JdRP Aides de Jeu : Hollywood by night
Ah Hollywood ! L’évocation de ce lieu mythique a toujours été pour les habitants du monde entier synonyme de cinéma, de magie, de grandes stars aux tenues excentriques et à la vie tumultueuse, d’Oscars, de limousines et j’en passe. (...)
Mais depuis que les grands studios ont déménagé vers Burbank ou Palm Spring ou la fiscalité devait être plus attractive et les cieux plus cléments, on peut dire qu’Hollywood n’est plus du tout la même ville. Bien sur, de jour c’est un vrai nid à touristes avec visites des anciens studios, rencontres avec des clones de stars, et reconstitutions holographiques de quelques grands films. (...)
Quand la nuit « verte » est bien installée et que les portails de sécurités électrifiés disposés tout le long des rues secondaires sont fermés, alors le quartier s’anime, des malades en tous genres rôdent sous le couvert de l’obscurité et les derniers habitants officiels, eux, se barricadent et prient très fort… 1- C’est ainsi que cela commence : Quand on parle d’Hollywood, il y a une question qui et sur toutes les lèvres : Comment en est-on arrivé la ? La réponse est comme souvent à la fois simple et complexe, veuillez me suivre, par ici la visite…. (...)
Si des milliers de californiens décidèrent de converger vers des horizons moins dangereux, des milliers d’américains et bien d’autres décidèrent de s’établir en Californie, bien décidés à ne pas manquer le Big One, le cataclysme qui les engloutira tous et leur apportera l’illumination ou quelque chose dans ce goût la. (...)
Les voies du mysticisme sont impénétrables et dans ces milliers de citoyens déchaînés, un bon nombre était passablement allumé, par la drogue, l’alcool, un cocktail des deux ou bien simplement allumé tout court. Un des points de rencontres principal de ces joyeux lurons a très vite été le joyaux de la Californie, celui qui a fait connaître l’état dans le monde entier et bien plus (bah oui avec les découvertes de Seti…non…dommage), je veux bien sur parler d’Hollywood. La municipalité eue beau protester, envoyer la « troupe », les arrivants avaient décidés de planter leurs tentes ici, tel les pionniers des années 1800, et étaient décidés à lutter becs et ongles contre ces empêcheurs de tourner en rond. Sans être un grand prophète on se doute bien que la criminalité fit un bond spectaculaire, à peine jugulée par des forces de polices peu habituées à ce genre de débordements (drogue, sexe, violence, meurtres…). Hollywood ressemblait ainsi de plus en plus à un bidonville du tiers monde couronné de majestueux bâtiments de pierre, avec une « Allée au étoiles » qui sentait bon l’urine et la crasse. Le comté de LA soutenu par le gouverneur de Californie décida que ces gens avaient parfaitement leur place ici, que la Californie devait l’hospitalité à ces personnes, et que ce problème de cohabitation serait temporaire, cette nouvelle population se diffuserait d’elle même dans le reste de l’état (chose qui se vérifiera en grande partie par la suite). Le calcul du gouverneur de Californie et du maire de LA était simple, après l’hémorragie de 2018 (300.000 personnes dont un bon nombre étaient assez fortunés ont quitté la Californie), l’accueil de nouveaux venu n’était pas du luxe. En effet ces milliers de personnes devaient manger, se loger, et pour cela offrir leur force de travail à de « gentilles » entreprises. Tous ces nouveaux citoyens paieront des impôts remboursant ainsi une part des milliards de dollars de dettes qu’a causé le séisme à l’Etat. (...)
Malgré les pressions des studios de cinémas, pour qui ce rassemblement sauvage ruinait l’image de marque de « rêve » de la ville, la Californie resta intraitable, le maire d’Hollywood jeta l’éponge, et les studios déjà échaudés par le prix des impôts jugé trop élevé firent de même et migrèrent peu à peu vers Burbank et Palm Spring ; et la c’est le drame, la ville se désertifie de plus en plus, et est progressivement abandonnée par l’ « upper middle-class ». Le soir, elle devient le repère de gangs afro-américains ou latinos, de dealers travaillant en freelance, de putes bon marchés aux tenues criardes, bref un quartier bien sympathique. (...)
Déjà le quartier fait parler de lui dans les journaux, pour sa dépravation, sa violence, et ses meurtres étranges et abominables. A la veille de la sécession de 2026, il ne reste plus que 30.000 personnes déclarées à Hollywood, et si ce qui s’est passé pendant les années précédentes pouvait être considéré par les habitants comme une très mauvaise passe, la suite sera pour ces derniers résistants un véritable cauchemar, et ceci à deux pas des beaux quartiers. Le Little One a de plus mis hors d’usage une grande partie du métro angelino. A la base, le métro est un des endroits les plus sur en cas de tremblement de terre. Mais l’attribution de marchés au plus offrant (en terme de prix comme de pots de vins) fait que dans un souci d’économie, le béton utilisé contient un peu plus de sable qu’il ne le devrais et forcément en cas de coup dur, la faiblesse de la construction est criante. Après le Little One, les parties souterraines du métro de Los Angeles sont jugées sinistrées et le principe de précaution imposa la fermeture de ce dernier. (...)
Alors que l’on pense à mobiliser des fonds pour reconstruire les quelques lignes que compte LA, débarque la nanotechnologie et ses promesses de construction pour un moindre coût. En 2020, la décision de creuser un nouveau métro en parallèle des anciennes lignes est prise. C’est la société Cortez Corp qui rafle le marché, au cours de tractations plutôt opaques. (...)
La Cortez Corp, spécialiste en excavations en tous genres, est responsable de plusieurs catastrophes écologiques, la plus célèbres a eu lieu dans la Cordillère des Andes qui est désormais percées de part en part et à grande échelle victime de chercheurs de métaux précieux à l’appétit féroce. Il ne faudra que trois ans pour creuser et aménager le métro, ce temps record n’a été permis que grâce à la nanotechnologie et aux nouvelles techniques de forages. (...)
Il était une fois en Amérique : En 2027 était voté la loi Hornet permettant aux Unionistes victimes de discriminations liées aux préférences sexuelles de trouver asile légalement dans la république de Californie. Cette loi généreuse mais à double tranchant n’a pas tardé à être exploitée par de fourbes et vils individus appartenant aux hautes sphères du pouvoir Unioniste. (...)
Le principe de cette opération nom de code « CrazyCastro» (CC) est de profiter de la générosité de la loi Hornet pour balancer tout ce que l’Union compte de psychopathes, maniaques sexuels, sectateurs en mal de chair humaine, zombies cramés par la drogue, et j’en passe, sur la Californie avec un traitement de faveur pour Hollywood, déjà bien gangrené par le précédent arrivage. Bien sur, tous ces criminels sont fichés comme des homosexuels, bisexuels, des déviants qui refusent le saint mariage et les bonnes moeurs, oui ma bonne dame ! Une partie de ces détraqués sont briefés avant de partir, on leur inocule une puce subdermale de contrôle indétectable dernier cri pour les « corriger » en cas d’excès, puis les éléments les plus prometteurs sont formés à différentes techniques (combat, explosifs, infiltration…) et seront guidés vers certaines zones ou ils rentreront en contact avec des cellules spéciales de la CIA et ou ils devront créer leur propre mouvement en recrutant des « fidèles ». Le but de ces agents provocateurs est de déstabiliser la ville de l’intérieur et d’avoir des forces prêtes à l’emploi le moment ou l’Union voudra retrouver son bien. (...)
De plus la place est idéal pour le trafic d’arme inter-cellules, peu de flics viennent fourrer leur nez dans Hollywood la nuit tombée, on a du mal à comprendre pourquoi d’ailleurs, non pas vous ? La zone « CC 1 » est bien sur située à Hollywood, les autres zones étant situés dans deux autres villes Californiennes. Ce plan eu très vite beaucoup de succès et d’autres malades venant de Californie se joignirent spontanément à cette joyeuse bande. Les « natifs » d’Hollywood eux n’eurent comme choix que de déguerpir ou bien à de se faire désosser par la première secte cannibale venue. Seul les plus forts sont restés, les plus tarés bien sur ! Hollywood est redevenu en quelque sorte le phare de Los Angeles, mais un phare à la flamme sombre et gluante attirant tout ce que les alentours compte de malades, de tarés, un peu comme les papillons avec une lampe halogène. Forcément les bestioles se crament les ailes de temps en temps ou restent grillées comme des connes, mais le pouvoir de la flamme les attirent toujours de plus en plus. 2- Un petit état des lieux : On peut globalement classer les habitants d’Hollywood en trois catégories : - Les prédateurs « made in Cia » En gros ceux qui bossent pour l’Union et pour le plan cité plus haut. On compte dans cette catégorie aussi bien les agents de la Cia opérant en cellules, que leurs minions dérangés du bulbes qui font souvent offices de chefs d’équipe, c'est-à-dire pour utiliser un vocabulaire plus précis qu’ils sont gourous, chef de meutes, maîtres du mal, grand équarisseur céleste… A vous de compléter. Les relations avec les autres prédateurs sont variables mais souvent tout cela fini en règlements de comptes. - Les prédateurs « indépendants » Ces gus sont soient la lie des derniers mystiques venus en Californie vivre le Big One, soit des êtres à l’esprit torturés venu chercher ici un lieu ou leurs instincts primaires seront libres de toutes contraintes, ou ils pourront vivre leurs croyances sans finir devant un tribunal pour « assassinat ». Malgré la présence de quelques tueurs en série dans le quartier, il vaut mieux être en groupe pour ne pas finir découpé en rondelles. Certains prédateurs de la nuit ont appris à leur dépend qu’il ne faut pas grand-chose pour passer de l’état de chasseur à celui de gibier. (...)
Les autres victimes appartiennent à un groupe plus hétéroclite composé entre autre de proies rapportés d’autres quartiers pour consommation au sein de sa secte, (Nous tenons là le concept de « proie à emporter » héhé), de concurrents malheureux du Hollywood 500, de touristes perdus ne lisant pas l’anglais, d’amateurs de sensations fortes pour qui l’expérience dépasse de loin ce qu’ils avaient imaginés, de justiciers à la Charles Bronson qui auraient bien fait d’être un peut moins cow-boys et un peu plus intelligents et peut être un jour de Cops intrépides possédant je l’espère une haute valeur en athlétisme, au minimum…On ne s’attardera pas sur cette catégorie tant elle est « variée ». Au service de l’Union : Il faut tout d’abord bien différencier ici les agents de terrains de la Cia proprement dit de leurs « créatures » et différencier ces « créatures » de leurs propres pantins. (...)
On est ici dans une pyramide de pouvoir bien établie ou les chefs connaissent bien leurs subordonnées mais ou le contraire est beaucoup moins vrai. Les agents de la Cia sont au nombre de 10 dont un agent de liaison qui fait office de responsable de la zone CC 1.Ces agents arborent un signe distinctif commun à savoir un cercle blanc sourdement lumineux épinglé au revers de la veste. (...)
Les gardes du corps provenant des prisons de l’Union sont fidèles à leurs maîtres, ils portent tous, de plus, la puce subdermale de contrôle qui permet au possesseur du module de commandement de stopper ou de tuer une recrue jugée peu fiable. Les operatives de la Cia ont surtout sous leurs ordres un ou deux malades formés (comprendre déformés) spécialement pour des opérations subversives et d’enrôlement de masse. Ces leaders qui prennent plus tard le titre de gourou, chef, maître, se charge d’accomplir l’agenda secret de leurs supérieurs en évitant d’attirer l’attention de leurs « suivants ». (...)
Ils recrutent des éléments pour leur groupe, protègent certains endroits, patrouillent dans les rues, le métro etc. En gros ils jouent un rôle et beaucoup ne croiraient pas aux salades qu’ils débitent à longueur de nuit si ils n’étaient pas gavés jusqu'à la moelle d’une nouvelle drogue expérimentale sortie tout droit des laboratoires militaires de biotechnologie de l’Union. Cette drogue se nomme « Good Citizen », véritable pionnière des drogues de contrôles à grande échelle que l’on pourra retrouver dans toute la chaîne alimentaire américaine et que l’on activera via Fox news ou un autre channel unioniste docile (c’est déjà fait, mince alors). Pour faire simple, avec un peu de matériel adapté, le sujet absorbant le produit croit à tout ce que vous allez lui raconter. (...)
Bien sur ce n’est que de la théorie, dans la pratique le sujet croit en grande partie les affirmations proférées, mais la drogue le pousse souvent à certaines réactions psychotiques voir autodestructrices, la puce de contrôle n’est pas superflue dans cette situation. (...)
Ils accompagnent leurs leaders partout ou celui la a décidé d’aller, ne posent pas de questions sur leurs étranges faits et gestes, tant qu’il y a de l’humain au menu bien évidemment. Ce groupement « Cia » n’excède guère les 150 personnes, mais il monte lentement en puissance par l’ajout progressif de nouveaux adeptes. Toutes les pertes sont remplacées soit dans le bassin de malades qu’ils ont à leur disposition, soit directement par l’importation de nouvelles bêtes de compétitions venant de l’Union. La lutte territorial et la présence de groupes instables et hostiles conduit à des pertes assez importantes même parmi les agents. Pour préserver le secret de l’existence de la cellule, il est interdit d’attaquer en masse les personnes hors du quartier la nuit, de grimper sur les freeways grillagées qui passent au dessus et en dessous du quartier, ainsi que de dégrader les studio-musées. (...)
Pour les leaders et les suivants cela varie grandement, certains dorment dans les égouts ou dans d’ancienne rames de métro désaffectées à côté d’autres groupes de malades, d’autres ont une vie au grand air tout à fait normal etc. Quelques personnage et groupes de cette mouvance : - Andy Galbraith dit « Le capitaine », chef de liaison de la zone CC1 : Andy était capitaine dans les forces spéciales et a servi sous les ordres du colonel Starck. Ce dernier pour le plan « CrazyCastro » a tout de suite proposé son ancien officier préféré, réputé intelligent et impitoyable. Cette réputation n’est malheureusement pas usurpée et le capitaine Galbraith s’est révélé être un petit génie de la guerre et la mise en place d’un climat insurrectionnel a tout d’un jeu d’enfant pour lui. Il a choisi ses hommes personnellement, leur détaillant la nature de leurs futures missions, les sacrifices à consentir, ainsi que le but final du plan. Il a aussi choisi les leaders attribués à ses agents arrivant assez étrangement à compléter les « couples » de sorte qu’il règne une certaine émulation entre les individus. (...)
En effet, il a passé de nombreux pactes avec pas mal de meutes extérieures à son organisation, des accords de libre circulation, de non-agressions, parfois d’alliance avec les plus fiables. Son secret, la drogue, qu’il distribue comme des bonbons à tous ses nouveaux amis. La caractéristique de cette dernière, un haut degré d’addiction et des effets qui ne sont pas sans rappeler le Sejo 17 en moins fort bien évidemment. (...)
Il est aussi en train de devenir un grand gourou respecté ou craint de tous, on vient lui demander conseil, appuie… L’Union est t’elle en train de gagner son pari concernant Hollywood ? Justement, rien n’est moins sur, et ceci tient à la personnalité de Galbraith, qui est certes un excellent agent, mais qui a une haine féroce de ce qu’est devenu son pays, une dictature raciste et bigote déguisée en démocratie. Un jour sa conscience prendra peut être le pas sur son sens du devoir, et ce jour la, la Californie aura trouvé un allié de poids. Voici quelques exemples des groupes « Cia » parmi les plus influents : - Les démons de Jason: Cette joyeuse bande de six timbrés qui ont tous abusés de la drogue et des films d’horreurs se complaisent à faire régner la terreur dans Hollywood, tronçonneuse, épée et Hellfire en main, armure corporel d’apparence noire et rouge et bien sur le masque de Jason sur le visage (celui de Vendredi 13). Ils compensent leur faible nombre par un fanatisme sans borne et quelques atouts non négligeables. Pour commencer, cette bande avait pour but initial de servir de force de frappe pour les groupes « Cia » menacés dans leur territoire. On envoyait la bande à Jason solder les comptes, et les affaires pouvaient continuer paisiblement. Puis Frank « Jason » Esposito, le leader, eu une idée géniale, celle de devenir une vraie légende urbaine. En effet, les comparses sont depuis quelques temps l’objet d’une dévotion d’un genre bien particulier. Certains disent qu’ils sont des démons échappés de l’Enfer venus sur Terre pour punir les humains, pauvres pécheurs, et que se mettre en travers de leur route n’est que pure folie. D’autres prétendent qu’ils sont immortels, que les balles ne les atteignent pas, ou pire que même au sol percé de nombreuses fois ils se relèvent ! Sous cette apparence fantastique se cache une vérité beaucoup plus simple, Jason a demandé de manière fort élégante à Galbraith de pouvoir avoir accès à des protections derniers cris avec nanopatchs intégrés. Trouvant l’idée séduisante et originale, le capitaine accepta, et depuis, Jason fait régner à la fois crainte et admiration. Le groupe de Jason, quand il n’est pas assigné à une mission de choc, patrouille aux marches du quartier ainsi que dans le réseau métro/égout. Certaines personnes qui n’auraient pas du se trouver la, journalistes, curieux, et même flics, ont du comprendre au moment de se faire découper que la vie réserve beaucoup de surprises et que la mort en est une ! - Les Mad Greensters: Menés par un leader feu follet connaissant comme sa poche les zones recouvertes par le gob, les 10 sympathiques bouffe-gob qui composent les Mad Greensters évoluent dans un très vaste périmètre allant des abords de Downtown à Santa Monica et ceci sans jamais quitter la zone « verte ». Habillés de loques, sortes de grands ponchos grisâtres, et protégés par un masque anti-pollution, les Mad Greensters se font une joie de rançonner, tabasser, et enlever les proies trouvées dans leur zone de prospection. Une fois ramenées dans leur repaire, les victimes sont torturées, démantibulées, concassées, bref, que des choses joyeuses très pratiques pour vous refaire un papier peint en rouge. Souvent, les proies sont données à d’autres groupes très friand de chair fraîche et vivante. Les Mad Greensters achètent ici le droit de circuler librement sans craindre d’attaques des autres bandes, bien que ceci ne soit pas toujours vrai. Passé ces activités recréatrices, les Mad Greenters servent à la cellule CC1 comme éclaireurs et agents de renseignement de terrain. Quand ces derniers croisent une ou plusieurs personnes suspectes dans la zone d’Hollywood, soient ils règlent le problème eux-mêmes soient ils préviennent le « central » qui enverra sûrement Jason et ses comparses. Todd Hendrixson, leader du groupe, a créé un culte appelé la Lune Verte. Ce culte a pour dogme principal que seul les créatures évoluant dans la « nuit verte » méritent de vivre, les autres doivent être sacrifiés à la Lune Verte, leur mère protectrice. Au départ totalement conscient que ce culte n’était qu’une vaste supercherie, Todd, après quelques cachets de Good Citizen, commence de plus en plus à croire en son rôle de guide spirituel, et il fait preuve d’un zèle croissant à accomplir sa tâche, ce qui fait de lui un élément très apprécié de ses supérieurs. (...)
Ces dingues comptant parmi les moins dangereux ne sont que peu armés, ils ne croient pas en la violence systématique. En fait personnes dans Hollywood ne les attaques, ils jouissent d’un grand respect auprès de la communauté nocturne et pour cause, c’est eux qui creusent le réseau de galeries présent sous le quartier. (...)
L’opération se déroula merveilleusement bien, et dès le lendemain, après une bonne cure de Good Citizen, tout le monde se mis à l’ouvrage. Depuis, des kilomètres de tunnels, galeries, grottes, caches ont été creusés sous Hollywood pour faire la jonction avec les parties désaffectées du métro (voir plus loin). Les collines d’Hollywood ont été méticuleusement creusées, et ceci dans toutes les directions.... Certaines parties sont de véritables oeuvres d’art, le sol a été sculpté, ciselé, des autels dressés… Parfois la mairie de LA perçoit d’étranges ondes sismiques sur ses instruments de contrôle, mais avec le temps elle n’y fait plus attention. Galbraith a tout de suite trouvé un but à ces tunnels, pour l’évacuation du trop plein de cadavres qui jonchent Hollywood et qui doivent être expédiés ailleurs, et surtout pour la mobilité de la faune d’Hollywood qui doit pouvoir fuir les lieux sans accroc, quand l’aube arrive. Born to be wild…and mad : Si l’Union a été la véritable instigatrice du grand foutoir d’Hollywood, ses agents et recrues ne constituent pas la majorité de la faune locale. En effet il zone dans Hollywood à peu près 700 personnes régulières (en légère mais constante augmentation) plus un nombre très important d’occasionnels qui ne cherche ici qu’une planque. Ils traînent leurs sales pattes soit à la surface soit dans les kilomètres de boyaux/métro/égout creusés sous Hollywood. Ces malades sont constitués des lambeaux des « adorateurs » du Big One, de cinglés de l’Union, mais surtout de nouveau venus attirés par la liberté et la quasi impunité qu’offre cette espace. On trouve de tout dans cette catégorie, sectateurs croyants à l’Apocalypse proche, échappés de l’asile aux idées bien tordues, groupes sataniques aux moeurs cannibales, meutes adorant la violence, psychopathes solitaires chassant un gibier dangereux… Une véritable société parallèle formée de psychopathes est né et se développe tous les soirs le temps de quelques heures. Ceci étant dit, cette « société » obéit à plusieurs règles, la loi du plus fort, un instinct grégaire très développé est donc plus que conseillé, et la loi de du secret. Cette dernière loi est un accord plus ou moins tacite imposé par Galbraith à tous les arrivants. Il ne doit rien rester le lendemain qui puisse permettre de menacer leur mode de vie. En fait il peut bien y avoir quelques cadavres histoire de perpétuer la mystique du quartier, mais guère plus. (...)
Cette loi du secret impose aussi de ne pas lancer d’attaques majeures sur d’autres quartiers à partir d’Hollywood. On a bien évidemment le droit d’aller se ravitailler en victimes dans un quartier pourri, ne serait ce que pour pratiquer ses rituels, mais il ne faut pas que ceci ne devienne trop évident ou effectué trop souvent, l’utilisation du système de galeries souterraines est très conseillé pour ce genre de courses. (...)
Dans le même ordre d’idée, en cas de descente massive de la police, il faut se replier et attendre de jours meilleurs. Assez étrangement cette loi du secret est très respectée. Bien sur certains groupes la refuse et finissent souvent par se retrouver en fasse de Jason et sa bandes ou d’autres groupes non affiliés soucieux de leur bien-être. Les groupes rodant dans Hollywood sont souvent de taille assez limitée, la moyenne étant de dix personnes, et si des groupes pacifiques ont existés dans le passé, seul les plus violents sont restés. Certains groupes sont plus importants, plus puissants, mais un certain équilibre règne. Au quotidien, la vie se rythme par la chasse faites aux autres groupes pour agrandir son territoire ou/et ramener des proies captives, à la défense de sonbloc ou batiment, à la célébration de son culte si il y en a un, à la recherche de proies et de ravitaillement à l’extérieur de temps en temps, mais aussi à des activité ludiques tel qu’essayer d’attraper/étriper les concurrents du Hollywood 500. La vie n’est pas facile après que le soleil se couche, et rares sont les nuits ou le sang ne coule pas dans les rangs de ces « aimables » organisations, leur imposant un turn-over assez important. Les groupes évoluant dans les souterrains ont plutôt tendance à être sédentaires, les groupes de surfaces se dissolvent souvent dans les nombreux quartiers pourris de LA pour se reposer ou y vivre une autre vie le temps de la journée. Le niveau d’armement lui aussi varie grandement, on va de la possession de Pm ou de fusil à pompes pour les plus évolués, a la détention de couteaux , machettes, crocs de bouchers pour les amoureux du close combat. Voici ici quelques groupes, organisations ou timbrés solitaires parmi les plus célèbres, atypiques ou hauts en couleur que compte le quartier d’Hollywood : - Gecko et sa bande : Plus besoin de présenter cette charmante compagnie (voir Gangsta Paradise p103) - Le Roi des singes : Lui et sa clique évoluent comme des poissons dans l’eau dans ce coupe-gorge sale qu’est Hollywood. Bizarrement personne ne les attaques, comme tétanisés par une profonde et viscérale crainte emplie d’une certaine dévotion. Le Roi des singes est au courant des machinations de la Cia, mais pour l’instant il ne fait rien. La seule rencontre qu’il a eu avec Galbraith s’est soldé par une seule phrase « l’Etre en vous se révèlera le moment venu ». Galbraith a de plus mystérieusement demandé à ses hommes de ne rien tenter contre le Roi et ses disciples sous peine de mort. Mais pourquoi ? (pour le reste voir Amitiés de Los Angeles et Les affranchis) - Les Cow-boys : John Wayne et ses quatre potes (Ronald Reagan, Arnold Schwarzenegger, Mel Gibson et Will Smith) font régner la terreur sur le bâtiment qu’ils « possèdent » ainsi que sur les blocs alentours. Enfin si j’étais honnête, je devrais plutôt vous parler de leurs clones. En effet le jour, tout ce petit monde travail au Hollywood Live Double Park comme sosies. La journée ils font le bonheur des parents et de leurs enfants venus voir des légendes du cinéma plus vraies que nature et ainsi ils pourront montrer à leurs familles aux yeux ébahies les magnifiques photos (15$ pièces) qu’il ont pu faire avec leur stars préférées. Le soir, plutôt que de rentrer chacun chez soi, ces messieurs entre dans un trip « justicier de l’ouest ». Il faut dire que le mélange alcool/acides maisons y est pour beaucoup. (...)
Caches poussière sur les épaules, Stentson vissés sur le crâne, Winchester vintage dans les pognes, Colt à barillets, on ne rigole pas avec ces loustics, ils sont dangereux, allumés, et ont leur propre conception de la justice. Wayne est le chef de cette bande. D’ailleurs cet alcoolique qui boit pour oublier qu’il se pique et qui se pique pour oublier qu’il picole a descendu dernièrement Bruce Willis qui contestait son autorité. (...)
- Les Chacals : C’est sous le nom de ce mythique animal à l’haleine soit disant si prenante, que ce groupe s’est constitué. C’est une bande de 15 personnes sans foi ni lois sauf celle du profit et de l’expansion. Mais plutôt que de s’étendre territorialement, les Chacals veulent le faire par un commerce de « services » adapté au quartier. Son chef Drew Carter, n’est autre que l’organisateur du fameux Hollywood 500. Par l’organisation de cette course et les paris qu’elle engendre, ajouté au commerce de produits de l’extérieurs nécessaires aux semi sédentaires des tunnels, Drew pense bien pouvoir un jour se payer une vie de luxe à l’extérieur du quartier, ou mieux contrôler celui-ci. Le concept du Hollywood 500 est assez simple, vous avez des voitures aux couleurs criardes munies de pare-chocs surdimensionnés et de grilles à la place des vitres. (...)
Evidemment, si il n’y avait que cela, ce ne serait pas bien drôle, alors pour allonger la sauce, tous les groupes d’Hollywood sont conviés à cette « kermesse », chacun peut déposer sa petite barricade sur la route, et tendre une embuscade à un infortuné pilote, le tout dans la joie et la bonne humeur. Pendant cet événement qui arrive six fois par ans règne une trêve entre chaque bandes, réunies pour l’occasion autour de paris en espèces ou en bien. (...)
Cette trêve existe beaucoup moins en fin de course, l’alcool et les drogues bas de gammes aidant, les vieux réflexes ressurgissent. Au cours du Hollywood 500, on peut parier sur le vainqueur de la course, le nombre de pilotes morts, l’endroit ou une voiture sera incendiée, sur le nombre de tours que fera un concurrent avant de finir sauvagement débité sous le coup de dizaines de machettes et même sur le groupe jugé le plus combatif du soir. (...)
Maintenant, devinez dans cette affaire qui prend les paris, organise la course, ravitaille en dope ou en alcool les malades se pressant aux quatre coins des rues et touche le pactole à la fin de la nuit ? Drew et ses Chacals bien sur ! (...)
C’est à cette occasion aussi que Drew Carter achète ses protections dans le quartier, histoire d’éviter de se battre pour gagner le droit de circuler librement. Il a aussi les moyens d’acheter le soutient d’un ou deux groupes en cas de guerre de territoires ce qui est loin d’être négligeable. Les Chacals tentent aussi de s’imposer sur ce micro-marché qu’est Hollywood, en vendant toutes sortes de choses achetées à l’extérieur (bouffe, dope, armes…) à des prix raisonnables. Mais la, le succès est beaucoup moins au rendez vous, c’est juste rentable, les bandes, meutes et autre sectes défendent jalousement leur indépendance. (...)
Après une tournée triomphale en Colombie, au Panama, en Honduras et au Mexique avec à son compteur plus de cent victimes (dont un général américain, pas mal d’officiers ainsi que des pontes de différents cartels de la drogue) voila que débarque en Californie la Mort silencieuse pour une tournée qui s’annonce prolifique. Pourtant rien ne prédestinait Esteban Vasquez , pauvre péon cultivant la coca dans les hauts plateaux Colombien, à devenir un tueur en série. (...)
Dès lors, Esteban décida de ne pas rentrer voir ses chefs et de profiter de son nouveau don, c’était il y a quelques mois et depuis la drogue agie toujours ! Pour être un peu plus technique, la drogue ingérée est une variante expérimentale du Sejo 17 « Prédator ». Mais pour une raison inconnue, malgré le temps, elle semble toujours agir sur le sujet. (...)
Ceci permet à Esteban de continuer sa folle chasse à travers les pays avec à ses trousses plusieurs escuadradores colombiens désireux de récupérer cette petite merveille qu’ils ont créé, sans succès jusqu'à maintenant et avec de lourdes pertes. Hollywood est une bonne planque, et même l’hostilité des lieux n’est pas une menace pour la Mort silencieuse, en tous cas c’est ce qu’elle pense. (...)
Riche, beaux, racistes, drogués, voila un mélange explosif qui n’a pas tardé à exploser. Ils ont décidé de nettoyer LA et la Californie de la « racaille » qui mène leur beau pays à sa perte. Racaille pour eux rime avec noir, chicano, communiste (Compagnons en fait) démocrates etc. (...)
Ils se sont d’abord fait la main sur quelques pauvres gangs afro-américains et latinos de East LA puis ils décidèrent de passer à la vitesse supérieure : Triompher la ou la police n’a pas réussi. Entre South Central, Skid Row et Hollywood c’est Hollywood qui fut choisi , entre autre pour le mystère qui entoure le quartier et pour son exotisme, les deux premiers quartier étant jugés trop conventionnels pour leurs esprit supérieurs. Premier soir, les quatre amis équipés comme des « spec ops » entrent dans le quartier. (...)
Depuis ce jour, les trois individus restant consomment de l’Ice comme des bonbons et partent en guerre une fois par semaine pour venger Jimmy, martyr de la cause. J’en connais certains un jour qui vont se régaler … - Seigneurs des égouts: Cette bande de malades totalement incontrôlables sont les nouveaux venus dans ce zoo urbain qu’est Hollywood. Personne ne sait d’où ils viennent, personne ne connaît leur nombre exact, personnes ne sait pourquoi ils sont si méchants. Tout ce que l’on sait d’eux c’est qu’ils ont délogés plusieurs groupes vivant dans les égouts sous Hollywood et ailleurs dans LA et qu’ils sont méchamment ravagés du bulbe. La nuit, dans le quartier ils lancent des attaques éclair, sortent par les bouches d’égouts, attrapent leurs proies, et repartent vers leurs repaires. On ne retrouve des infortunées victimes que les os et les habits. Pour le reste ils n’ont aucun contact avec les autres bandes d’Hollywood et ont récemment attaqué un groupe « CIA » tuant plusieurs de ses membres. Ils sont une menace pour la loi du secret, et il va arriver un jour ou une grande dératisation sera lancée. Pourtant certains disent qu’ils auraient une base de repli dans SubLAX, affaire à suivre… 3- Mais que fait la police : Dire qu’elle ne fait rien n’est pas tout à fait exact. De temps en tant un raid est lancé, mais il s’est toujours couronné d’un lamentable échec. Les groupes du quartiers, bien que tous atteints du cerveau, ne le sont pas assez pour aller charger les Wolverines et les voitures blindées du LAPD. (...)