direction assistée…) tombent en panne, et la voiture part en dérapage incontrôlé… Pour s’arrêter devant (ou dans, selon les qualités de « pilote » du conducteur…) le camion de FRANCK DRUCE. Celui-ci a fait demi-tour en dérapant, et il est désormais vide ! Les portes arrières du camion sont ouvertes. (...)
Tout au fond, ils vont apercevoir une unité de survie complète, qui a manifestement servie tout dernièrement. Aucun moyen de savoir ou est passé DRUCE, ou le « passager » du camion ! SOLUTIONS : Sans autre choix que celui de s’arréter dans la ville la plus proche, qui n’est autre que MATTAWA, un peu plus au Nord, les PJs vont remarquer une sorte de fête gigantesque battant son plein sur le bas côté de la route, quelques km plus loin de la position ou ils ont vécu l’étrange événement. (...)
Il est clair que l’activité qui a lieu ici est anormale. D’ailleurs, une simple observation à la jumelle permettra aux PJs de remarquer que FRANCK DRUCE vient de pénétrer dans le bâtiment. Afin de pénétrer dans les locaux, l’équipe peut tenter un coup de bluff, mais pas en révélant leur identité. (...)
Les « soldats » semblent particulièrement violents, et, alors qu’ils intiment l’ordre aux PJs de se rendre, ceux-ci étant encerclés, la voix de GORGE PROFONDE va les sauver : il dira simplement « Laissez-les. Je vous remercie. Vous pouvez disposer. » d’un ton doux aux hommes, qui rendront leurs armes aux PJs et disparaîtront. Ceux qui ont été interceptés avant seront amenés à ce niveau souterrain ou se trouve l’unité et GORGE PROFONDE… Celui-ci semble songeur, pensif. Puis il va s’approcher de la baie vitrée, empêchant les PJs de voir dans l’unité, et prenant la parole : « Je sais que vous êtes... (...)
Après l'affaire Roswell en 1947, quand le monde était au bord de la guerre froide, il y a eu une conférence ultra secrète organisée par les Etats-Unis, l'Union Soviétique, la Chine Populaire, la Grande-Bretagne, les deux Allemagnes et la France, et il fut décidé que, dans le cas où une quelconque entité biologique extraterrestre survivrait à un crash, le pays détenant cette entité biologique serait responsable de son extermination. J'ai la particularité, voyez-vous, d'être un des trois hommes qui ont détruit, supprimé une telle créature. » Il prendra une pause. « J'étais avec la CIA au Vietnam. Un OVNI à été repéré pendant cinq nuits au-dessus de Hanoi. Les marines l'ont abattu et nous ont apporté ses restes. (...)
» Quoi que disent les PJs, ou si ceux-ci restent muets de surprise en découvrant que l’unité de survie est vide, GORGE PROFONDE ajoutera : « Cessez de vous demander quels mensonges vous devez croire… » Puis il quitte les lieux en riant doucement. »