JdRP Scénarios : La Saison des Cendres ép. 2 : Terres de Feu (1/2)
(...) Cette scène doit devenir un moment clef de la campagne, définissant l’action de l’équipe des PJ comme une croisade contre la corruption au sein du complexe militaro-industriel américain… WASHINGTON, ETAT DU MARYLAND, DISTRICT DE COLUMBIA. JEUDI 1er AVRIL 2001, dans l’après-midi. Les PJ sont au Capitole, siège du congrès américain. RAYMOND HARRYHAUSEN, procureur de l’Etat de WASHINGTON et chef de la « Task Force » regroupant les PJ (la J.E.T. : « Judgment Enforcement Team »= équipe équivalent aux « Incorruptibles » travaillant sur dossier ou sur le terrain et luttant contre le crime à grande échelle dans les administrations et grandes compagnies) vient d’y tenir un réquisitoire (à l’abri des médias et du public) contre IBM et les activités de cette grande firme multinationale durant la seconde guerre mondiale, en s’appuyant sur le dossier et les preuves réunies par les PJ (voir scénario n°1 : LA SAISON DES CENDRES – L’ANNEE DE PLOMB). Evidemment, RAYMOND HARRYHAUSEN a tenté de porter le débat sur les activités occultes actuelles de la firme, relatant « le fichage supposé de certaines populations à leur insu. (...)
» Suite à ces révélations, et également suite à la pression médiatique provoquée par la sortie en février 2001 de l’ouvrage « IBM et l’Holocauste » par EDWIN BLACK, les sénateurs ont décidé de soumettre le dossier à une commission sénatoriale dirigée par ALBERTO GONZALES (présent lors du réquisitoire), chef des services juridiques de la MAISON BLANCHE et membre de la Cour Suprême du TEXAS (voir le scénario « LA SOMME DE TOUTES LES PEURS »). Le Directeur Adjoint du FBI Walter S. (...)
Tous ces spectateurs sont assis sur des rangées de chaises derrières les PJ, alors qu’eux-mêmes et RAYMOND HARRYHAUSEN sont assis sur des chaises avec une petite table en avant, juste sous le podium sur lequel trônent les sénateurs, attablés derrière un immense bureau et encadrant ALBERTO GONZALES. Lors de certains échanges entre les PJ et les sénateurs, des hommes en costumes sombres apportent ou emportent de petits billets provenant ou à destination des sénateurs, ce qui peut titiller les PJ sans qu’ils sachent ce qui se trame. Les PJ, en costumes d’apparat (et désarmés, bien sûr), se sentiront dans un autre monde, dans cet univers aux proportions majestueuses, dans ces bâtiments de marbre blanc et sombres, le drapeau américain trônant partout. La majesté des lieux devrait les écraser, ainsi que cette ambiance, décrite plus haut, particulièrement étrange et ouatée. Plusieurs « sages » sénateurs, aux cheveux grisonnants et vêtus de costumes stricts, vont questionner les PJ sous la houlette d’ALBERTO GONZALES lui-même, cherchant à avoir leurs sentiments profonds sur cette affaire. Ces questions sont officielles, et dûment reportées par divers greffiers. Les sénateurs sont extrêmement sévères quant à cette affaire, et poussent les PJ à citer des noms, des preuves, des faits, des dates, des lieux… Evidemment, si les PJ sont incapables de fournir des informations aussi précises, les sénateurs leur couperont la parole avant de passer au suivant. Certaines déclarations des PJ provoqueront des remous dans l’assemblée, obligeant les sénateurs à réclamer le silence sous peine de reporter les délibérations. Cette commission sénatoriale, représentée par ALBERTO GONZALES, a demandé à la J.E.T. un complément d’informations, et une réunion future aura lieu lorsque de nouvelles preuves auront été amassées. (...)
C’est donc une semi-victoire, ou un semi-échec en fonction des points de vue… Tant que les activités occultes d’IBM ne seront pas mis en évidence, aucune action en justice ne sera mise en oeuvre. En ce qui concerne les activités antérieures de la firme, ALBERTO GONZALES à jugé que « Le public et l’histoire se feraient leur propre opinion, sans qu’il soit nécessaire pour le gouvernement de fragiliser l’un des plus grand groupe multinational des Etats-Unis, ambassadeur des nouvelles technologies sur toute la planète. »… Au final, ALBERTO GONZALES met fin à la séance en expliquant aux PJ et à RAYMOND HARRYHAUSEN qu’ils mettent en péril leur carrière à poursuivre des chimères, et qu’il vaudrait mieux pour eux et pour la sûreté de l’Etat qu’ils appuient leurs accusations par des preuves concrètes, sous peine de passer eux mêmes devant une commission sénatoriale pour avoir mis en doute certaines institutions du pays… Sur ce, les PJ et RAYMOND HARRYHAUSEN sortiront du Capitole par la grande porte, en même temps que nombre des spectateurs influents, qu’ils soient connus ou non, certains d’entre eux les dévisageant avec un air grave… LE CAPITOLE : Le bâtiment du Capitole des Etats-Unis est bâti sur une petite colline à l'extrémité est de la Mall. C'est un superbe édifice blanc d'architecture néo-classique grecque avec une grande coupole centrale, des colonnades, un majestueux escalier et deux ailes. Dans l'aile sud est domiciliée la chambre des représentants des Etats-Unis et dans l'aile nord le sénat. (...)
Vous pouvez visiter les salles de session de la chambre des représentants et du sénat quand elles sont vides et même observer les séances depuis la galerie des spectateurs: Note : La séance s’est tenue à huis clos loin des regards du public, dans une salle annexe à la chambre du Congrès. PREMIERE SCENE : LE TIREUR ISOLE. Le ciel est magnifiquement dégagé mais il fait un froid sec assez vivifiant, une couche de neige assez inhabituelle en cette saison recouvrant la ville. Alors que les PJ et Raymond Harryhausen discutent sur le parvis du Capitole avant de se séparer, plusieurs coups de feux claquent à quelques centaines de mètres, dans diverses directions et apparemment au hasard. (...)
D’autres personnes, des civils (des touristes), s’effondreront ici et la, alors que la foule, toujours importante dans le coeur historique de WASHINGTON D.C., s’égayera dans toutes les directions avec des cris de panique. Un jet en perception de difficulté moyenne permet aux PJ de localiser la provenance des tirs. Manifestement, un tireur isolé armé d’un fusil à lunette s’est positionné au sommet du Mémorial Washington, une obélisque de 185 m de hauteur, au sommet de laquelle se trouve une plate forme dominant l’intégralité du « Mall » (promenade publique au coeur de WASHINGTON). Les PJ vont devoir se déplacer sur toute la longueur du « Mall » sans se faire toucher, alors que le tireur isolé ne cesse de prendre pour cible les touristes et passant de cette promenade publique inondée de touristes. La plupart des passants se sont réfugiés à l’abri des tirs, mais nombre de touristes ou de passants sortent innocemment des différents bâtiments bordant le « Mall » sans savoir le danger qu’ils courent… Les PJ vont devoir être particulièrement rapides pour limiter les dégâts. Le monument à Washington : Le Washington Monument est la caractéristique la plus proéminente de la silhouette de DC. C'est un obélisque en marbre blanc d'une hauteur de 185 mètres (555 pieds) au sommet d'un monticule au centre de la Mall. On a la plus belle vue dessus depuis les marches du mémorial Lincoln à l'extrémité ouest de la Mall d'où on le voit son image inversée dans le bassin de réflexion. (...)
Tuyau branché: Empruntez l'escalier pour descendre du sommet et voir l'intérieur du monument ceci vous fera un bon exercice! Au sommet du Mémorial Washington, situé au milieu d’un espace totalement dégagé, les PJ vont se trouver confronté à un homme d’une quarantaine d’année, vêtu comme un « col blanc », ressemblant à un bon père de famille sans histoire. (...)
Une femme et ses jeunes enfants sont recroquevillés dans un coin de la terrasse, qui surplombe le sol de 150 m de haut. Manifestement, il s’agit de la compagne de l’un des hommes mort, mais le tireur isolé ne semble pas s’occuper d’eux. Le tireur est animé de gestes saccadés et semble hystérique, complètement halluciné, comme s’il était sous l’emprise de drogues (ce qui est le cas). Il ne répondra à aucune tentative de négociation, hurlant à qui veut l’entendre « qu’ils lui ont ordonné de faire çà », « qu’il ne peut pas lutter parce que cela fait trop mal », « qu’ils l’ont transformés en un monstre »… Quoi qu’il en soit, il ne se rendra pas et les PJ devront trouver une solution pour le neutraliser, alors qu’il n’y a que 2 moyens d’accéder à al plate forme : un escalier (bon courage !) et l’ascenseur… Profil du Tireur Isolé : For 4 Agl 3 Per 3 Int 3 Tai 4 Ref 3 Vol 3 Chance 2/12 Compétences : Combats à mains nues 3 Armes de poing (pistolet & fusil) 2 Tir en rafale 3 Furtivité 3. Talents : Résistance à la douleur, Ambidextre. Les explosifs : Le tireur porte juste suffisamment d’explosifs pour affecter une petite zone, c’est-à-dire lui-même et les personnes attenantes. (...)
Les médias et le public harcèlent le cordon de sécurité, alors que l’identité de l’inconnu est rapidement établie. Il s’agit de George Sabin, un paisible citoyen, marié et père de 2 enfants, employé dans l’administration de l’aide sociale à Washington D.C. Il réside ici même, à Washington, dans le quartier d’Arlington, situé non loin du « Mall » (on y trouve le célèbre cimetière militaire d’Arlington, cadre d’innombrables scènes de film…) George Sabin vit dans une petite maison paisible, sise dans un quartier des plus chic de la bonne société américaine. Parterre de pelouse à l’anglaise, grand garage, demeure de plein pied, etc. A l’intérieur de la demeure, les PJ découvriront les corps de la femme et des deux enfants de George Sabin, manifestement tués quelques heures auparavant, alors qu’elles rentraient de l’école, puisque leurs cartables sont encore visibles non loin. George les as manifestement exécutés de sang froid à l’arme à feu, visiblement avant de se rendre au mémorial de Washington. Dans la salle de bain, les PJ trouvent également le matériel qui lui a servit à préparer les explosifs et à se les fixer autour de la taille. Rien ne permet, dans la maison des Sabin, de faire quelque supposition que ce soit. C’est sur le lieu du travail de Sabin que les PJ trouveront des informations utiles… George Sabin était responsable de bureau à l’administration de l’aide sociale, un grand bâtiment anonyme situé à proximité du « Mall », du même style néo-classique que les constructions alentours. Manifestement, George a reçu le jour même de nombreuses visites de personnes désirant bénéficier de l’aide sociale. Parmi celles-ci, si les PJ y passent le temps nécessaire (jusqu’à la tombée de la nuit), et s’ils réussissent un jet moyen en recherches, ils découvriront sur les registres que le dernier visiteur reçu n’est pas resté plus de 2 minutes. (...)
D’après les registres, il répond au nom de Alexander Kassarov, citoyen russe fraîchement immigré de Russie, résidant dans la banlieue ouest de Washington, à proximité de Fairfax. En fait, il s’agit d’une fausse piste : si les PJ se rendent au domicile de Kassarov, ils se rendront rapidement compte que ce citoyen ordinaire, possédant une petite famille de deux enfants et une femme tout ce qu’il y a de plus charmante, s’est rendu à l’administration de l’aide sociale afin de débuter les démarches nécessaires pour s’installer dans sa nouvelle patrie. (...)
L’homme parle difficilement l’anglais, mais le domicile, remplit de cartons non déballés, confirme sa version. Il déclare être parti mécontent, parce que George Sabin l’a prestement vidé sans explication, apperemment dans un état de surexcitation manifeste, alors qu’il avait attendu 3 heures d’être reçu, et que cela faisait 3 semaines qu’il avait pris rendez-vous. C’est l’avant dernier visiteur de George Sabin qui constitue la bonne piste. Répondant, d’après les registres, au nom de Horacio Kiskoros, citoyen argentin. Une recherche par des canaux ne donnera rien de réellement utile : ce personnage semble être arrivé aux E.U. il y a deux semaines, manifestement en provenance d’Argentine après un crochet en Islande. Néanmoins, si les PJ font jouer leurs relations dans la mafia, le milieu des services secrets ou encore de la pègre, ils apprendront que Horaciao Kiskoros est un citoyen argentin ayant combattu les anglais pendant la guerre des Malouines en 1982, véritable héros national, ayant fait la couverture du Times en tenue de combat, prenant la pose, en train de menacer des soldats anglais. Manifestement, la transition démocratique lui a fait du mal, son image de militaire étant néfaste au nouveau gouvernement. (...)
Sous-lieutenant de l’ESMA (l’école de mécanique de l’armée argentine, en réalité le centre de torture des citoyens argentins adversaires politiques de la junte d’avant la transition démocratique), Kiskoros s’est trouvé de nouveaux employeurs : le cartel de Medellin, dirigé par PABLO ESCOBAR. Si les PJ revoient les vidéos de la sécurité du centre de l’aide sociale, ils auront un portrait robot du personnage. Manifestement, il est entré avec le sac trouvé auprès de George Sabin sur la terrasse du monument Washington, puis est ressortit au bout d’une demi-heure, accompagné par un George Sabin manifestement complètement groggy : Kiskoros a manifestement drogué Sabin pour qu’il se transforme en un tireur fou… TROISIEME SCENE : DESCENTE AUX ENFERS. WASHINGTON, ETAT DU MARYLAND, DISTRICT DE COLUMBIA. VENDREDI 2 AVRIL 2001, dans l’après-midi. L’autopsie de George Sabin, disponible dès le petit matin du jour suivant l’attentat, met en évidence la présence dans son organisme d’une drogue d’un nouveau type, qui semble lui avoir été administré violemment par intraveineuse le jour même de son action folle. D’après le C.D.C (Center For Desease Control – le centre de contrôle des maladies), la base de cette nouvelle drogue est la même que le produit injecté à RAYMOND HARRYHAUSEN et aux compagnes de certains des PJ dans l’attentat dont ils furent victimes au début du scénario précédent (voir scénario n°1 : LA SAISON DES CENDRES – L’ANNEE DE PLOMB). Ce produit provoque une mutation génétique mineure, l’ADN du sujet contenant un nouveau chromosome supplémentaire d’origine inconnue. Les effets semblent dépendre de la quantité de produit administré, mais sont pour le moment difficile à cerner précisément, puisque cette substance semble naturelle mais ne répond à aucune toxine connue. (...)
Pendant ce temps, la presse fait ses choux gras de l’événement de la veille, extrapolant sur la nature terroriste de l’attentat, ou signalant encore une attaque d’un serial killer, d’un forcené comme celui qui avait brandi une arme devant le portail de la Maison Blanche quelques années plus tôt… En jouant de leurs relations dans la pègre, le milieu des renseignements ou en faisant appel au D.E.A. (officier de liaison Alex Carter), les PJ pourront apprendre que Horacio Kiskoros est actuellement en place à Washington afin d’écouler d’importante quantité d’une nouvelle substance narcotique. Celle-ci contient d’infimes parcelles du produit incriminé plus haut, qui porte le nom de « Purity Control », comme s’en apercevront les PJ plus tard… L’une des seules pistes utilisables pour retrouver Kiskoros semble faire une descente dans le milieu des dealers de Washington. N’oublions pas que Washington est la ville au taux de criminalité le plus élevé des E.U., malgré le fait que 40% de la population travaille pour les administrations gouvernementales… Alex Carter, agent de liaison du D.E. (...)
, signalera aux PJ qu’un certain Tyler Durden, criminel endurci et dealer notoire, possédant une bande extrêmement bien organisée, aurait des contacts multiples, depuis quelques jours, avec un homme répondant au profil de Kiskoros. Apparemment, celui-ci serait actuellement au QG de la bande, sise dans un motel sans histoire au bord de l’autoroute contournant Washington D.C., dans un quartier au caractère industriel, très peu habité et ne comportant que de gigantesques entrepôts vides. (...)
De plus, la présence de « clients normaux » limite toute tentative d’entrer par la force, puisque des civils pourraient être pris en otages. Le ballet des véhicules des clients normaux et des dealers est très important. De toute façon, Alex Carter a reçu l’ordre de surveiller les lieux sans intervenir, mais cela risque d’aller contre les objectifs des PJ. (...)
Evidemment, une guerre des services risque d’éclater si les PJ insistent pour intervenir, ce qu’ils sont obligés de faire, puisqu’ils ne savent pas si Kiskoros est encore sur les lieux ou s’ils s’est échappé. Les PJ vont devoir être particulièrement convaincants pour forcer l’assaut ou faire cavalier seul… Dans tous les cas, une véritable bataille rangée va éclater, et mettre le motel à feu et à sang… Les dealers surveillent discrètement les différents accès, se faisant passer pour des clients normaux. Ils sont néanmoins tous armés de fusils à pompe… Caractéristiques des dealers : For 4 Agl 3 Per 3 Int 3 Tai 4 Ref 3 Vol 3 Chance 2/12 Compétences : Arts Martiaux 3 Combats à mains nues 3 Armes de poing (pistolet/fusil) 2 Tir en rafale 3 Furtivité 3. Talents : Résistance à la douleur, Ambidextre. ==> Adapter la réaction du bataillon de l’ATF et des dealers en fonction du plan des PJ. Dans tous les cas, si des coups de feux sont échangés, l’ATF intervient, et la scène tourne au carnage. En effet, les dealers sont pour la plupart sous l’emprise de substances narcotiques, et réagissent très violemment en cas d’attaque, n’hésitant pas à prendre des civils à partie… Les PJ devront s’efforcer de maîtriser au moins l’un des dealers, afin de pouvoir l’interroger. ==> Pendant l’intervention, Tyler Durden est en cours de négociation avec différents clients afin d’écouler de grosse quantité de cocaïne et d’héroïne à laquelle est mélangée du « Purity Control » fournit par Horacio Kiskoros. Celui-ci s’est esquivé discrètement dans la journée, profitant des nombreuses allées et venues afin d’échapper à toute filature potentielle. (...)
==> De grosse quantité de drogues mixées au « Purity control » peuvent être saisies par le D.E.A. et l’A.T.F., destinées au marché de la cité. Les dealers dirigés par Tyler Durden ignoraient la nature du produit apportée par Kiskoros. Pour la bande, ce produit était un nouveau dispositif addictif peu coûteux et rentable fournit par le cartel de Medellin. ==> L’interrogatoire de Tyler Durden se passera dans une débauche de violence, seul moyen de faire parler le chef de bande qui en a vu d’autres. (...)
Il ira jusqu’à menacer les familles des PJ pour cette guerre contre la drogue, puisqu’il déclarera avoir de hautes connivences avec certains barons de la drogue colombiens et argentins (Cartel de Medellin et de Kali). Au final, il apprendra aux PJ que Horacio Kiskoros est retourné en Islande afin de se procurer le mystérieux produit. Il n’a pas d’informations concernant les contacts de l’homme, mais sait seulement que ce dernier s’est rendu à Reykjavik, la capitale de l’Islande. QUATRIEME SCENE : TERRES DE FEU. REYKJAVIK, CAPITALE DE L’ISLANDE. SAMEDI 3 MARS 2001, Au regard de l’ampleur de l’affaire, et notamment de la pression médiatique qui s’exerce sur les cadres de l’Etat, les PJ obtiendront l’autorisation, s’ils la demandent, de poursuivre discrètement leur enquête en Islande. S’ils n’y pensent pas, on leur ordonnera de le faire (par exemple Raymond Harryhausen, sentant bien que tout est connecté à leurs précédentes affaires)… Quelques heures de vol les emmèneront assez rapidement à Reykjavik, la capitale de l’Islande, sur les traces de Horacio Kiskoros. Les PJ devront enquêter très discrètement, sans éveiller les soupçons de leur proie ni celles des autorités islandaises, puisqu’ils n’ont pas l’autorisation officielle de mener leur enquête. Bien évidemment, interdiction absolue d’utiliser son arme à feu, sous peine de finir rapidement en cellule ! Heureusement pour eux, la présence d’un argentin est suffisamment rare pour que des témoins signalent le passage de Kiskoros à l’aéroport, puis ensuite dans les taxis de la ville. L’Islande est un petit Etat ne comptant pas plus de 300000 âmes au total ! D’ailleurs, puisqu’ils ne peuvent enquêter d’une façon officielle, et comme l’argentin à un peu d’avance sur eux, ils pourront faire appel aux services d’un détective privé (s’ils en ont l’idée), du nom de Lars Orlandsson, qui les tiendra informés (normalement…) des déplacements de Kiskoros à partir de son arrivée. Notes : La piste de Kiskoros les emmènent au siège social de DeCode Genetics, une importante société travaillant dans le domaine de la recherche en génétique (sic). Cette imposante société a pignon sur rue, et dispose de gros moyens. En 1998, l’Etat islandais, le parlement, leur a donné l’autorisation de travailler sur le génome humain et de collecter dans une base de donnée gigantesque toutes les informations génétique concernant la population islandaise, en faisant peu de cas du serment d’Hippocrate et de l’obligation de réserve médicale (pas d’anonymat dans l’étude des dossiers des patients). Kari Stefansson, l’actuel PDG, a pratiqué en 2000 une fusion avec le géant allemand de l’industrie pharmaceutique Roch. (...)