JdRP Ambiance : Ground zero#6 avril 2031
Edito : Justice à brader. Jamais auparavant le LAPD n’avait été dans une telle tourmente. Alors que la presse ne juge pas digne de s’y intéresser, différentes unités du LAPD sont en train de souffrir d’une nouvelle volonté gouvernementale. Réduction budgétaire pour des unités telles que JSD, JUV, DARE et SCIU et augmentation des crédits du SWAT ou du RISQ dans toutes les grandes villes de Californie. (...)
Il suffit de jeter un simple regard sur nos cousins de l’Union pour comprendre les effets de la répression plutôt que de la prévention : un taux de criminalité certainement moins élevé mais à quel prix ! Le futur de notre police n’est pas à brader, nous sommes des flics pas des gardiens de prison. Notre volonté première est de protéger, pas de surveiller, de servir pas de sévir. (...)
Vous avez le devoir de vous y intéresser. Ce numéro de Ground Zero est aussi un hommage vibrant aux femmes flics par deux de nos collaborateurs. L’intervention de Douglas Collins est d’ailleurs remarquable à plus d’un titre, pamphlet contre l’imbécillité, il est un appel à une qualité que nous devrions tous chérir : la tolérance. • Andrew Noone • Los Angeles 1st Core Music Festival . (...)
Contre toute attente, elle est aussi à l’aise dans un registre bien plus énergique, violent et percutant. Les quelques cinq cents flics présents pour veiller au bon déroulement du concert se désintéressent quelques temps de leur tâche pour se concentrer sur l’exceptionnelle prestation de deux des leurs. Il est d’ailleurs amusant de voir nombre de truands bien connus des membres du LAPD se laisser emporter par la même musique. Le départ d’Anita Garcia après trois chansons en compagnie d’Andrew Sledge se fait sous des hourras qui auront certainement plus fait trembler les capteurs sismiques de la ville que le dernier Little One. (...)
Souvenez-vous-en, lundi 14 avril 2031, une étoile est née. • Sean Carmichael. And the winner is… Etrange cette relation qui nous unit, nous autres flics, aux métaux : les bikers du BSIU astiquent tendrement les chromes de leurs montures, les troopers du SWAT et du RISQ briquent religieusement leurs armures, les grandes oreilles du SAD dépoussièrent leurs petits micros d’amour, et ainsi de suite, ad nauseam. (...)
Et autant le plomb nous rebute, autant une breloque vaguement dorée, surmontée d’un mignon ruban multicolore, suffit à nous mettre en transe… Remarquez, je dis ça, mais le vieux con que je suis ne serait pas contre ajouter une Police Medal à côté de la Purple Heart et de la Silver Star glanées en Corée. Alors, très chers collègues, voici la mirifique quincaillerie offerte par la maison et qui risque tôt ou tard de pendre fièrement à votre tenue de parade le 4 Juillet ou le jour fatidique du bal de la police ! En premier lieu, intéressons-nous aux décorations accordées pour acte de bravoure : Commençons par le bas du tableau avec la Police Star, décernée aux officiers et détectives ayant avant tout fait preuve de sang-froid, de maîtrise et de sens tactique au beau milieu d’une situation de crise exceptionnelle. Vient ensuite la Police Medal, récompensant la bravoure et le dévouement des collègues tombés nez à nez avec des nerveux de la gâchette et qui ont eu la présence d’esprit de ne pas jouer à « c’est moi qui ai la plus grosse ». Vous pouvez ensuite espérer décrocher la Life Saving Medal, décernée après avoir mis votre vie en péril dans le but de sauver des vies. Pour les têtes brûlées, la très glamour Medal of Valor, honneur suprême pouvant être fait à un policier, véritable Saint Graal récompensant – je cite – l’héroïsme insigne et le courage exceptionnel d’un officier de police confronté à un danger imminent. Autant dire que vous avez intérêt à risquer singulièrement votre couenne si vous tenez à faire le fier avec. (...)
Et veuillez noter que cette médaille est d’une rare élégance une fois bien mise en valeur sur un beau coussinet de feutre rouge, en tête du cortège qui vous emmènera chez le père Dudley… Comprenez que nombreux sont les flics qui n’ont finalement été décorés de cette médaille qu’à titre posthume. Viennent ensuite les récompenses attribuées aux unités, qu’il s’agisse d’une section, d’un bureau, d’un groupe d’enquêteurs. (...)
Force est de constater que la vocation de cette décoration est désormais devenue essentiellement politique (ce qui ne veut pas dire que l’attribution des autres médailles n’a rien à voir avec la politique !). Elle permet notamment de récompenser des groupes composés de membres de différentes unités du LAPD, ce qui montre ainsi aux médias combien la guerre des services n’est évidemment qu’un mythe. La seconde est la Police Meritorious Unit Citation, moins connue mais certainement plus prestigieuse à mes yeux car elle récompense généralement un véritable travail de terrain de longue haleine accompli par un groupe d’enquêteurs. Vous pourrez enfin obtenir un certain nombre de distinctions directement émises par des commissions spéciales existant au sein du LAPD : La Human Relations Medal récompense ainsi les plus habiles de nos négociateurs. La Community Policing Medal est attribué aux policiers qui ont le plus oeuvré pour resserrer les liens entre les différentes communautés angelinos. La Police Commission Distinguished Service Medal prouvera à tous combien Firmani et vos chefs apprécient votre habileté à manier la langue (suceur ou lèche-cul à vous de choisir votre camp). Et des médailles telles que la Police Distinguished Service Medal, la Police Meritorious Service Medal et la Police Meritorious Achievement Medal viendront consacrer un travail irréprochable, de bonnes relations avec la hiérarchie ou, plus simplement encore, quelques années de travail au sein du LAPD. Il est à noter que le LAPD pense également à ses agents à quatre pattes : après avoir été blessé ou tué, le meilleur ami de l’homme comme du flic peut se voir remettre la Liberty Award, du nom du chien Liberty, mort vaillamment en service commandé et monté aux paradis des toutous il y a de cela 40 ans. Dieu merci, les collègues du K9 de l’époque avaient choisi un autre nom que Rex ou Rintintin ! Un détail, à l’attention de tous ceux d’entre vous qui n’ont jamais eu l’honneur de recevoir une telle distinction, une médaille est accompagnée d’un galon (un et qui est porté sur la poitrine lorsque le port de la médaille paraît un peu trop ostentatoire, ainsi que d’un pin’s reprenant les motifs du galon (sauf dans le cas de la Medal of Valor où le pin’s représente directement la médaille et non pas le ruban). Il est aussi intéressant de noter que chacune de ces médailles donne droit à une rente mensuelle qui continuera à être versée à la retraite. Ca, messieurs dames, c’est pour la panoplie officielle du LAPD ; reste que, depuis quelques années, des petits malins (pas de noms, j’ai le droit de garder le silence !) ont eu l’idée de créer leur propre remise de médailles : les Junk Awards. Deux fois par an, un jury « impartial » (et plus ou moins sobre) se réunit au troquet du coin pour décerner en grande pompe : • Le Prix Waco, pour la bavure policière la plus spectaculaire ; • Le Ruban NRA, saluant la plus belle fusillade ; • Le Trophée Ayrton Senna, pour le meilleur accident de circulation ; • La Coupe ‘SAD Special’, pour le plus beau coup de poignard dans le dos ; • La Médaille Showtime, pour la pire prestation télévisée ; • La Plaque Rodney King, récompensant le flic le plus raciste ; • Et, last but not least, la Palme Proctor, remis au lèche-bottes le plus doué du moment. Etonnement, les vainqueurs tardent à venir chercher leur récompense durement acquise (la concurrence est rude dans certains domaines !). Dommage, car cela donne généralement lieu à de magnifiques étreintes chaleureuses et vigoureuses… • Détective Craig Wayfair, ORGDIV – Central Downtown. MEDAILLES ET RENTES : Police Star 20$/mois Police Medal 40$/mois Life Saving Medal 60$/mois Medal of Valor 150$/mois Police Commission Unit Citation 80$/mois Police Meritorious Unit Citation 20$/mois Human Relations Medal 20$/mois Community Policing Medal 20$/mois Police Commission Distinguished Service Medal 80$/mois Police Distinguished Service Medal 10$/mois Police Meritorious Service Medal 15$/mois Police Meritorious Achievement Medal 20$/mois. Annonces : • Vends cause départ en retraite, intégrale des T-shirts promotionnels COPS depuis la création de l’unité, soit 68 pièces toutes tailles (XS à XXXL) dont pièces rares originales telles que « C’m’ On ya Piece O’ Shit ». Prix à négocier, ou échange contre jeu de 4 jantes holo pour Pontiac TransCal « Shingleback » déclassée. Détective Arnie Wolfenkrieg. Laissez un message au Central, ils transmettront. • A céder, cause mariage, collection complète de photos exclusives de nus de la star Kim Wong Si. Prix à débattre, s’adresser à l’officier Katherina Sanchez, commissariat de Bel Air. • Recherche, urgent, soluces complètes pour le niveau 27 de Virtua Zelda IV. Votre prix sera le mien. S’adresser au capitaine Giardello, commissariat de Skid Row. • Donne cours de tir de rattrapage, en semaine et WE. 100 $ la séance. Contacter le détective Thomas « Sniper » O’Doole, commissariat central, COPS. • Je rappelle à toutes les âmes perdues des services de police de Los Angeles que je donne la messe tous les midis à la cantine du commissariat central de Los Angeles. Contactez Piotr « Padre » Solo, commissariat central, COPS. • Grand concours de billard le dernier WE de mai 2031. Inscription forfaitaire de 30 $ (une consommation au bar offerte), nombreux lots à gagner. Contactez Le moulin rouge, en face du commissariat central de LA. • Recherche informations sur le petit rigolo qui a placé une caméra de surveillance dans les toilettes des filles. 50 $ de prime si les informations permettent de retrouver le plaisantin. Contactez le détective Garcia, commissariat central, COPS. • Vends paire de couilles cause peu servi. Contactez l’agent Gilligan qui vous mettra en contact avec son ex-mari. Brèves : problèmes en perspective pour nos collègues du commissariat de Skid Row. Des plaintes à répétition pour violence policière à l’encontre des homeless, émanent depuis quelques semaines d’organismes caritatifs encore présents dans la zone. Ces exactions seraient le fait d’un groupe d’au moins six personnes qui - sans doute inspiré par les retransmission live d’opérations policières – mène, dans ce quartier déjà sinistré, une véritable campagne de terreur, sous couvert de descentes de police. D’après l’un de nos « cousins » présent dans le coin lors de l’une de ces expéditions punitives, le modus operandi est le suivant : ils investissent brutalement un abri, injurient les occupants et les passent à tabac à coups de tonfas, battes de base-ball, ou crosses de fusil à pompe. Voici le récit de l’une de ces « interventions » par l’un de nos indic’, que nous appellerons Rodrigo. « S‘sont radinés vers les trois heures du mat’, j’m’en souviens passkeu c’est l’heure ou j’rentre chez moi, d’habitude, sauf quand ma femme veut pus m’voir… sûr… et donc les vla qui s’ramènent autour d’la Casa Chica… c’est une sorte de hangar où les pobres du coin viennent oublier leur vie à coup d’alcool à quatre vingt et de quetz périmé, voyez. Et vla donc ces putains d’cops – sauf vot’ respect m’sieur l’agent, sur le coup, j’ai pas vu qu’c’étaient des faux – les vla qu’entourent la Casa. Alors moi j’m’esquive par derrière, voyez, passkeu j’étais juste v’nu causer avec un pote, voyez. Et j’tombe nez à nez avec un des gusses. C’est là qu’j’ai vu qu’y avait un truc qui clochait. Son uniforme, il était pas réglementaire. Je m’suis assez fait coffrer pour reconnaître un putain d’uniforme de cops – sauf vot’ respect – quand j’en vois un. Le gars l’était trop occupé à discuter avec ses potes et y m’a pas vu. (...)
J’ai même pas pu les défendre, rapport à ma patte folle, voyez… » Ces justiciers de la nuit usurpent donc l’uniforme des cops, et vont jusqu’à reproduire nos masques de combat. Ce qui est étrange, d’après des détails confidentiels du témoignage de Rodrigo, c’est la fidélité avec laquelle ils reproduiraient nos méthodes de déploiement et d’assaut, fidélité qui jure avec l’aspect bricolé de leurs uniformes. Alors flics maniaques en manque d’exutoire ? Faction extrémiste venue « casser du clochard » ? Ce qui est sûr c’est qu’il faut voir là une tentative manifeste de salir l’image du COPS et par ricochet, du LAPD. Toute information susceptible de mettre la main sur ces salopards est évidemment précieuse. • Josh Romita. (...)
: comme la quête a rapporté plus que nécessaire, j’organise un barbecue le 26 avril chez moi pour vous remercier. Venez nombreux. • Brian Medina. L’indiscret débarque au LAPD : Une petite info people, une fois n’est pas coutume. Comme vous aurez pu le lire dans Law and Order, le journal interne officiel des ronds de cuir du LAPD, l’officier Matt O’Flaherty de la Metropolitan Division va épouser la plantureuse Annabella Altamont le 10 mai prochain à Bellflower. Le futur marié est un jeune homme discret mais compétent, qui a maintes fois prouvé son efficacité au service du département. (...)
Par contre, il est beaucoup plus difficile de ne pas avoir entendu parler de son père : James O’Flaherty. L’Ours est l’armurier du commissariat central et jamais très loin de Skripnick ou de Firmani. Selon certaines de nos sources, il aurait vu les choses en grand pour l’occasion. En très grand même. (...)
Donc le 10 mai, faites un détour par Bellflower. C’est définitivement « THE place to be » pour bien se faire voir par les huiles du LAPD. Outre le chef de la police et le successeur d’Andrew Noone à la tête du COPS, on devrait compter quelques célébrités comme le commissaire Costello, Big Nick en costume (rien que ça justifie le déplacement), ou Sniper et Keller qui devraient enfin assumer leur liaison en public (NdA : t’énerve pas Snip’, je déconne). On murmure également qu’au moins une célèbre présentatrice de COPS Channel, une du show-bizz et même le nouveau maire feraient le déplacement. Bruce Lee revival : Ne ratez pas la démonstration, au début du mois prochain, de plusieurs écoles d’arts martiaux japonais organisée par Maître Dabô du Bushido Club de LA. (...)
En prenant toutefois garde de ne pas saisir un voyageur de retour de France avec quelques fromages ! Le poids des morts : L’officier Fabio Caldironi, du COPS, a mis à jour un trafic pour le moins particulier. C’est en assistant aux obsèques d’une lointaine tante, qu’il a flairé le truc. (...)
Une bonne manière de se débarrasser à jamais d’un cadavre encombrant en toute tranquillité. Toujours par deux ils vont : Les flics, c’est comme les jedi et les fesses, ça va toujours par deux. Si on vous met un partenaire dans les pattes, c’est pas seulement pour promouvoir les attouchements sous la douche ! (...)
Lung a eu une bonne idée, celle de vérifier si l’Ogre ne les surveillait pas lorsque l’unité était au commissariat. Lung a eu une mauvaise idée, celle d’aller vérifier toute seule. Au final, Lung a trouvé l’Ogre, mais c’est ce dernier qui a tiré le premier. Lung s’est retrouvée étendue sur un toit d’un immeuble voisin au commissariat central, avec deux balles dans le torse et une troisième qui lorgnait dangereusement sur ses cellules grises. Et son partenaire de conclure « A part une balle de 7.62, qu’est ce qui a bien pu lui passer par la tête ? ». Un cops à la maternelle : A la suite d’un 10-18 un peu mouvementé, un de nos confrères cops, dont nous tairons le nom par respect pour sa virile fierté, s’est retrouvé avec une gamine de huit ans sur les bras. La petite Noemy n’avait plus de papa ni de maman et l’aide sociale lui promettait un bel avenir dans un foyer pour repris de justesse. (...)
* Coup de Boule Rotatif ** littéralement « l’argent de poche pour s’acheter son déjeuner » Personne n’échappe à la loi : Ce mois-ci, certains de nos collègues ont eu à poursuivre un délinquant particulièrement décidé à échapper à la loi. Le jeune homme, vigoureux s’il en est, était recherché pour possession illégale d’armes à feu et trafic de drogue. Lorsqu’il fut surpris dans son domicile par les cops, il se jeta tout simplement par la fenêtre. Heureusement pour lui, l’immeuble voisin n’est distant que de deux ou trois mètres. (...)
Le prévenu atterri un étage plus bas dans la cage d’escalier de secours de cet immeuble. Sous le regard médusé des cops, il remonta l’escalier jusqu’au toit, pendant que quelques détectives courageux le suivaient dans sa folle course. Après avoir sauté à plusieurs reprises de toit en toit, toujours poursuivi par les cops, le prévenu se sentait visiblement en confiance. Arrivé sur le toit d’un immeuble bordant la 55e rue, il contempla une fraction de seconde la largeur que représente une VRAIE rue. (...)
Arrivé au sol, il était bon pour le pot de fleur auquel peuvent prétendre tous les légumes dignes de ce nom, mais pas pour le sac plastique. Malgré tout, son état de santé était critique. Les cops ont alors eu une idée saugrenue, mais efficace : ils ont cryogénisé l’inconscient chez Cryo for future, confiants qu’un jour, la médecine serait capable de soigner les lésions dont souffre le prévenu, qui pourra alors être jugé en bonne et due forme. On n’arrête pas le progrès ! Pousse ton cops : Le quartier d’Alhambra est un vrai cauchemar pour les cops. Les gigantesques hangars dans lesquels vivent entassés des milliers de travailleurs plus ou moins clandestins sont de véritables labyrinthes. Dernièrement, une unité cops y fut envoyée pour retrouver un membre des triades accusé de trafic de drogue. Après une marche interminable — impossible de rentrer en voiture dans ce qui est pourtant une véritable mini-ville — les cops ont retrouvé « l’honorable frère ». Evidemment, celui-ci a pris la fuite…en pousse-pousse ! C’est à ce moment que l’image de marque du COPS en a pris un coup. N’écoutant que leur courage, les cops ont entamé la poursuite, eux-aussi en pousse-pousse. A cet égard, nous ne pouvons que saluer le professionnalisme des honorables chauffeurs de pousse-pousse. Enfin, il paraît qu’en l’occurrence, le chauffeur du gangster et les chauffeurs des cops appartenaient à des compagnies de pousse-pousse rivales… Au final, la poursuite a duré une bonne heure. Les cops ont triomphé, non sans provoquer de nombreux dommages collatéraux dans le hangar. Il faut dire que les valeureux chauffeurs ont un style de conduite très personnel. Outre le ridicule consommé de la situation, les cops ont eu à expliquer pourquoi leur présence dans ce hangar avait généré environ 150 000 $ de pari sur le résultat de la course, ainsi qu’un tout nouveau circuit de paris clandestins. (...)
Mandat au curry : Le plus important, dans la procédure pénale, ce n’est pas d’obtenir le mandat, c’est de le montrer… Des collègues en tenue de New Downtown sont appelés pour un problème de violence conjugale. Arrivés sur les lieux, ils n’entendent aucun bruit, mais lorsque le mari leur ouvre la porte et que les officiers jettent un coup d’oeil par-dessus son épaule, ils acquièrent la conviction que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille. Ils tentent d’obtenir du mari la permission d’entrer, sans succès. Frustrés et fous de rage, les flics mènent une enquête de voisinage rapide, mais suffisamment bien ficelée pour obtenir un mandat. Cependant, les contraintes administratives les obligent à revenir à leur commissariat. Là, alors que les flics s’apprêtent à repartir arrêter le mari, ils reçoivent un appel d’un des voisins interrogés : des cris et des bruis de lutte proviennent de l’appartement visité moins d’une heure plus tôt. Les flics partent dans l’urgence. De retour sur les lieux, les flics foncent à l’appartement, sonnent et lorsque le mari ouvre la porte, brandissent fièrement…un prospectus publicitaire pour un restaurant indien vantant les mérites de son poulet au curry. Dans la précipitation, le mandat était resté sur le bureau des flics, au commissariat. Heureusement, un des collègues a une fois de plus regardé par-dessus l’épaule du mari et constaté les ecchymoses sur le visage de la femme de ce dernier. Les flics ont donc pu procéder à l’arrestation, malgré leur négligence. Une place chair payée : Elle traverse les couloirs du LAPD discrètement. En fait, elle semble presque plus les hanter que les arpenter. Sobrement vêtue, silencieuse et la mine sombre, elle passe comme une brise délicate, ne laissant derrière elle qu’un doux parfum sucré. (...)
Elle brandit sa carte de flic comme un sésame magique lui ouvrant toutes les portes, comme un bouclier la protégeant de tous les regards. Les regards… Elle en sème à profusion derrière elle. Des regards avides, jaloux, envieux, haineux, des regards lubriques, voraces, passionnés, concupiscents, des regards défiants, méfiants, méprisants, insultants ; des regards qui brûlent, qui font mal, qui jugent, qui condamnent, qui transpercent, qui déshabillent… Elle est une tempête silencieuse et dévastatrice qui s’insinue dans les âmes, dans les esprits, dans les coeurs et dans les corps. Autour d’elle le silence provoqué par son passage est rapidement comblé par un petit bruit pitoyable et pathétique. Il faut croire que, la nature ayant horreur du vide, elle est prête tout pour le remplacer. Là où quelques instants plus tôt se tenait une jeune femme belle, comme seule les âmes blessées peuvent l’être, et fière, comme seuls les anges déchus qui ont retrouvé la lumière dans les ténèbres le sont, les quolibets et les médisances succèdent au silence imposé par sa seule présence. A la beauté d’un instant, à la vision d’une volonté farouche, libre et indépendante, suit un néant intellectuel. Les gardiens du temple, ces hommes et ces femmes qui ont prêté le plus sacré des serments, celui de protéger et de servir, redeviennent petits et mesquins et se contentent de persifler et de salir. (...)
Sa simple présence nous fait nous sentir laids et faibles, comment ne pas haïr un tel rappel de ce que nous ne serons jamais. Elle entre finalement dans la grande salle, insensible aux regards, détachée du monde qui l’entoure, ignorante de ces murs gris et vert écaillés, oublieuse des odeurs de sueur, de peur, de café, de clope froide, de déodorant bon marché et de vomi. (...)
Comme il est insoutenable de voir quelqu’un tenter de s’élever au-dessus de soi. Tashandra « Eve » Sanko vient donc d’intégrer les rangs du COPS, comme vous devez désormais le savoir si vous n’avez pas passé le dernier mois sur Mars. En raison de son passé de pornostar, elle doit subir quotidiennement les insultes et le mépris de la presse télé et écrite, ce qui se comprend lorsque l’on connaît le niveau intellectuel de la plupart de ces soi-disant journalistes, mais aussi de nombre de ses collègues, ce que je ne peux comprendre, ce qui ne peut s’accepter. Je n’écris ordinairement pas dans GZ, je n’ouvre que rarement ma gueule pour défendre une rookie, après tout il faut savoir faire ses preuves pour être admis au sein de la famille. (...)
Les interventions urbaines : comment nettoyer du sol au plafond. La plupart des instructeurs expliquent aux jeunes recrues de l’académie qu’être cops, c’est avant tout être un enquêteur. La plupart des flicards expliquent aux jeunes cops qu’en cas de pépin, il vaut mieux appeler le SWAT. Malgré tout, la plupart des cops vétérans savent que leur travail n’est pas purement intellectuel ou social. Trop souvent, c’est à deux cops légèrement armés que revient la dangereuse mission de pénétrer dans un appartement arme au poing pour y déloger un prévenu généralement peu concerné par l’intégrité physique et la santé des agents du LAPD. Voici quelques conseils pour ressortir de l’appartement sus-mentionné sur vos deux jambes plutôt que dans un sac à viande. Planifier votre action : nous traitons ici d’une intervention. Celle-ci se déroule dans une zone d’intervention. Cette dernière peut être un appartement, une maison, un bureau, un parking ou même un immeuble entier. Peu importe, cette zone a toujours quatre cotés ou façades, notées A, B, C et D. (...)
Ainsi, pour désigner une cible à votre ami sniper, indiquez-là sous le format suivant : façade – étage – numéro de la fenêtre en partant de la gauche de la façade. De même, vous pénétrez dans la zone d’intervention par le point d’insertion et vous en sortez par le point d’extraction. Tout ce vocabulaire nécessite bien sûr d’avoir accès à un plan de la zone d’intervention, ce qui est de toute façon préférable. Sans reconnaissance du terrain, vous vous exposez à une embuscade et donc au sac à viande. (...)
Ne vous privez pas de ce luxe — le plan — d’autant qu’il est souvent facile et rapide à obtenir. Entrée furtive : c’es la première méthode. Dans la zone d’intervention, déplacez-vous toujours en usant de Discrétion. Lorsque vous approchez d’un coin de mur ou d’une porte, prenez toujours le temps d’écouter les bruits ou de jeter un oeil en vous fiant à votre Instinct de flic. (...)
C’est lent, mais ça minimise les risques d’embuscade. Entrée dynamique : c’est la seconde méthode d’intervention. Vous vous déplacez rapidement par tranches de 10 mètres en étant Agressif ou même Ultra-violent. (...)
C’est dangereux, mais parfois, vous n’avez pas le temps d’être furtif. Frapper avant d’entrer : dans la zone d’intervention, ouvrir une porte est tout un art. Il faut être au moins deux et il vaut mieux avoir un bélier. Le cops qui ouvre la porte est nécessairement Ultra-violent. Son collègue se doit d’être Planqué. Cependant, ils doivent tous les deux se mettre d’accord sur la rapidité de l’opération. Si l’ouvreur est Prompt, son collège doit l’être également, etc. Ainsi, les deux cops minimisent le délai entre le moment où la porte est ouverte, découvrant l’ouvreur et le moment où son collègue peut neutraliser d’éventuelles cibles. (...)
Ce dernier, quant à lui, aura eu le bon goût de s’équiper d’une arme automatique, afin de pouvoir neutraliser plusieurs cibles en un seul tir et éventuellement d’effectuer un tir de couverture dans le deuxième temps de l’affrontement. La galette des rois : l’autre danger de l’intervention, c’est le coin de mur. Le coin de mur, c’est un peu comme une boîte de chocolats, on ne sait pas ce qui s’y trouve avant d’y avoir regardé. (...)
Vous serez très probablement pris à partie par les prévenus, voici comment vous débrouiller : tout d’abord, quand un cops tire dans une direction, tirez dans la même, peu importe que vous voyez la cible ou pas. Ce tir de couverture sauvera peut-être la vie de votre collègue. (...)
Ainsi, à moins d’être un tireur d’élite, tirez toujours le plus de balles possible sur votre ou vos cibles. Mieux vaut remplir un rapport que terminer sa carrière à la morgue. Halte au feu ! : si l’intervention vous en donne la possibilité, un bon vieux « Cops, les mains en l’air ! » vaut toutes les armes du monde. Pour cela, faites preuve de Sang-froid et d’Intimidation. (...)
Par ailleurs, prenez garde aux balles perdues. Pour cela, le mieux est encore de faire évacuer les alentours de la zone d’intervention. • Tequila * : littéralement « découper la tarte en parts ». Stage de combat de localité niveau 1 — « Des yeux dans le dos ». (...)
Bonus : lorsqu’il effectue un jet d’Instinct de Flic, le personnage a désormais le droit d’utiliser ses points d’adrénaline (un point par jet, sauf capacité spéciale autorisant plus). Capacités spéciale(s) : Planification : si le joueur a correctement planifié son intervention — il a dressé un plan et mis en oeuvre les notions exposées dans « Planifier votre action » —, son personnage gagne, pour la durée de l’intervention, un point d’ancienneté. Ce point peut être dépensé par le personnage luimême ou transféré à un autre personnage selon les règles habituelles. Mouvement tactique : si le joueur a correctement planifié son intervention — il a dressé un plan et mis en oeuvre les notions exposées dans « Planifier votre action » —, son personnage gagne, pour la durée de l’intervention, un point d’adrénaline. Ce point peut être dépensé par le personnage lui-même ou transféré à un autre personnage selon les règles habituelles. (...)
Stage de niveau 2 : Le stagiaire s’entraîne à défoncer des portes en ne touchant QUE les cibles factices qui surgissent inopinément du décor. Caractéristique(s) et compétence(s) minimale(s) : Stage d’intervention urbaine niveau 1, Réflexes 4, Sang-froid 4, Discrétion 5 +. Possibilité de cumul : non. (...)
Ses réflexes sont mis à rude épreuve et il apprend à progresser sans prendre de balles dans le buffet. Caractéristique(s) et compétence(s) minimale(s) : Stage d’intervention urbaine niveau 2, Instinct de flic 4+, Tir en rafales (armes d’épaule) 4+. Possibilité de cumul : non. Bonus : – Capacités spéciale(s) : Slice the pie : lorsqu’il est dans une zone d’intervention clairement définie (cela ne s’applique pas si le personnage n’est pas prêt au combat), le stagiaire est difficilement surpris par un adversaire. Au début d’un combat, s’il devait être surpris totalement, il n’est que surpris partiellement (Cf. COPS, pilote p. 131) ; s’il devait être surpris partiellement, il n’est pas surpris. Lors d’un combat, il peut aussi choisir son attitude après que tous les autres protagonistes du combat ont choisi la leur. (...)