JdRP Scénarios : La Saison des Cendres ép. 2 : Terres de Feu (2/2)
(...) Pendant leurs investigations, les PJ découvrent 1) que la firme IBM, ou du moins certains membres profitant des structures logistiques de la firme, continue ses efforts de classement et d’archivage de données concernant la population américaine 2) que cet archivage est discrètement mené via les économiseurs d’écrans du seti_at_home, à l’insu des promoteurs de ce programme intelligent ce qui donne un indice sur le « public cible » visé par le mystérieux groupe cataloguant ces populations (les fanatiques des OVNI et autres phénomènes étranges…) et 3) une guerre entre un groupuscule violent baptisé « L’Année de Plomb » et le « Consortium » ou « Syndicat » mystérieux travaillant à cette vaste conspiration vient d’être déclenchée, le groupuscule « L’Année de Plomb » désirant éliminer les anciens scientifiques extractés d’Allemagne par les américains à l’issue du second conflit mondial (opération Paperclip), ces scientifiques travaillant actuellement en sous-main à de mystérieux « projets » comme « l’archivage » dont il est question plus haut, ou encore le travail concernant la mystérieuse substance baptisée « Purity Control » et innoculée à quelques membres de familles des PJ dès le début de la campagne… 4. Terres De Feu, 1ere Partie : Suite à l’enquête menée pendant « l’affaire IBM » et à l’explosion du scandale médiatique provoqué par la sortie du livre-révélation d’Edwin Black, la « TASK Force » des PJ est invitée à s’expliquer devant une commission sénatoriale qui désire connaître le fin mot de cette histoire : l’enjeu est essentiel, puisque c’est l’un des plus grands groupes américain à l’échelle internationale qui est menacé. (...)
Du coup, une sombre menace plane sur les PJ s’ils ne sont pas capables de faire la preuve de ce qu’ils avancent… Essuyant une tentative d’assassinat destinée à les faire taire, les PJ vont poursuivre leur enquête en suivant une nouvelle piste, qui les mènera au contact des trafiquants de drogue argentins du tout puissant cartel de Kali, manifestement en cheville avec un mystérieux groupe américain afin de faire pénétrer sur le sol américain une mystérieuse substance baptisée « Purity Control » (voir la section « mythologie » du site). Cette substance semble directement connectée aux recherches du groupe de recherche en biologie « DeCode Genetics », société Islandaise célèbre pour avoir réussit par des moyens plus ou moins légaux à obtenir l’autorisation d’utiliser les dossiers médicaux ainsi que des prélèvements d’ADN effectués sur toute la population de l’île (300 000 habitants seulement), le tout étant financé par le géant de l’industrie pharmaceutique ROCH. Officiellement, il s’agit de faire des recherches sur le génome humain, mais il semble que ces recherches aient d’autres objectifs en parallèles pour le mystérieux « Consortium », c’est-à-dire l’inoculation de la mystérieuse substance « Purity Control »… 5. Terres De Feu, 2eme Partie : Poursuivant leur enquête sur les trafiquants du cartel de Kali qui travaillent en collaboration avec le groupe « Decode Genetics », les PJ vont mettre en évidence les manipulations génétiques effectuées en secret par des généticiens, dont certains sont issus de l’opération « Paperclip », c’est-à-dire des scientifiques allemands « récupérés » à la fin de la seconde guerre mondiale. C’est la que s’opère la jonction avec le groupe IBM, dont les supercalculateurs BLUE (le modèle contre lequel Kasparov s’est battu aux échecs) permettent le séquençage et le décryptage du génome de population non-islandaises… Manifestement, ce que les PJ découvrent à rapport avec l’archivage mené en toute impunité et discrétion sur la population américaine… Finalement, le groupe de joueurs va se rendre compte que d’autres expériences, assez éloignées du champs de la génétique, sont en cours au nord de l’île : au coeur des territoires de feu et de glace, les PJ découvriront à leur grand dam un « miracle écologique » sans précédent… Cette nouvelle piste les poussera à se rendre en Amérique centrale et du Sud pour 1) achever de suivre la piste concernant le cartel de Kali et leurs sombres opérations ourdies sur le sol américain et 2) achever de suivre la piste concernant l’archivage via l’économiseur d’écran du Seti_At_Home… 6. Les Machines De Dieu : dans ce dernier opus de la campagne « LA SAISON DES CENDRES », les PJ vont se rendre en Amérique centrale, pour enquêter directement sur le site du radiotélescope géant d’ARECIBO, à Puerto Rico, ou ils découvriront que ces installations géantes, originairement gérées par le gouvernement américain, mais délaissées depuis quelques années suite à un vote du Congrès américain jugeant ces infrastructures « dispendieuses et inutiles », sont actuellement gérées par des capitaux privés… La société IBM assure la logistique technique, rassemblant et émettant les informations recueillies par le radiotélescope en direction des centaines de millions d’ordinateurs participant au récent « projet SETI_AT_HOME ». (...)
Les PJ en déduiront que l’atmosphère terrienne est en cours de transformation, manifestement pour adapter celle-ci à des entités non-humaines (ce que confirme leur découverte au nord de l’Islande). ==> Une fois ces découvertes effectuées, à l’issue de cette grosse campagne, et si les PJ se montrent particulièrement héroïques, peut-être, et seulement peut être pourront-ils apercevoir ou plutôt entrapercevoir pendant de fugitifs instants une E. (...)
Surtout, ces mini-scenarii sont destinés à ouvrir la porte sur des séquences davantage tournées sur l’action, afin de détendre l’atmosphère lourde et parfois pesante des investigations mystérieuses à la chaîne… 7. La main du diable : entre le scénario « L’Année de Plomb » et « Terres De Feu 1ere Partie », les PJ découvrent à New York un trafic de stupéfiant particulier : la drogue est coupée avec une mystérieuse substance baptisée « Purity control ». (...)
Celle-ci est apportée discrètement sur le territoire américain en très petites quantités par Horacio Kiskoros, agent du cartel de Kali. Manifestement, la drogue n’est distribuée qu’à des « clients » inscrits au programme « SETI_AT_HOME », et l’effet de celle-ci est souvent dévastateur… Une poursuite va s’engager pour intercepter l’homme qui réussira à s’enfuir… pour mieux retrouver les PJ dans l’épisode suivant… 8. Rouge Total : les PJ s’apprêtent à partir pour l’Islande suite à leur dernière enquête pendant l’aventure « Terres de Feu 1ere Partie », mais, à l’aéroport, ils ont maille à partir avec un groupe paramilitaire extrêmement violent qui semble vouloir empêcher l’appareil de partir. En fait, les PJ vont découvrir qu’ils ne sont pas la « cible » de ce groupe, qui essaie en fait d’intercepter une activiste de Greenpeace (ancienne amie de l’un des PJ), porteuse d’un message provenant de l’archéologue Kim Rowlands travaillant en Amérique Centrale, et qui doit impérativement être remis à une climatologue travaillant au nord de l’Islande… Le message fait référence à une vieille prophétie mentionnant l’activation prochaine des « Machines de Dieu »… Bien évidemment, leur départ en Islande va prendre du retard suite à cette escarmouche publique… 9. Opération Presse Papier : Suite à l’épisode « Rouge Total », et avant leur départ en Islande dans « Terre de Feu 2e Partie », les PJ reçoivent ordre du responsable des services juridiques de la Maison Blanche (Alberto Gonzales, également membre de la Haute Cour de Justice du Texas, et fidèle de Bush Junior depuis moult) d’intercepter un journaliste indépendant qui s’apprête à transmettre un article incendiaire sur le président au Washington Post. Ce sont des islandais (les mêmes que dans Rouge Total…) qui offrent ces infos au journaliste (genre Joe Pesci, nerveux et roublard). L’objectif est de mettre à mal le président, qui doit faire un discours sur la bioéthique avant un vote du Congrès, bien évidemment dans le but de discréditer le président et de faire passer pendant ce vote au Congrès une motion concernant la libéralisation de l’étude de l’ADN pour les entreprises privées… Ce qui va dans le sens des travaux de DeCode Genetics, qui cherche à s’implanter aux Etats-Unis, et explique donc que les islandais qui fournissent au journaliste les infos défendent leurs intérêts l’arme au point… ==> Ces mini-scénarii seront peut être prochainement rédigés et proposés en download, mais ce n’est pas évident… Finalement, leur trame est des plus simpliste, ne reposant que sur quelques enjeux majeurs de la campagne que les PJ découvriront forcément par ailleurs. Imaginez simplement quelques décors pour « cadrer » ces intrigues minimalistes, mais surtout proposer de belles et longues séquences de fusillades et de courses-poursuites pour changer le quotidien des PJ… LA SAISON DES CENDRES. TERRE DE FEU. 2e PARTIE. BACKGROUND : Suite à l’enquête de la « TASK Force » regroupant les PJ, ceux-ci sont sur la piste d’Horacio Kiskoros, homme de main du cartel argentin de KALI, qui s’est rendu en Islande, manifestement pour y rencontrer certaines personnes liées à l’entreprise génomique « DeCode Genetics ». Manifestement, de sombres complots ayant trait à la génétique et au séquençage de l’ADN humain sont ourdies par un mystérieux groupe, qui apparaît de plus en plus tentaculaire, aussi bien en ce qui concerne les divers milieux touchés que la géographie des implantations des activités du groupe. Les PJ savent que Horacio Kiskoros a introduit sur le territoire américain une toxine inconnue baptisée « Purity Control », qui, coupée à de la drogue ou de puissants narcotiques psychotropes afin d’en effacer toutes traces, fait des ravages, comme l’a montré l’exemple du tueur de l’esplanade de Washington D.C. Cette substance semble l’objet de tests à grande échelle, pour le moment dans certains milieux particuliers, mais est probablement destinée à être diffusée en grandes quantités dans un avenir proche… N’oublions pas, enfin, que certains membres des familles des PJ ont été contaminés, ainsi que Raymond Harryhausen, le Procureur du district de Columbia (Washington D.C. (...)
Alors qu’ils sont en train de monter dans l’avion, l’un ou l’autre des PJ apprendra que la toxine a provoquée un cancer manifestement incurable et extrêmement virulent, apparu subitement… A l’issue de la précédente aventure, les PJ ont eu la prévenance de se mettre en rapport avec un détective privé Islandais, Lars Orlandsson, chargé rapidement de surveiller l’arrivée d’un argentin (Kiskoros) à l’aéroport de Raykjavik (ce qui est assez exceptionnel et très remarqué en général, étant donné que l’Islande ne compte que 300 000 âmes environ…) Voici donc les PJ en plein vol en direction de l’Islande, ce qui prend toute la matinée (peut-être après le mini-scénarii « Rouge Total », voir plus haut, ce qui les aura probablement échaudés quelques peu…) PREMIERE SCENE : REYKJAVIK. AEROPORT INTERNATIONAL DE REYKJAVIK, CAPITALE DE L’ISLANDE. SAMEDI 3 AVRIL 2001, EN DEBUT D’APRES-MIDI. Les PJ arrivent en quelques heures de vol dans le seul aéroport international de l’Islande. Le temps est clairement hivernal, avec tempêtes de neige et ravales de vents promptes à geler et gercer tout cm² de peau dénudé. Les Islandais pratiquent en général un anglais assez ronflant, académique et font rouler les « r » longuement. Néanmoins, la barrière de la langue ne constitue pas une difficulté particulière par ici (n’oubliez pas que l’Islande est l’un des Etats les plus avancés et plus riches d’Occident, considéré, d’ailleurs, comme un « modèle » à suivre par de nombreux Etats européens). Les PJ devront clairement ressentir que la culture, les us et coutumes islandais se rapprochent clairement d’une mentalité européenne. La population est ouverte, mais regarde d’un oeil amusé ces « cowboys » qui tentent de passer inaperçu sur la gigantesque île peu peuplée… Dès leur arrivée, les PJ vont être rapidement pris à partie par les autorités douanières islandaises : ces dernières vont isoler ces passagers particulièrement voyants, armés (probablement !) et qui ne sont pas munis d’accréditations officielles… L’officier responsable de la surveillance de l’aéroport, un islandais assez coriace à la grosse moustache épaisse du nom de Pieter Von Trier, va faire front aux PJ si ceux-ci tentent de s’imposer. Il sera bon aux PJ de savoir que : 1) ils n’ont aucun pouvoir officiel d’investigation, n’y aucune autorisation pour appréhender qui que ce soit sur le territoire national islandais. 2) ils n’ont évidemment pas d’autorisation pour transporter et user d’armes à feu sur le territoire national. (...)
3) ils encourent une procédure judiciaires des plus graves s’ils violent l’une des lois précédemment citée. L’Etat islandais est extrêmement fier et prudent en ce qui concerne la souveraineté nationale, qu’il conserve préserver au mieux, et c’est ce qu’expliquera clairement le douanier en chef aux PJ. (...)
S’ils posent problème, les douaniers prendront contact directement avec le ministère des Affaires Etrangères, coup de fil qui se répercutera par un appel de l’Ambassade des Etats-Unis, l’Ambassadeur ordonnant aux PJ de respecter les « règles du jeu »… è Les PJ doivent sentir qu’ils ne sont pas forcément les bienvenues, alors qu’ils vont ostensiblement mener une enquête à l’insu du gouvernement islandais, avec tous les risques que cela implique pour la sûreté des populations, sans oublier celle de la nation. (...)
Pour cette fois-ci, il leur sera impossible de sortir de façon inconsidérée leurs armes et de faire feu à tout va… CENTRE VILLE DE REYKJAVIK, CAPITALE DE L’ISLANDE. SAMEDI 3 MARS 2001, AU MATIN. Immédiatement après cette chaude réception des autorités islandaises, les PJ vont sûrement tenter de contacter Lars Orlandsson, le détective à qui ils ont demandé de suivre Horacio Kiskoros dès son arrivée, quelques heures plus tôt. Ce détective, aux traits épaissis par l’alcool (pour lutter contre la rigueur du froid, d’après lui), rondouillard et en partie chauve, assez âgé puisque approchant la soixantaine, mais au regard encore pétillant de malice et de perspicacité, va réceptionner les PJ dans son bureau du centre ville de la capitale islandaise, à quelques minutes en taxi de l’aéroport international (imaginez la capitale islandaise comme une métropole régionale française de quelques centaines de milliers d’habitants). Son bureau ressemble à une contrefaçon ratée du bureau de Mike Hammer (acajou sombre et lumières tamisées, persiennes aux fenêtres, secrétaire âgée et permanentée répondant au nom de Sarah Hersson, vieille machine à écrire dans un coin…) alors que Lars lui-même se vêtit manifestement en songeant aux films de Humphrey Bogart, en moins seyant. (...)
Aussi étrange et incompétent que leur semblera le personnage, ils n’auront guère d’autres solutions que de se fier en partie à lui… Lars a réussit à repérer Horacio Kiskoros dès son arrivée. L’aéroport international de Reykjavik ne grouille pas comme une ruche, et il a été relativement aisé de repérer un argentin arrivant sur les « terres de feu ». D’après Orlandsson, Kiskoros a présenté aux douanes un visa en règle, le présentant comme un attaché scientifique argentin ayant affaire avec la célèbre (en Islande) société génomique DeCode Genetics, dont les bureaux et labos sont situés au nord de la cité. Finalement, une voiture est venue chercher Kiskoros, ce dernier s’étant rendu sans détours chez DeCode avec une mallette protégée par un visa diplomatique. Orlandsson a « placé un homme de confiance » en planque à proximité des bâtiments de DeCode Genetics, qui l’avertira immédiatement si des mouvements sont enregistrés. Cet homme de confiance n’est autre que son cousin Vinfred Orlandsson, un mari paumé à l’allure de gros nounours sympa dépassé par les évènements, toujours prompt à filer un coup de main à Lars pour échapper aux douleurs du foyer familial pour quelques billets… Lars explique également aux PJ que, manifestement, ce n’est pas le premier voyage de Horacio Kiskoros en Islande. Depuis presque 2 ans, il se déplace régulièrement jusque chez DeCode Genetics, apportant et repartant systématiquement avec une mallette (toujours protégée par un visa diplomatique argentin). Lars a obtenu ces informations grâce à sa cousine qui est guichetière à l’aéroport, Vimha Orlandsson. On travaille en famille chez les Orlandsson ! (l’Islande compte autant d’habitants qu’une grande ville française, et les PJ devraient bien le sentir…). ==> Une simple recherche faite par les PJ, ou encore Lars, permet à l’équipe de récupérer toutes les informations concernant DeCode Genetics et ses recherches… Le Dossier DeCode Genetics : DeCode Genetics est une « société génomique » extrêmement connue en Islande et en Europe, nettement moins aux Etats-Unis. Née dans le courant des années 1990, et considérée comme une véritable « start-up » de la recherche sur l’ADN humain, la société est dirigée depuis le début par Kari Stefansson, charismatique chercheur en biologie (la quarantaine, dynamique, sportif, le petit bouc qui présente bien et l’air du père de famille honorable). Malgré des avancées fulgurantes, rendues possibles par de sombres manoeuvres auprès de certains parlementaires islandais (des rumeurs de pots de vins et de pressions politiques ont rejaillis dans la presse – par exemple Canal + en France ! – en Islande et en Europe, mais sans réveiller les consciences civiles ! Bref, en 1998, DeCode Genetics obtient du Parlement le droit de collecter et d’utiliser des échantillons d’ADN sur toute la population islandaise, avec dossiers médicaux subséquents (plus de secret médical), et tout cela à des fins commerciales ! Kari Stefansson, le PDG, ne se cache pas d’avoir des intentions franchement contre l’étique, puisqu’il espère isoler les gènes « de la criminalité », de « la folie » ou encore de « toutes les maladies ». Bref, pour lui, les gênes expliquent et contiennent tout ce qui peut permettre, dès la naissance, d’anticiper sur l’évolution physique ET mentale d’un sujet. On se croirait dans « Bienvenue à Gattaca »… Bien évidemment, il faut noter absolument que l’analyse du PDG de DeCode Genetics va à l’encontre des résultats des chercheurs les plus compétents sur la question, qui précisent que le milieu influence davantage la personnalité physique et morale que les gênes… DeCode Genetics à l’échelle internationale : Depuis 1998, DeCode Genetics a reconstitué l’ensemble (ou peu s’en faut) de l’arbre généalogique de toute la population islandaise jusqu’à l’an 1000, c’est-à-dire la date de la colonisation de l’île par les vikings. Pour chaque habitants situé précisément sur cet arbre, la société possède le dossier médical afférent, ce qui lui a permis de reconstituer les récurrences de telle ou telle maladie ou comportement particulier pour chaque famille (ce qui est bien évidemment complètement opposé aux résolutions de bioéthique des pays européens, évidemment). L’objectif est de définir quelle gêne peut expliquer telle ou telle maladie, et surtout, quelle gêne est responsable de la folie (sic !) ou encore de la paranoïa, etc… A terme, Kari Stefansson espère, par exemple, vendre ses résultats aux sociétés d’assurance : dès sa naissance, si l’on suspecte qu’un enfant risque, plus tard de développer des maladies, insuffisances ou comportements « asociaux », les mesures nécessaires pourront être prises (augmenter la police d’assurance, voire refuser de l’assurer !), voire de l’enfermer ou de le traiter de façon « préventive » si l’on pense qu’il risque de présenter des troubles psychologiques ! J’insiste, encore une fois, pour préciser que ces idées sont absolument intolérables du point de vue des scientifiques qui travaillent sur la question. De telles recherches coûtent cher, et, depuis 1998, DeCode Genetics a été obligé de s’intégrer au géant allemand de la pharmacie et de la parapharmacie ROCH (regardez les pubs télé pour les produits de beauté, par exemple !) afin d’obtenir plusieurs millions de dollars de financement. ROCH espère que DeCode Genetics sera capable, en décodant le génome humain, de lui donner la possibilité de préparer des produits « sur mesures », ou « produits génomiques », comme les traitements anti-âges par exemple… ==> Procurez-vous une carte détaillée de l’Islande, surtout sur le plan de la géographie physique, cela permettra aux PJ de bien comprendre que c’est un espace vaste mais très peu peuplé, principalement hostile à l’homme, mélange exceptionnel de volcans et geysers bouillonnants, le tout perdu au milieu de champs de glace, puisque l’île est quasiment intégralement recouverte d’un idlandsis proprement monstrueux (banquise recouvrant des terres émergées, par opposition à la banquise flottante…) C’est un milieu polaire, dur, âpre, peuplé de 300 000 habitants, qui n’ont connu que très peu de vagues d’immigrants (contrairement aux Etats-Unis par exemple), ce qui explique que les PJ ne puissent se « fondre dans la masse »… Au final, la population n’excède pas celle d’une ville comme Lyon, par exemple, pour une superficie gigantesque ! ==> Une fois que les PJ se sont « installés » dans le bureau du détective Lars Orlandsson et qu’ils auront recueilli toutes les informations importantes concernant leur affaire, la journée touchera à sa fin. A ce moment, le scénario devient extrêmement flexible, et il est important que, dans le cadre rigide (un environnement naturel hostile, des autorités pointilleuses et suspicieuses, sans matériel ni armes), l’équipe sente qu’elle conserve tout de même une marge de manoeuvre. Bref, suivez les PJ dans leurs idées pour la nuit en cours, mais faites-leur payer durement tout écart de conduite (combats, échauffourées, courses-poursuites…) ==> Dans tous les cas, Horacio Kiskoros, protégé par certains membres de DeCode Genetics qui ont quelques accointances avec le pouvoir, est déjà au courant de la présence des PJ en Islande (pour les raisons évoquées plus haut : il est impossible aux PJ d’être discrets sur ce territoire, et depuis 1998, DeCode Genetics « contrôle » certains parlementaires influents…) La stratégie de Kiskoros et du « Syndicat » est simple : ils vont attirer les PJ dans un traquenard à l’écart de tout centre urbain, ce qui sera extrêmement aisé, et tenter de les éliminer proprement en simulant un ou plusieurs accidents sur l’idlandsis de glace ou à proximité d’un geyser ou d’un volcan. Comme de nombreux touristes, ils seront victimes de la colère de mère nature… C’est pourquoi le « groupe » va faire semblant de ne pas avoir repéré les PJ , et agir de façon « naturelle », simulant dès le lendemain matin une sortie vers les laboratoires de DeCode Genetics situés à l’abri des regards indiscrets. DEUXIEME SCENE : LA NUIT PORTE CONSEIL… Pendant leur première nuit en Islande, il y a fort à parier que les PJ vont vouloir rejoindre le cousin (Vinfred) de Lars Orlandsson dans la planque située en face de l’immeuble de DeCode Genetics (immeuble administratif, siège social, sis au coeur de la capitale, avec un style très new age, bâtiment tout en verre). La, ils vont passer une sale nuit à surveiller à tour de rôle les allées et venues, ne se sachant pas eux-mêmes surveillés. Finalement, après quelques heures d’attentes harassantes, de café à moitié froid et de nicotine, ainsi que de discussions sympas avec Lars et Vinfred, ils verront arriver, peu avant l’aube, deux vans noirs aux vitres fumées, conduites par d’athlétiques islandais entièrement vêtus de noirs (look façon « Matrix », et si les PJ ont joués les aventures de transition « Rouge Total » et « Opération Presse-Papier », ils reconnaîtront leurs adversaires, qui sont extrêmement dangereux), manifestement armés et protégés par des gilets pare-balles sous de longs impairs noirs. Ils semblent attendre quelqu’un, et, effectivement, Horacio Kiskoros va sortir précipitamment de l’immeuble avec une mallette sous le bras pour s’engouffrer dans l’un des vans. Difficile de dire, pour les PJ, duquel il s’agit de là où ils se trouvent, ce qui fait parti du plan de Kiskoros. Les 2 vans démarrent précipitamment, l’un partant vers l’est de la ville et l’autre vers l’ouest. Les PJ vont devoir filer l’un ou l’autre, ou encore se séparer pour suivre les 2 (à condition qu’ils aient prévus deux véhicules à l’avance, et des moyens de communication pour rester en liaison…) è Attention ! Si les PJ se séparent pour suivre les 2 vans, ils se rendront compte que l’Islande n’est pas une civilisation urbaine, et assez rapidement, en sortant de la ville, leurs cellulaires et leurs communicateurs n’auront plus de relais pour qu’ils communiquent ensembles… è Peu importe le van que les PJ vont suivre, puisque ceux-ci se rendent au même endroit en empruntant deux routes parallèles. Si les PJ suivent les deux vans, le même cas se présente, mais n’oubliez pas qu’ils ne pourront plus communiquer entre eux assez rapidement, et les deux groupes de PJ ne se sauront pas si proches. Pour Kiskoros et le commando islandais de DeCode Genetics, leur idée est simple : se laisser filer tranquillement par les PJ pendant plusieurs heures comme si de rien n’était, pour les éliminer une fois hors de portée suffisante de toute civilisation pour que ceux-ci puissent trouver de l’aide ou filer discrètement. Les PJ vont se transformer en proies, et cela à grande échelle, ce qui inversera probablement la tendance d’avec les aventures précédentes... TROISIEME SCENE : CHASSE A L’HOMME. PLAINES GELEES, CENTRE DE L’ISLANDE. DIMANCHE 4 MARS 2001, EN COURS D’APRES-MIDI. Le ou les vans suivis par les PJ vont sortir de Reykjavik en direction du nord-est, pour suivre pendant plusieurs dizaines de km une longue route quasi jamais fréquentée s’enfonçant en territoire de glace. La route, au bout d’un moment, bifurquera vers le nord, pour suivre le cours d’une rivière à l’aspect franchement impétueuse, la Hvita, qui coule depuis le massif du Langjökull, qui culmine à 1675 m d’altitude. Sortant des sentiers battus pour suivre une simple piste serpentant sur la glace, le ou les véhicules vont prendre la direction du massif central de l’Islande, le Hofsjökull, culminant à 1765 m, mais situé à plusieurs dizaines de km de toute vie… Au moment ou la piste s’approche des gorges du Thjorsa, gigantesque torrent de montagne parcourus par des blocs de glace arrachés à la montagne du Hosjökull, les vans vont se rapprocher du ou des véhicules des PJ pour tenter de les pousser hors de la route. Une course-poursuite en terrain chaotique va s’ensuivre, clairement au désavantage des PJ sur ce terrain. Les PJ vont être mis « hors-course » suite à cette poursuite, et, même si aucun d’eux ne subit de dommages, leur véhicule devrait finir sa course dans la rivière, les laissant sans moyen de communication, perdus en milieu polaire et sans armes pour se défendre. Leur désespoir devrait être augmenté par les conditions climatiques qui sévissent dans la région (grand froid, blizzard, tempêtes, rivières à température négative…) Pour aggraver leur cas, ils se rendront rapidement compte qu’ils sont les sujets d’une chasse à l’homme, puisque quelques minutes après leur « accident », alors que les vans ont continués vers la montagne de l’Hosfjökull, un hélicoptère va apparaître, inspectant les décombres de leur(s) véhicule(s). Des moto-neiges se feront rapidement entendre, au nombre d’une dizaine. Pour une fois, les PJ vont se sentir les proies en danger de mort, une telle menace aussi directe pour leur survie n’ayant jamais été aussi claire… Leurs poursuivants portent des uniformes para-militaires de camouflage (blancs et isolants) avec lunettes et gros matériel (hélico, fusils à lunette, grenades, projos…) Les PJ pourront peut-être reconnaître sur ces uniformes un logo très particulier : un aigle américain saisissant au vol un disque : c’est le logo de « l’équipe de récupération des ovnis », que les PJ ont peut être déjà rencontrés auparavant s’ils ont participés à l’aventure « Ennemis d’Etat ». Dans ce cas, n’hésitez pas à « ressortir » les méchants de cette équipe (voir encadré). LES MARINES (SINO-AMERICAINS) : (Tatouage d’un aigle bondissant saisissant un disque). Attributs : 3 sauf Tai et For à 4 Chance 2/12 Arts martiaux :3 bagarre :3 Gun Fu : 4 pistolet :2 fusil :2 Tir en rafale :3 furtivité :3 filature :3. Haut seuil de douleur ; ambidextre. Pistolet automatique, Mitraillette légère, Grenade à fragmentation, Poignard, Veste. Les Marines : Ce sont des membres de l’occulte groupe de récupération des ovnis, travaillant pour le Syndicat, mais également d’excellents marines. Ils ont un physique patibulaire, doublé d’une puissance physique manifeste. L’un d’entre eux, le Lieutenant Wong, possède le même visage que l’adversaire de Kurt Russel dans « Soldier ». Le Marines WuPeng possède celui de Jet Lee (pensez à « l’Arme Fatale 4 »), et pour finir le Marines Lee Johnson celui de Mark Dacascos ( ?! Ben oui, dans le « Pacte des Loups » enfin !) L’objectif des marines n’est pas de tuer les PJ, ce qui amènerait à terme trop de problèmes, mais bel et bien de rabattre les PJ vers le nord, sur l’idlandsis, ou ceux-ci ne pourront guère survivre que quelques heures. Néanmoins, ils harcèleront les PJ sans discontinuer, de façon à leur faire croire qu’ils en veulent personnellement à leurs vies. Une fois les PJ suffisamment « perdus », ils se retireront subitement, abandonnant l’équipe à son triste sort. Voici quelques évènements que les PJ pourront rencontrer pendant leur fuite : - l’hélicoptère : il survole inlassablement la zone pour repérer les PJ et signaler leur position aux moto-neiges. Par moment, il arrose les PJ de tir de semonce afin de les pousser vers le nord. Il s’agit dans ces cas là d’esquiver les tirs… - la faille : alors qu’ils parcourent la banquise de l’idlandsis, les PJ passent sur une faille recouverte d’une mince couche de glace. Celle-ci se brise sous leur poids, menaçant de faire tomber plusieurs d’entre eux dans les profondeurs de l’idlandsis… - le geyser : alors qu’ils progressent au pied des contreforts montagneux du massif de l’Hosfjökull, les PJ passent à proximité d’une source d’eau chaude, ce qui va leur redonner du courage et leur sauver temporairement la vie. Alors qu’ils se rapprochent, l’hélicoptère ou les hommes en moto-neiges les arrosent de rafales, ce qui provoque l’éclatement de la poche de gaz du geyser, ce qui se traduit par une véritable explosion d’eau et de roche… - le blizzard : les PJ se retrouvent en plein blizzard, incapables d’y voir à plus de deux mètres, et encore… L’hélico semble, à ce moment, avoir abandonné la partie, mais les Pj sont menacés par mère-nature… Ils devront résister (test de volonté, résistance et bonnes idées !) à la tempête qui durera 1 à 2 heures. Si l’un d’entre eux s’endort, il mourra probablement rapidement, ce qui signifie qu’ils devront se surveiller mutuellement, et tenter de se construire un abri… Après la scène du blizzard, le jour semble toucher à sa fin. L’espoir de sortir vivant de cette aventure est bien mince, d’autant plus que les PJ ont « dérivés » jusqu’aux pieds du massif de l’Hosfjökull… QUATRIEME SCENE : TERRE DE FEU. PLAINES GELEES, CENTRE DE L’ISLANDE, AU PIED DU MASSIF DE l’Hosfjökull. DIMANCHE 4 MARS 2001, EN FIN D’APRES-MIDI. Alors que les PJ risquent de craquer psychologiquement (test de volonté et résistance) et que les tensions au sein du groupe sont probablement exacerbées au maximum, un son mécanique va se faire entendre (test de perception) : un véhicule à chenille progresse lentement en direction des sommets de l’Hosfjökull, et c’est le seul espoir des PJ. Il s’agit d’un véhicule appartenant à une climatologue américaine, Judith Garland, qui travaille sur la banquise islandaise, pratiquant des carottages pour observer l’évolution des climats (plus on sonde profondément, plus on récupère des portions d’atmosphère ancienne, ce qui permet de réaliser des modèles climatiques assez précis pour mesurer l’évolution des climats sur terre). Bref, cette jeune femme fort sympathique et jolie, dynamique, avenante (etc !) va recueillir les PJ et les emmener dans sa station temporaire, composée de quelques modules autonomes et équipés. Malheureusement, le blizzard a perturbé sa liaison satellite (héhé), et les PJ ne pourront trouver chez elle qu’un peu de chaleur, de soins et de repos (c’est déjà pas si mal ! (...)
) ==> Si les PJ ont joué à l’épisode de transition « Rouge Total », ils se rendront compte que c’est à cette jeune femme du nom de JUDITH GARLAND qu’ils doivent remettre le mystérieux message envoyé par l’archéologue Kim Rowlands depuis l’Amérique du Sud… (et qu’ils ont récupéré auprès de la jeune activiste, amie de l’un des PJ, avant qu’elle ne se fasse assassiner à l’aéroport de Washington par les islandais qui protègent actuellement Kiskoros) ==> Dans le cas ou les PJ n’ont pas joué l’épisode de transition « Rouge Total », Judith Garland leur explique son boulot avec emphase et passion, subjuguant son auditoire en expliquant que sa mission est essentielle pour bien comprendre l’évolution possible des climats dans le futur (tout ceci nous ramène indirectement aux accord de Kyoto, que les américains n’ont pas signés, et qui sont censés limiter l’effet de serre et le réchauffement climatique…) Alors que les PJ se reposent, attendant la fin complète du blizzard, Judith Garland s’aperçoit (si ce ne sont pas les PJ qui transmettent le message, qu’un message est sorti pendant son absence sur son fax (Voir l’encadré). Elle en restera soucieuse, et finalement extrêmement agitée. Si les PJ abordent le sujet, elle leur montrera le message, ne semblant pas comprendre ce qu’il signifie, ou plutôt craignant de comprendre sa signification… Dans les rues de Hau-kai, nous attendons. La nuit tombe, l’hiver approche, Les lumières du monde se glacent. Et en cette trois centième année Sous l’ascendant de Bilat, Il viendra en foulant l’aube, En piétinant le soleil, Pour juger l’âme des hommes. A pas de géant, il enjambera les toits Et allumera les machines de Dieu. (...)
(Tradition orale) Traduction Kim Rowlands. Pendant les quelques heures d’attente, de repos forcé, que devront prendre les PJ pendant le blizzard qui reprend soudain avec plus de violence, alors que la nuit tombe, et qu’ils vont devoir se résigner à rester bloquer ici jusqu’au lendemain, Judith va les questionner sur leur présence ici. Elle est très intelligente, et saura débusquer mensonges et contre-vérités. (...)
Bien évidemment, elle accepte d’y emmener les PJ dès le lendemain. QUATRIEME SCENE : TERRE DE FEU. PLAINES GELEES, CENTRE DE L’ISLANDE, AU PIED DU MASSIF DE l’Hosfjökull. LUNDI 5 MARS 2001, EN COURS DE MATINEE. Au petit matin, le blizzard s’est calmé, et un grand ciel bleu accueille les PJ et Judith. Rapidement, ils se mettront en route pour contourner le massif montagneux jusqu’aux installations ou doit se trouver Kiskoros, ce qui leur prendra quelques heures, jusqu’aux alentours de midi d’après Judith. Alors qu’ils progressent dans les champs de neige et de glace, parfois ponctués d’immenses geysers au panache impressionnant, Judith va négocier un petit relief qui va leur dévoiler un paysage littéralement stupéfiant. A des centaines de km à la ronde, le blanc domine sans partage, encore davantage mis en relief par la montagne toute proche. Pourtant, Judith semble sidérée : la première chose que les PJ entendront lorsqu’ils s’en rendront compte, c’est : « Elles ne devraient pas être là… C’est impossible, elles ne devraient pas être là ! » A quelques dizaines de mètres plus bas, un beau parterre de bleuets magnifiquement fleuries s’étale sur un cercle de quelques dizaines de m², en pleine neige. Pourtant, rien de particulier ne permet d’expliquer le phénomène. Judith, tétanisée, émerveillée et en même temps paniquée, sortira lentement du véhicule pour s’agenouiller au milieu du parterre, pleurant presque. (...)
) Alors que se joue cette scène totalement décalée, qui devrait apparaître légèrement féerique aux yeux des PJ, un drame va éclater. Un coup de feu claque. Judith est touchée en pleine poitrine, et son sang coule à gros bouillons sur les fleurs et la neige fraîchement déposée par le blizzard. Les moto-neiges et l’hélico de la veille ont retrouvés leur piste (les traces du véhicule à chenilles…) et, cette fois, les marines tirent pour tuer ! ils ne commettront pas la même erreur deux fois, puisqu’ils se sont rendus compte que les PJ n’étaient pas morts de froid dans la nuit comme ils s’y attendaient. (...)
Si les PJ s’en sortent, ils auront même un moyen commode de pénétrer (déguisés) dans les labos secrets de DeCode Genetics. La tension dramatique devrait être à son comble… ==> Ce que les PJ devraient comprendre de cette découverte bioclimatique totalement improbable, en confrontant cela au message que la climatologue a reçu, c’est que le réchauffement climatique s’accélère, et que ce n’est pas forcément un phénomène naturel… Bien évidemment, il est HORS DE QUESTION de leur dire quoi que ce soit… A eux de faire les recoupements ! ==> Il n’est pas nécessaire que Judith meure, mais le fait que, pendant quelques instants, les PJ le croient, va démultiplier leur envie d’en découdre pour de bon, et de ne plus jouer les « proies »… PLAINES GELEES, CENTRE DE L’ISLANDE, AU PIED DU MASSIF DE l’Hosfjökull. LUNDI 5 MARS 2001, EN COURS D’APRES-MIDI. Si vous lisez ces lignes, c’est que les PJ ont survécus au combat contre les marines dépêchés par Kiskoros pour les abattre. Dans ce cas, il leur suffit de se procurer quelques uniformes et les véhicules (moto-neiges ou hélicoptères) pour s’introduire dans la base. Bien évidemment, ce n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît, et ils devront convaincre les gardes à l’entrée. (...)
Dans ce dôme, tous les laborantins sont en combinaisons environnementales de type P4 (plus haut niveau de sécurité). Kiskoros peut être remarqué dans un dernier laboratoire, au fond du dôme, en train, avec quelques chercheurs, d’ausculter un patient, une jeune femme, manifestement, à la peau livide parcourue de tavelures sombres, comme si des taches sous-cutanées se développaient de façon chaotique. (...)
Ses yeux sont vitreux, et les médecins ( ?) effectuent un prélèvement sur la jeune femme, qu’ils remettent à Kiskoros. Immédiatement, celui-ci enferme le flacon sur un petit râtelier comportant de nombreuses de ces fioles, qui sont enfermées dans un petit coffre hermétique portant le logo « biohazard ». Celui-ci est clairement au gabarit de la fameuse valise diplomatique que Kiskoros emporte toujours avec lui. Alors que les PJ vont probablement tenter quelque chose, quelqu’un déclenche l’alarme, et des marines apparaissent partout ! Il est temps de fuir, en emportant, si possible quelques informations. (...)
Si des coups de feux sont échangés dans le dôme, celui-ci se dépressurise et prend feu, détruisant l’ensemble des installations. Quoi qu’il en soit, Kiskoros prend la fuite, les PJ le retrouveront dans le prochain épisode en Amérique du Sud… Pour conclure, les PJ pourront tranquillement rallier le camp de Judith Garland, d’où ils pourront demander l’aide des autorités locales pour une « extraction » rapide. Ils ne seront plus inquiétés, puisque leurs adversaires auront fort à faire pour faire disparaître les installations en partie détruites. Le scénario s’achève alors que Judith, très mal en point, souffle aux PJ la nécessité de retrouver Kim Rowlands en Amérique centrale / du Sud…