JdRP Scénarios : La Saison des Cendres ép. 3 : Les Machines de Dieu (1/2)
(...) Terres De Feu, 1ere Partie : Suite à l’enquête menée pendant « l’affaire IBM » et à l’explosion du scandale médiatique provoqué par la sortie du livre-révélation d’Edwin Black, la « TASK Force » des PJ est invitée à s’expliquer devant une commission sénatoriale qui désire connaître le fin mot de cette histoire : l’enjeu est essentiel, puisque c’est l’un des plus grands groupes américain à l’échelle internationale qui est menacé. Du coup, une sombre menace plane sur les PJ s’ils ne sont pas capables de faire la preuve de ce qu’ils avancent… Essuyant une tentative d’assassinat destinée à les faire taire, les PJ vont poursuivre leur enquête en suivant une nouvelle piste, qui les mènera au contact des trafiquants de drogue argentins du tout puissant cartel de Kali, manifestement en cheville avec un mystérieux groupe américain afin de faire pénétrer sur le sol américain une mystérieuse substance baptisée « Purity Control » (voir la section « mythologie » du site). Cette substance semble directement connectée aux recherches du groupe de recherche en biologie « DeCode Genetics », société Islandaise célèbre pour avoir réussit par des moyens plus ou moins légaux à obtenir l’autorisation d’utiliser les dossiers médicaux ainsi que des prélèvements d’ADN effectués sur toute la population de l’île (300 000 habitants seulement), le tout étant financé par le géant de l’industrie pharmaceutique ROCH. Officiellement, il s’agit de faire des recherches sur le génome humain, mais il semble que ces recherches aient d’autres objectifs en parallèles pour le mystérieux « Consortium », c’est-à-dire l’inoculation de la mystérieuse substance « Purity Control »… 5. Terres De Feu, 2eme Partie : Poursuivant leur enquête sur les trafiquants du cartel de Kali qui travaillent en collaboration avec le groupe « Decode Genetics », les PJ vont mettre en évidence les manipulations génétiques effectuées en secret par des généticiens, dont certains sont issus de l’opération « Paperclip », c’est-à-dire des scientifiques allemands « récupérés » à la fin de la seconde guerre mondiale. C’est la que s’opère la jonction avec le groupe IBM, dont les supercalculateurs BLUE (le modèle contre lequel Kasparov s’est battu aux échecs) permettent le séquençage et le décryptage du génome de population non-islandaises… Manifestement, ce que les PJ découvrent à rapport avec l’archivage mené en toute impunité et discrétion sur la population américaine… Finalement, le groupe de joueurs va se rendre compte que d’autres expériences, assez éloignées du champs de la génétique, sont en cours au nord de l’île : au coeur des territoires de feu et de glace, les PJ découvriront à leur grand dam un « miracle écologique » sans précédent… Cette nouvelle piste les poussera à se rendre en Amérique centrale et du Sud pour : a) achever de suivre la piste concernant le cartel de Kali et leurs sombres opérations ourdies sur le sol américain b) achever de suivre la piste concernant l’archivage via l’économiseur d’écran du Seti_At_Home… 6. Les Machines De Dieu : dans ce dernier opus de la campagne « LA SAISON DES CENDRES », les PJ vont se rendre en Amérique centrale, pour enquêter officiellement sur le Cartel de Kali et leurs agissements obscurs menaçant la sécurité de l’Etat Américain. Dans le même temps, il vont pouvoir se rendre directement sur le site du radiotélescope géant d’ARECIBO, à Puerto Rico, ou ils découvriront que ces installations géantes, originairement gérées par le gouvernement américain, mais délaissées depuis quelques années suite à un vote du Congrès américain jugeant ces infrastructures « dispendieuses et inutiles », sont actuellement gérées par des capitaux privés… La société IBM assure la logistique technique, rassemblant et émettant les informations recueillies par le radiotélescope en direction des centaines de millions d’ordinateurs participant au récent « projet SETI_AT_HOME ». Ces informations sont truquées, et de plus, des profiles complets sont faits sur les américains utilisant le programme en question. Manifestement, tout ceci permet au « consortium » de tracer des profils-types de personnes destinées à recevoir un « test biochimique », concernant un virus d’origine inconnue (le « Purity control ») ainsi qu’un traitement contre celui-ci… C’est également à Arecibo que les PJ vont localiser un mystérieux signal ne provenant pas de l’espace, mais bel et bien d’Amérique centrale, en provenance d’installations financées à coup de pots-de-vin par le cartel de Kali et de grands groupes énergétiques… Il s’agit de centrales électriques très particulières, qui concourent au réchauffement planétaire, ce qui a été rendu possible (et explique peut-être ?) la discorde régnant autour de la signature des accords de Kyoto (concernant la limitation des installations à effets de serre…) Contre toute attente, des machines gigantesques semblent polluer volontairement (et discrètement dans cette zone équatoriale de non-droit) l’atmosphère pour accélérer le processus de dégradation climatique. Les PJ en déduiront que l’atmosphère terrienne est en cours de transformation, manifestement pour adapter celle-ci à des entités non-humaines (ce que confirme leur découverte au nord de l’Islande). ==> Une fois ces découvertes effectuées, à l’issue de cette grosse campagne, et si les PJ se montrent particulièrement héroïques, peut-être, et seulement peut être pourront-ils apercevoir ou plutôt entrapercevoir pendant de fugitifs instants une E.B.E., ce qui confirmera leurs soupçons déjà bien amorcés, et les motivera sûrement à agir au cours des prochaines aventures… Les Synopsis à intercaler entre les scénarios ==> Voici une liste d’idées de mini-scénarios pouvant s’intercaler entre les 3 épisodes de la campagne, afin, si les joueurs et le meneur le désirent, de préciser et d’enrichir quelque peu la campagne. Surtout, ces mini-scenarii sont destinés à ouvrir la porte sur des séquences davantage tournées sur l’action, afin de détendre l’atmosphère lourde et parfois pesante des investigations mystérieuses à la chaîne… 7. La main du diable : entre le scénario « L’Année de Plomb » et « Terres De Feu 1ere Partie », les PJ découvrent à New York un trafic de stupéfiant particulier : la drogue est coupée avec une mystérieuse substance baptisée « Purity control ». Celle-ci est apportée discrètement sur le territoire américain en très petites quantités par Horacio Kiskoros, agent du cartel de Kali. Manifestement, la drogue n’est distribuée qu’à des « clients » inscrits au programme « SETI_AT_HOME », et l’effet de celle-ci est souvent dévastateur… Une poursuite va s’engager pour intercepter l’homme qui réussira à s’enfuir… pour mieux retrouver les PJ dans l’épisode suivant… 8. Rouge Total : les PJ s’apprêtent à partir pour l’Islande suite à leur dernière enquête pendant l’aventure « Terres de Feu 1ere Partie », mais, à l’aéroport, ils ont maille à partir avec un groupe paramilitaire extrêmement violent qui semble vouloir empêcher l’appareil de partir. En fait, les PJ vont découvrir qu’ils ne sont pas la « cible » de ce groupe, qui essaie en fait d’intercepter une activiste de Greenpeace (ancienne amie de l’un des PJ), porteuse d’un message provenant de l’archéologue Kim Rowlands travaillant en Amérique Centrale, et qui doit impérativement être remis à une climatologue travaillant au nord de l’Islande… Le message fait référence à une vieille prophétie mentionnant l’activation prochaine des « Machines de Dieu »… Bien évidemment, leur départ en Islande va prendre du retard suite à cette escarmouche publique… 9. Opération Presse Papier : Suite à l’épisode « Rouge Total », et avant leur départ en Islande dans « Terre de Feu 2e Partie », les PJ reçoivent ordre du responsable des services juridiques de la Maison Blanche (Alberto Gonzales, également membre de la Haute Cour de Justice du Texas, et fidèle de Bush Junior depuis moult) d’intercepter un journaliste indépendant qui s’apprête à transmettre un article incendiaire sur le président au Washington Post. Ce sont des islandais (les mêmes que dans Rouge Total…) qui offrent ces infos au journaliste (genre Joe Pesci, nerveux et roublard). L’objectif est de mettre à mal le président, qui doit faire un discours sur la bioéthique avant un vote du Congrès, bien évidemment dans le but de discréditer le président et de faire passer pendant ce vote au Congrès une motion concernant la libéralisation de l’étude de l’ADN pour les entreprises privées… Ce qui va dans le sens des travaux de DeCode Genetics, qui cherche à s’implanter aux Etats-Unis, et explique donc que les islandais qui fournissent au journaliste les infos défendent leurs intérêts l’arme au point… ==> Ces mini-scénarii ne possèdent que des trames des plus simpliste, ne reposant que sur quelques enjeux majeurs de la campagne que les PJ découvriront forcément par ailleurs. Imaginez simplement quelques décors pour « cadrer » ces intrigues minimalistes, mais surtout proposer de belles et longues séquences de fusillades et de courses-poursuites pour changer le quotidien des PJ… CAMPAGNE POUR CONSPIRACY X : LA SAISON DES CENDRES EPISODE TROISIEME (dernier opus) LES MACHINES DE DIEU 1ere PARTIE Introduction : Depuis leur retour d’Islande (voir scénario précédent : « TERRE DE FEU »), les PJ pensaient peut être en avoir fini avec la conspiration qu’ils ont mis au jour depuis leur enquête sur IBM, et sont retournés à des tâches plus classiques d’Agent Gouvernementaux. Bien évidemment, des évènements qui semblent fortuits mais qui ne sont en rien le fruit du hasard vont les relancer sur la piste de leurs adversaires de l’ombre… Les PJ devront être prêts à aller jusqu’au bout, cette fois-ci, et peut être même jusqu’au sacrifice, pour que toutes leurs questions trouvent enfin des réponses… Notes de présentation : Ce scénario constituant le dernier opus de la campagne « LA SAISON DES CENDRES », les meneurs devraient avoir une bonne maîtrise des trois précédents scénarios (voir plus haut « Présentation de la campagne »). Dans celui-ci, les PJs, s’ils n’hésitent pas à aller jusqu’au bout, pourront apprendre TOUTE LA VERITE sur les agissements de la pieuvre tentaculaire qu’ils ont réveillés. En somme, cet opus fait la synthèse et la jonction entre les différents éléments, souvent sans rapports apparents, abordés dans les aventures précédentes. (...)
Alertées dès les premiers messages par les PJ, toutes les agences nationales épièrent les différents sites, ce qui mis rapidement en évidence des activités discrètes mais bien réelles de groupes non identifiés, manifestement armés, stockant et protégeant de mystérieuses cargaisons arrivant au compte-goutte sur le territoire américain (par voie maritime, aérienne ou routière selon les sites). Comme il était impossible d’en apprendre davantage sans trahir la surveillance effectuée, la TASK FORCE à laquelle appartient les PJ, sous la direction de Raymond Harryhausen, fut désignée comme cellule de crise, coordinatrice des efforts de la DEA, du FBI, des équipes du SWAT et de toutes les Agences gouvernementales sur cette affaire. La décision fut prise d’attendre un signe plus clair du mystérieux informateur ou l’arrêt de ces messages mystérieux… D’ailleurs, pour les PJ, l’identité de cet informateur ne devrait faire aucun doute, s’agissant sans doute de ce mystérieux homme qui les aiguille discrètement sans jamais rien leur révéler depuis le début de leurs enquêtes… ==> La veille, le dernier message comportait la facture de la location de l’entrepôt d’Atlantic City, et, rajouté à la main, la date d’aujourd’hui avec une heure : 02 heures. Les conclusions qu’en tirèrent les PJ et la cellule de crise conduisirent à l’opération en cours actuellement. (...)
La tension est importante pour les PJ, qui ne savent absolument dans quelle affaire ils ont mis le nez, et risque plus ou moins leur carrière sur cette opération (en tant que coordinateurs)… A NOTER QUE RAYMOND HARRYHAUSEN lui-même supervise l’opération depuis un bateau des gardes-côte au large d’Alantic City. Pour le moment, le silence radio est de mise… La tension monte lentement dans les deux fourgonnettes dissimulant les hommes de l’équipe d’intervention. (...)
Il déclare qu’il espérait que les PJ mettent en branle ces interventions simultanées, car sa couverture commençait à prendre l’eau. ==> Voici ce que le mystérieux informateur leur apprend : Ces hommes viennent d’Amérique du Sud, et travaillent pour les Cartels de Kali (Argentin) et de Medellin (Colombien). D’après lui, les Cartels se sont associés et ont montés une énorme opération de représailles contre le gouvernement américain, suite à leur récente politique anti-drogue. L’opération conduite par les PJ en Islande dernièrement (voir scénario précédent : « TERRE DE FEU ») a constitué le déclencheur. D’après Mister X, les pontes des Cartels ont décidés de s’associer pour lancer un avertissement majeur aux Etats-Unis, sous la forme d’attentats contre les populations civiles, consistant en attentats à la bombe dans divers centres urbains. Les cargaisons contiennent, entre autre, armes et explosifs. Toujours d’après l’informateur, d’importants lots de drogue, baptisée « Purity Contrôl », telle que celle élaborée en Islande par DeCode Genetics (voir le scénario précédent) sont acheminés en ce moment même partout sur le territoire américain par petits lots, les plus gros lots se trouvant avec les armes et les explosifs dans les cargaisons des 20 sites actuellement attaqués. ==> Les PJ devraient rapidement comprendre l’ampleur du coup de filet qu’ils viennent de provoquer, mais Mister X n’en a pas encore finit : D’après lui, un certain Monsieur Felix Cortez, mystérieux conseiller de l’une des familles les plus influente du Cartel de Medellin, a mis au point toute l’opération. Cet homme est aussi dangereux qu’invisible, mais Mister X a eu vent du reste de l’opération : conjointement aux attentats et à la reprise du trafic de « Purity Control », Felix Cortez a décidé de lancer une vaste vague d’élimination des fonctionnaires de l’Etat Américain qui se sont opposés aux Cartels ! Cette « purge », d’après ce qu’en a dit Cortez, doit être le message le plus clair envoyé au Président des Etats-Unis (responsable de la politique extérieure), signe de la fureur des leaders des Cartels : « On ne menace pas les Cartels de la drogue sud-américain »… Les PJ devraient commencer à avoir quelques suées… d’après X, des assassins professionnels ont été dépêchés sur le territoire américain pour mettre ces menaces à exécution. Les PJ devraient immédiatement comprendre qu’eux mêmes, que Raymond Harryhausen, en tant que procureur du district de Columbia (Washington D.C.) et chef de la TASK FORCE à laquelle appartiennent les PJ, ainsi que bon nombre de leurs informateurs et amis sont les cibles idéales de ces assassinats ! ==> Alors que Mister X en a finit avec ses révélations (il ne sait rien d’autre), les coups de feux ont cessés à l’extérieur. L’entrepôt a été pacifié, au prix de lourdes pertes, ce qui a nécessité de « nettoyer » complètement les locaux : il ne reste aucun survivant dans l’autre camp ! Leur informateur souhaite disparaître dans la nature, ce qui risque de faire tiquer quelques PJ qui comptait peut être le « garder au frais » pour l’interroger plus tard. Si ce cas se produit, Mister X leur déclarera que s’ils le gardent, il ne pourra plus leur servir à rien, et que leur préoccupation première devrait être d’avertir ou de prévenir les assassinats potentiels contre Raymond Harryhausen… Mister X, l’informateur mystérieux : L’informateur des PJ, qui est apparu dans le premier épisode de la campagne, n’est pas sans rappeler le fameux Mister X de la série The X-Files. Inspirez vous au maximum de ses attitudes légèrement paranoïaques, de sa façon de parler extrêmement marquante. Ce personnage, dont l’identité reste un mystère total, est un atout indéniable pour les PJ, même si ses « révélations » sont souvent partielles et sans explications. Ses motivations restent encore obscures, mais si les PJ n’y prennent pas garde, il peut se révéler un être dangereux, même à leur encontre s’il se sent en danger. Les Cartels de la drogue : Il existe deux Cartels de la drogue extrêmement en Amérique du Sud. Les Cartels sont des regroupements de familles faisant commerce de la drogue à l’échelle internationale, utilisant toutes les subtilités de l’économie planétaire et toutes les armes à leur portée. Leur puissance dépasse largement celle de certains Etats. Les Etats-Unis sont l’un des débouchés les plus important pour leurs trafics, et la politique antidrogue des Etats-Unis conduit souvent à des conflits violents sur tout le continent (Amérique du nord et du sud). Le Cartel de Kali est le grand Cartel Argentin, alors que le Cartel de Medellin est le grand Cartel Colombien. La coopération entre les deux Cartels n’est que très rare, mais pour l’opération massive dont il est question dans le scénario, cet accord souligne la dangerosité de la situation actuelle, qui est explosive ! La guerre entre les Etats-Unis et les Cartels vient d’être déclarée, et ce ne sont pas les Etats-Unis qui ont marqués le premier point… Transition : ==> Le Sergent de la DEA Timothy Walsh, un trentenaire taillé pour l’action, qui seconde les PJ dans la direction des équipes d’intervention à Atlantic City, accoure faire un rapport stratégique aux PJ : L’opération, qui aura duré en tout à peine quelques dizaines de minutes, est un succès complet sur les 20 sites, malgré les lourdes pertes enregistrées et causées par la résistance farouche des trafiquants. Les cargaisons, sur tous les sites, semblaient être totalement arrivées et allaient probablement être déplacées vers de pôles urbains. Comme l’a annoncé Mister X aux PJ, des milliers d’armes et des centaines de kilos d’explosifs, ainsi que d’importants lots de « Purity Control » (plusieurs milliers de kilos), ont été saisis à chaque fois… ==> A ce moment, deux choses devraient s’imposer aux PJ : ils devraient relâcher immédiatement et discrètement Mister X, puis foncer rejoindre leur supérieur direct ; le procureur Raymond Harryhausen, afin de mettre au point un plan d’action en prévision de la vague d’assassinat qui doit débuter prochainement. Petit problème : le QG stratégique proche ou se trouve Raymond Harryhausen ne répond pas… ==> Raymond Harryhausen se trouve actuellement en pleine mer à quelques dizaines de minutes d’Atlantic City, sur une corvette des Gardes-Côte des Etats-Unis, afin de chapeauter les opérations des 3 sites (parmi les 20) les plus proches de Washington : Atlantic City (ou se trouvent les PJ), Bridgeport (au nord de New York dans l’Etat du Connecticut), et de Newport News, plus au sud dans la baie de la Chesapeake (Etat du Maryland)… Les PJ peuvent rejoindre ce QG stratégique par la voie des airs en hélico ou en empruntant une corvette des Gardes-Côte qui mouille dans le port d’Atlantic City ou ils se trouvent. Dans les deux cas, le voyage prend quelques dizaines de minutes, au dessus d’une mer houleuse et obscure… Première Scène : Danger Immédiat. Lundi 20 août 2001. Au large d’Atlantic City, Etat du New Jersey. A proximité de la corvette de l’US COST-GUARD « ENCHANTER » (03 heures du matin). Lorsque les PJ approchent du « ENCHANTER », la corvette de l’US COST GUARD qui sert de QG stratégique à Raymond Harryhausen, celle-ci met les gaz et tente de s’éloigner aussi vite que possible, au grand dam de nos héros. Aucune activité ne peut être constatée à bord, et plusieurs tirs de semonce ainsi qu’une courte poursuite vont être nécessaires pour arraisonner le vaisseau. Dans la cabine, deux hommes armés, manifestement des américains du sud, tentent d’empêcher tout intrus de monter à bord, mais il devrait être aisé de neutraliser ceux-ci, qui résistent néanmoins jusqu’à la mort et ne se rendent pas. Précisons que ces deux hommes sont maculés de sang, ce qui n’augure rien de bon… Une fois à bord, les PJ vont découvrir une scène absolument horrible : les quelques passagers et membres d’équipage (une petite dizaine de personnes) ont été massacrés. La cabine qui sert de QG stratégique, la passerelle, les chambres, sont toutes maculées de sang sur les murs, le sol, le plafond. Les corps ont été dépecés, et les traces de sang montrent clairement que ceux-ci ont été jetés aux requins. Raymond Harryhausen n’est plus : les restes de son corps peuvent être retrouvés au milieu du carnage… L’un des PJ reçoit un caméscope pour filmer la scène et en faire un rapport. Au moment ou les PJ observent, consternés, cette folie meurtrière, l’un des hommes des Gardes-Côtes les interpellent, leur annonçant le décès de plusieurs de leurs camarades et collègues, toujours des morts violentes, des assassinats non dissimulés et atroces. Utilisez quelques unes des relations des PJ, déjà utilisées ultérieurement, et qui auraient pu participer de près ou de loin à leurs enquêtes pour nommer les vicitmes. ==> Le reste de la scène doit se jouer très rapidement : les PJ vont probablement tenter de se renseigner sur leurs propres familles ou amis. Quelques appels radios vont leur apprendre l’horrible vérité : pour la plupart d’entre eux, leurs propres familles ont été les victimes innocentes de cette vaste vendetta. L’un peut perdre sa famille dans un incendie, un autre apprendre qu’on vient de retrouver le corps d’un proche criblé de balles en pleine rue, un autre que des quantités importantes de sang ont été retrouvées au domicile d’un ami sans que le corps n’est pu être localisé, des pitt-bulls ayant été retrouvés sur place… Les meurtres perpétrés sont tous aussi violents qu’irraisonnés, ce qui est absolument l’effet recherché par Felix Cortez, l’éminence grise des Cartels. ==> L’un des PJ pourrait ne pas réussir à contacter ses proches, ce qui le minerait probablement pendant la partie… rajoutant légèrement à la pression ambiante… A vous de décider si la personne « disparue » est décédée ou tout simplement hors de portée actuellement, mais saine et sauve, prête à réapparaître à la fin du scénario… Les PJ ne peuvent strictement rien faire : le ministère de la Justice, réagissant rapidement, tient à les garder sous le coude en prévision de la cellule de crise qui va être constituée dans quelques heures à Washington D.C. (...)
Plusieurs personnes sont présentes, installées avec des rafraîchissements sur les deux banquettes qui se trouvent en face du fameux bureau du Président : les PJ peuvent reconnaître : - Walter S. Skinner, Directeur adjoint du FBI. - George Tenet, le Directeur de la CIA. (...)
- Alberto Gonzales, responsable des Services juridiques de la Maison Blanche et Juge de la Cour Suprême du Texas. - Colin Powell, Chef d’Etat aux Affaires Etrangères (Avec le Président George W. Bush). - Condoleeza Rice, Chef du NSC (National Sécurity council). Walter Skinner se lèvera immédiatement pour leur serrer la main et les accueillir, murmurant quelques paroles sympathiques et chaleureuses de réconfort. (...)
Les discussions sont ouatées, les gestes précautionneux : dans le Bureau Ovale, tout le monde montre inconsciemment ou non une forme de respect, surtout lorsque le Président lui-même est présent ! Le Président fait dos au groupe installé : il est en bras de chemise, regardant par la fenêtre sans mot dire, se découpant à contre-jour. Il garde le silence, et personne ne s’adresse à lui directement. (...)
Conseils : Cette scène doit receler une insoutenable tension : les PJ ne sont pas maîtres du jeu dans cet environnement, et leurs chefs hiérarchiques les plus élevés sont présents (John Ashcroft, ministre de la Justice). Le Président lui-même, présent mais légèrement effacé, n’attend pas des PJ qu’ils leurs livre leurs hypothèses conspirationnistes, mais attend des informations bien précises sur la menace qui pèse sur la sécurité nationale. De plus, à la grande surprise des PJ, ils apprednront que Raymond Harryhausen était un ami personnel de longue date, et que son assassinat est un message clair adressé au Président. Ce dernier en fait donc une affaire personnelle, et en même temps une affaire d’Etat. Mieux vaut pour les PJ qu’ils comprennent rapidement ce qu’on attend d’eux (désigner les Cartels de la drogue comme l’ennemi à abattre), sans quoi ils vont le sentir passer… ==> Condoleeza Rice lance la réunion sans attendre, dès que les PJ se sont installés sur les chaises inconfortables qui leurs sont destinées. Immédiatement, elle enclenche un magnétoscope qui a été approché des banquettes : la vidéo tournée par les PJ sur le « ENCHANTER » se met en route, tout le monde observant la scène sans faire de commentaire. Condoleeza Rice fait un arrêt sur image sur le corps déchiqueté de Raymond Harryhausen : « le Président a reçu cette nuit un message qui lui était personnellement adressé. La mort de son ami très cher lui pèse énormément. Messieurs, le Président désire savoir a qui sont imputables ces menaces contre la sécurité nationale, et contre le Président lui-même. » Puis, dans le silence gêné qui suit, elle demande aux PJ de présenter rapidement la situation. Au fur et à mesure que les PJ vont discourir, l’une ou l’autre des personnes présente posera des questions afin d’affiner la présentation de l’affaire. Les PJ sont clairement mis sur la sellette, et toute digression inutile ou hypothèse non vérifiée sera coupée sans pitié. (...)
Dès que la présentation est achevée, tout le monde reste silencieux quelques instants, tentant d’assimiler les données révélées. ==> C’est à ce moment précis que le Président sort de son mutisme, faisant volte face et toisant le groupe depuis la position qu’il occupe depuis le début, se découpant toujours en contre-jour. (...)
» Puis, avec un regard presque fébrile, il tourne ses yeux vers les PJ : « QUI constitue cette menace, messieurs ? QUI OSE NOUS défier ? » Le Président n’attend qu’une réponse, et dès que les PJ lui la donnent (quelque chose du genre « les cartels »), il rétorque soudainement : « Les Cartels sont allés trop loin. ILS NOUS ONT DECLARES LA GUERRE. REGLEZ CE PROBLEME POUR MOI, DEFINITIVEMENT. (...)
» Retournant dans son mutisme, il reprend sa position initiale, observant par la fenêtre, mais sa présence toujours clairement perceptible… Condoleeza Rice reprend rapidement la direction des débats : l’opération qui va être mis en place se nomme « RECIPROCITE », allusion à peine cachée à la vengeance des Etats-Unis contre les Cartels. Elle dresse rapidement un tableau sur la situation en Amérique du Sud : Les Cartels sont tout puissant dans les Etats du Sud, via la corruption endémique qui sévit la bas. Par contre, les capitaux des Cartels sont blanchis aux Etats-Unis et en Europe. George Tenet, le Directeur de la CIA, affirme alors que ceux-ci peuvent être gelés rapidement, pendant une durée indéterminée, mais suffisamment longtemps pour bloquer à moyen terme les projets des Cartels. La solution est immédiatement adoptée. Ensuite, Walter Skinner explique que la répression et la lutte contre les réseaux organisés, en collaboration avec la DEA, peut être accrue à son paroxysme dans un délais très bref. (...)
Par contre, les polices nationales, profondément gangrenées de l’intérieur par la corruption, nourrissent malgré tout de bonnes relations avec la DEA et le FBI (quelques fonctionnaires résistant encore aux pressions des Cartels). Néanmoins, toute action sur le terrain se doit d’être officielle, et acceptée par le gouvernement en place, c’est-à-dire pilotée par un ambassadeur dûment accrédité. La question se pose de savoir qui envoyer. Un nom ressort des débats : celui de CLAIRE HARRYHAUSEN, amie du Président et veuve de l’ancien supérieur hiérarchique de la TASK FORCE des PJ. Elle parle espagnol et connaît bien la région. De surcroît, elle est haut placée dans l’organigramme du ministère de la justice, ce qui lui permet d’être nommée ambassadeur plénipotentiaire. (...)
==> Condoleeza Rice clôt rapidement cette réunion : les PJ reçoivent un nouvel ordre de mission à effet immédiat, protéger et soutenir techniquement les efforts de CLAIRE HARRYHAUSEN, qui sera chargée du versant politique de l’affaire, afin d’identifier les commanditaires de l’opération qui vient d’être stoppée, de les localiser, et de les appréhender avec extradition vers le territoire des Etats-Unis. (...)
Manifestement, une seconde réunion doit avoir lieu immédiatement après la réunion de cette cellule de crise. [Note : le Président va « non-officiellement » demander que l’opération se double d’une intervention para-militaire discrète sur place, afin de « muscler » le débat, ce qui risque de porter préjudice, ultérieurement, aux efforts des PJ lorsqu’ils seront sur place…] Transition : ==> Encore une fois, inutile de détailler par le menu tout ce qui se passe avant le départ des PJ, ainsi que leur voyage vers la Colombie. (...)
Ce qui est marquant, c’est qu’à 13 heures tapantes, ils se retrouvent tous à la base de l’US Air Force de Norfolk, ou les rejoints une Claire Harryhausen impériale de maîtrise de soi. Celle-ci leur apprend qu’ils se rendent tout droit à BOGOTA, la capitale de la COLOMBIE, afin de prendre contact avec l’ambassadeur sur place, et que les PJ puissent dans le même temps prendre contact avec les agents de liaison du FBI et de la DEA sur place. (...)
C’est un « VOYAGER » (avion de transport « sensible ») de l’US Air Force spécialement affrété qui les emmène à BOGOTA. CLAIRE HARRYHAUSEN : Claire Harryhausen manifestement marquée par le décès de son mari, est impériale de dignité et de force de caractère. C’est une femme qui porte une petite quarantaine, assez belle, mais dont le charme provient davantage de l’aura de force et de détermination qui plane autour d’elle. (...)
Son regard, d’un bleu profond, est limpide, droit, franc, résolu (Physiquement, elle ressemble à l’actrice Annette Benning). Elle explique qu’accepter cette mission diplomatique, c’est montrer aux barons de la drogue qu’ils ne sont pas craint. Deuxième Scène : L’attentat. BOGOTA, Capitale de la Colombie. Lundi 20 août 2001, 19 heures. (...)
Des soldats républicains en uniformes kakis surveillent les abords de la piste utilisée par le « VOYAGER », dont le moteur tourne encore et qui décolle dès que ses passagers ont descendus la passerelle. Les PJ et Claire Harryhausen sont accueillis par un parterre d’hommes en costumes stricts de fonctionnaires, manifestement légèrement incommodés par l’atmosphère humide et la chaleur d’une longue journée. (...)
Manifestement, cet homme encore assez jeune, aux tempes grisonnantes mais au visage lisse sur lequel commence à se creuser des rides d’inquiétude, connaît personnellement les Harryhausen. Sans faux semblant, il présentera rapidement des condoléances. Il est sincère mais conscient de ses responsabilités, et, alors que les hélices du « VOYAGER » vrombissent encore, provoquant des rafales de vent et un bruit tonitruant, enjoint tout le monde a se presser. (...)
Les PJ sont accueillis au pied du 3e véhicule par Julia Cunningham, Agent Spécial du FBI en charge de la cellule anti-drogue (avec la DEA) située à BOGOTA et s’occupant de toute l’Amérique du sud. Elle invite les PJ à grimper dans le 3e 4x4 promptement, et ce seront les seuls occupants de ce véhicule. Le 1er et le 4e véhicule sont uniquement remplis des hommes des Services secrets restants. (...)
Conseils : Cette scène s’inspire du Film « Danger Immédiat » (avec Harrison Ford dans le rôle de l’Agent Jack Ryan, inspiré des livres de Tom Clancy). N’hésitez pas à vous en inspirer fortement pour tout ce qui va suivre, puisque le convoi, tout comme dans le film, va subir une attaque imparable et extrêmement violente dans une ruelle de BOGOTA. (...)
du film constitue une excellente bande sonore de fond qui colle parfaitement avec le cadre du scénario. Dès que tout le monde est à bord, le convoi se met en marche : Claire et les PJ sont censés être escortés jusqu’à un immeuble anonyme du ministère de la justice colombien. (...)
Là, claire est censée rencontrer le ministre de la justice de Colombie, tandis que les PJ doivent se mettre au travail via la base de donnée de la cellule anti-drogue située dans le même immeuble, sous la houlette de l’Agent en Charge Julia Cunningham. ==> Le parcours : le convoi traverse à grandes vitesse les rues de BOGOTA, de l’extérieur (ou se trouve l’aéroport) vers l’intérieur de la ville, ce qui signifie que les PJ vont voir par les fenêtres les quartiers les moins favorisés (bidonvilles et favelas) pour déboucher lentement sur le centre ville de plus en plus moderne. Les véhicules roulent vite, ne s’arrêtant jamais aux feux ou aux stop, puisque les motards de la police locale qui les escortent bloquent systématiquement la circulation à chaque croisement. (...)
Pour toute discussion, elle explique aux PJ comment ne pas tomber malade ici : ne pas consommer d’eau du robinet, utiliser de l’eau en bouteille pour boire, sa toilette, se brosser les dents… Elle enchaîne en faisant un topo sur la situation des Cartels en Amérique du Sud (voir annexes). La chaleur est excessive dans le 4x4, la climatisation peinant à suivre le rythme. Si l’un des joueurs tente d’ouvrir sa fenêtre, Julia réagit immédiatement pur l’en empêcher : elle craint un tir de sniper. Si les PJ semblent surpris, Julia explique qu’en Amérique du Sud, il est difficile de dire qui est la proie et qui le chasseur… ==> Le piège : A un moment donné, l’un des PJ pourra remarquer que les motards s’occupent de bloquer la circulation afin que le convoi ne s’arrête jamais. Les motards de tête et de queue effectuent donc une rotation, celui qui vient de bloquer le carrefour fermant le convoi, alors que l’un de ses collègues reprend sa place devant, et ainsi de suite. A un moment donné, l’un des motards va remonter la file rapidement, s’arrêtant légèrement à hauteur de chacun des véhicules, comme s’il essayait de voir qui se trouve à l’intérieur. En réalité, cet homme est un homme à la solde des Cartels, et il va prendre place en tête du convoi pour mener celui-ci dans un traquenard mortel… Le piège se referme : Le convoi ralentit alors qu’il s’enfonce dans une série de petites ruelles qui coupent les grands boulevards de BOGOTA. Une rue à droite, puis une rue à gauche, puis une nouvelle ruelle à droite, etc… Le convoi progresse à petite allure, s’enfonçant dans une de ces innombrables petites ruelles peu larges, occupées de part et d’autres par des véhicules hors d’âges qui semblent à l’abandon. Tout comme les immeubles de 3 ou 4 étages, d’ailleurs, décrépis, qui bordent cette ruelle. Tout semble à l’abandon, poussiéreux sous la lumière du soleil toujours plus bas sur l’horizon. (...)
Les rares habitants qui peuvent être aperçus s’enfoncent craintivement dans les porches des demeures, avec un regard méfiant en direction du convoi… Alors que le convoi s’apprête à tourner au bout de la ruelle, un bus jaillit soudain pour barrer le passage : le 1er véhicule du convoi pille juste à temps devant l’obstacle. Immédiatement, il tente de faire marche arrière, mais les autres véhicules lui bloquent le passage, et tous doivent tenter de faire marche arrière en même temps. Il est déjà trop tard : un homme cagoulé armé d’un lance-roquette apparaît au sommet de l’immeuble le plus proche, ajustant le 1er véhicule, qui disparaît dans une explosion énorme. (...)
==> La situation : AVANT QUE LES PJ NE PUISSENT REELLEMENT REAGIR, le 1er véhicule (remplis de gardes du corps des Services Secrets) est détruit dès le début par le 1er tir de roquette. Le 2nd véhicule, celui de William Boyd et de Claire Harryhausen, fait demi-tour, et se retrouve face à celui des PJ. Eux-mêmes doivent effectuer un tir de barrage tout en prenant le volant, et, ne pouvant faire demi tour, ils doivent foncer en marche arrière à l’aveuglette, alors que le dernier véhicule (derrière eux), qui recule également à l’aveuglette, s’encastre dans un nouveau bus qui jaillit soudainement et bloque l’autre bout de la rue. (...)
==> Quelle que soit la tournure que prend les évènements (utilisez à bon escient la scène de l’attentat tirée du film « DANGER IMMEDIAT », LES PJ SONT LES SEULS SURVIVANTS DE L’EMBUSCADE. Le diplomate William Boyd, l’Agent en Charge du FBI Julia Cunningham, et surtout Claire Harryhausen sont tous victimes de l’attentat. LES PJ DOIVENT CLAIREMENT SENTIR QU’ILS ONT EXTREMEMENT DE CHANCE DE TOUJOURS ETRE EN VIE. (...)
Désormais, leurs ennemis luttent à armes égales avec eux, et nos PJ doivent comprendre qu’ils sont venus jouer dans la « chasse gardée » des Cartels. Une véritable guerre est ouverte, et ils sont sur la première ligne. ==> Plusieurs PJ seront sûrement blessés suite à cette escarmouche, voire mort pour ceux qui n’auront crû qu’à « une bataille servant de décor » et auront réagit mollement (en tentant des trucs débiles ou encore en voulant inutilement jouer au héros). (...)
La petite ruelle typique dans laquelle ils ont trouvés refuge ne sera pas le lieu d’une nouvelle tentative. Les Cartels ont fait entendre leur voix, et leurs cibles principales ont été éliminées. Transition : ==> Les PJ, en état de choc (que ce soit une apathie, de la surexcitation ou le résultat de blessures) sont pris en charge par les secours (police et ambulances). (...)
Rien d’intéressant ne se passe durant ce laps de temps, et ils apprendront très rapidement au réveil que l’enquête ne permet pas de désigner des responsables nommément. Accuser les Cartels dans leur ensemble ne sert à rien. Bref, la transition devrait aussi brève que possible vers la seconde partie. (...)