JdRP Scénarios : Nids d'Abeilles
Une femme est mystérieusement tuée par des abeilles sur le lieu de son travail… Le dossier échoit à notre équipe d’investigateurs de l’étrange, mais un mystérieux individu apparaît avant que ceux-ci ne prennent connaissance du dossier et commence à effacer toutes traces de la mort et des rapports officiels, en se faisant passer pour l’un des PJ… Quelle vérité cherche-t-on à cacher ? (...)
Les membres du Syndicat ont réussi à développer un vecteur pour cette substance : il s’agit du virus de la variole, éradiqué sur Terre depuis plusieurs années, et pour lequel les stocks de vaccins sont très limités. (...)
Le virus n’est pas réellement le vecteur du purity control, mais uniquement un moyen de « marquer » génétiquement les cibles… En effet, les campagnes nationales systématiques de dépistage et de vaccination contre la variole qui ont eu lieu aux Etats-Unis depuis les années 1950 ont permis aux membres du « Consortium » d’établir une gigantesque base de donnée sur toute la population américaine. (...)
Celle-ci permet aux conspirateurs de sélectionner les personnes qui doivent survivre ou mourir suite à la propagation du purity control. Le véritable moyen de propagation de la variole (et donc du purity control) réside dans des cultures de maïs transgénique, moyen de développement qui semble aussi dérisoire qu’innocent. Ce maïs transgénique est ensuite polinisé par des abeilles de type « abeilles tueuses », qui, elles, vont transporter et transmettre le virus… Le Syndicat a décidé d’effectuer un « ballon d’essai », car toutes ces recherches n’en sont qu’au stade expérimental, et cela représente pour ce groupe, qui travaille au « Projet » depuis des dizaines d’années, le premier pallier marquant le début de la colonisation… UNE NOUVELLE CARRIERE : Ce scénario peut être joué de deux façon : l’une est tout à fait classique, constituant une nouvelle enquête concernant la vaste conspiration déjà développée dans d’autres scénarios de CONSPIRACY X sur notre site… La seconde façon de jouer ce scénario nécessite la participation active de l’un des joueurs au début de la partie, et peut constituer une façon commode d’insérer un nouveau personnage dans l’équipe… A l’occasion de ce scénario, voici une nouvelle carrière possible : Agent de l’ONU. Deux profils sont disponibles : analyste de terrain et agent spécial. L’Organisation des Nations Unies, créée en 1945 pour maintenir la paix sur la surface du Globe, a développé ses activités dans une multitude de domaines aussi variés qu’essentiels (voir le schéma fournit avec le nouveau profil en annexe). Comme toute organisation de ce type, l’ONU possède dans ses rangs des Agents spécialisés dans deux types de domaine : Les Analystes : ces agents de terrain sont des investigateurs qui recueillent et compilent toute information susceptible d’intéresser l’Organisation, aussi bien dans les Pays Industrialisés et Développés que dans les Pays en Voie d’Industrialisation. (...)
Les domaines concernés sont infiniment variés, et vont de la sécurité à la santé, en passant par la politique et la défense. Aucun domaine n’échappe à la vigilance de l’ONU, qui est responsable du respect des traités internationaux, et à toute latitude pour remplir sa mission première. (...)
Evidemment, cela nécessite parfois de recourir à des investigateurs, sous couvertures ou non, car tous les Etats sont extrêmement sourcilleux en ce qui concerne leurs activités… Les Agents : très souvent, l’ONU fait appel à des Agents (davantage tournés « action ») pour soutenir leurs efforts : il peut s’agir de protéger un représentant de l’organisation, ou encore de récupérer discrètement des informations auxquelles un Analyste n’aura pu avoir accès. Il peut également s’agir d’un « coup de force » contre une quelconque organisation hostile à l’ONU et inattaquable sur le plan légal. En somme, l’ONU et ses diverses annexes sont impliquées dans une telle somme d’affaires et de problèmes internationaux que le recours à de tels Agents est une nécessité absolue… Cette nouvelle carrière est fournie en annexe à télécharger séparément. Vous y trouverez les ressources et compétences particulières à ce type de personnage, ainsi qu’un bref rappel sur l’ONU, sa structure et ses différents organes. LE SCENARIO : Si vous optez pour l’introduction d’un nouveau personnage dans votre équipe, par exemple un agent de l’ONU, l’introduction de l’aventure nécessitera pendant quelques minutes (environ ¼ d’heure) un développement séparé : les « anciens » PJ vaqueront à leurs activités habituelles, du type rapport sur leur dernière enquête, relations amicales ou familiales, etc. Bref, occupez-les en leur faisant jouer une phase inhabituelle, concernant leur vie de tous les jours « hors investigation ». (...)
Pendant ce temps, votre nouveau personnage sera jeté de plein pied dans le scénario : c’est lui qui sera chargé d’effacer les preuves concernant la mystérieuse victime décédée suite à l’attaque d’abeilles. Evidemment, il opère sur commande, et croit agir pour son organisation de tutelle, mais il est en fait la victime d’un sombre complot destiné à discréditer les PJ (qui doivent probablement avoir un paquet d’ennemis s’ils sont actifs depuis un certain temps), et devient lui-même la victime de pressions potentielles ultérieures. (...)
CE SCENARIO EST UNE LIBRE ADAPTATION DE L’EPISODE DE LA SERIE THE X FILES 4X21 « ZERO SUM ». PROLOGUE : DESMOND, Centre de Tri et de re routage Transcontinental, VIRGINIE OCCIDENTALE. 17 heures. Une femme vient d’être mystérieusement tuée par des abeilles sur son lieu de travail, à DESMOND, dans l’Etat de VIRGINIE OCCIDENTALE. Elle était opératrice dans un centre de tri et de re routage postal transcontinental. Elle est morte alors qu’elle s’était isolée dans les toilettes pour profiter discrètement d’une « pause-cigarette ». (...)
Son corps a été retrouvé par une collègue, inquiète de ne pas la voir ressortir au bout de quelques minutes. Immédiatement, la police locale a été prévenue, et l’Inspecteur THOMAS, chargé de l’affaire, a décidé de faire appel à une agence extérieure (de type fédérale) pour enquêter sur cette mort suspecte : le corps de la victime est littéralement recouvert de cloques rouges vives, de la tête au pied, sans qu’il soit possible de préciser ce qui a provoqué cet effet saisissant… Bien évidemment, c’est l’un des PJ que l’Inspecteur THOMAS va contacter. Par relations interposées, il aura entendu parler des PJ et de leur d’intérêt pour les affaires « décalées » ou surprenantes. (...)
C’est là qu’intervient notre nouvel Agent : celui-ci reçoit en début de soirée un coup de fil mystérieux. Un homme à la voix grave lui demande de se rendre à DESMOND, en VIRGINIE OCCIDENTALE, en usurpant l’identité de l’un des PJ. Pour convaincre l’Agent, si celui-ci se montre suspicieux, il se présente comme messager de x ou y, personnage influent qui donne habituellement des ordres au personnage. (...)
Le PJ doit : 1) effacer toutes les preuves de la mort suspecte d’une employée du tri postal, ce qui sous-entend : faire disparaître le corps et remplacer les analyses sanguines par un échantillon « sain » (groupe A positif), les lieux de la mort doivent être nettoyés afin qu’aucune preuve ne puisse être retrouvée sur place. 2) L’Agent doit également intercepter l’e-mail que l’Inspecteur THOMAS vient d’envoyer aux PJ, ce qui implique de rentrer à WASHINGTON D.C. dans la nuit, de s’introduire, toujours avec la fausse identité, dans le building fédéral ou travaille le PJ qui doit recevoir le message, pour détruire l’e-mail toutes traces de la manipulation informatique. (...)
Tout le monde doit jouer le jeu, et il est bien évident qu’aucun PJ n’aura l’idée d’aller à son bureau relever ses mails parce que le joueur concerné sait que quelqu’un doit aller les effacer… LES LIEUX : Il est bien évident que les lieux cités ici ne sont qu’indicatifs : WASHINGTON D.C. et DESMOND sont distants de 45 minutes en voiture, ce qui permet aux PJs de faire des déplacements rapides. (...)
Zappez chaque déplacement entre les différents sites que le PJ doit « nettoyer » en passant rapidement à l’autre groupe de joueur, cela accélérera le mouvement : Le lieu de la mort : le centre de tri et de re routage transcontinental est un vaste cube de métal gris, anonyme, en banlieue de DESMOND, qui est elle même une petite ville paisible de banlieue. Situé près de l’autoroute, le bâtiment n’est pas gardé ni surveillé. (...)
Des stations de travail sont régulièrement répartie sur ces chaînes automatisées, et le PJ peut apercevoir dans le rayon de sa troche des centaines de colis de toute taille et de toute provenance, la plupart du temps éventrés (probablement suite à des manipulations hasardeuses ou endommagés pendant le transport), et que les employés doivent probablement avoir pour mission de ré emballer avant une réexpédition rapide. (...)
Le fond du bâtiment est constitué par une série de salles froides et peu chaleureuses : une salle de stockage des colis non traités, une aire de repos pour les employés, et un bloc sanitaire. Le bloc sanitaire est le lieu de la mort : le PJ trouve sur la porte deux bandes jaunes entrecroisées portant la mention « DO NOT CROSS », mais cela n’empêche pas de passer discrètement. (...)
ou le corps a été retrouvé, une trace brunâtre est visible sur la glace, comme si on avait projeté un produit qui aurait dégouliné, ou comme si le produit avait coulé depuis la jointure entre le mur et le plafond, qui est actuellement légèrement fissurée. Il est aisé de faire disparaître ces traces. La morgue du Comté d’Audrey : la morgue locale est un petit bâtiment situé un peu à l’écart de DESMOND. C’est là que se trouvent le corps de la victime ainsi que ses analyses et les dossiers médicaux. Seul un policier en faction assure la garde de l’établissement à l’accueil, ainsi qu’une caméra qu’il est aisé d’éviter. (...)
Voler le corps est une autre affaire, mais n’est pas impossible, en empruntant une sortie annexe. PS : le corps de la victime, qui répond au nom de JANE BRODY, est particulièrement marqué (voir photo ci-dessous). Le corps est couvert de pustules ou de cloques rouges-violacées, et cela sur tout le corps. (...)
==> Alors que le PJ s’apprête à quitter le secteur, un homme l’interpelle sur le parking, manifestement en provenance de la morgue ! « Agent X (= identité de l’agent usurpé) ! Je suis heureux que vous vous soyez déplacé si vite ! (...)
Etrange, non ? c’est un ami a moi qui m’a parlé de votre intérêt pour ce genre d’affaires… » C’est l’Inspecteur THOMAS, celui qui est chargé de l’affaire. Il semble surpris que son correspondant réponde si vite à son message, mais harcèle le PJ de questions, du type « Alors, quelles sont vos conclusions ? (...)
) tout en détournant les soupçons, le temps de prendre la poudre d’escampette… Le building fédéral : reste une chose à faire, après avoir fait disparaître le corps, il s’agit de pénétrer dans un building fédéral sous une fausse identité, en évitant les caméras de l’accueil, afin d’accéder au poste de l’Agent qui a normalement reçu le mail de l’Inspecteur THOMAS, et d’effacer tous les fichiers. Cela n’est pas particulièrement difficile, et cela ne laissera aucune trace. (...)
Voilà, le prologue est désormais terminé, et le reste va s’enchaîner très rapidement… COMPLOTS : WASHINGTON D.C. 4 heures du matin. ==> Le PJ qui aurait dû être contacté par l’Inspecteur THOMAS va recevoir un coup de fil de l’Inspecteur JACOBI, collègue de THOMAS à DESMOND : ce dernier vient d’être tué par balle sur le parking de la morgue du Comté d’AUDREY (à DESMOND). L’heure correspond, à 5 minutes prêt, à l’heure de la visite de notre « nettoyeur »… L’Inspecteur JACOBI est particulièrement nerveux, et explique au PJ que, d’après le registre de la morgue, THOMAS a été assassiné au moment de sa visite… Bien sûr, le PJ sera complètement surpris, clamant son innocence, mais sa présence sera requise sur les lieux immédiatement pour enquête. ==> Quand à notre nettoyeur, il sera certainement surpris d’apprendre la mort de l’Inspecteur THOMAS, qui lui sera révélée par un coup de fil anonyme passé par une femme à la voix chaleureuse, qui se présente comme une « amie » qui veut l’aider. Elle lui explique rapidement qu’il ferait mieux de se rendre dans le Comté d’Audrey, à DESMOND, s’il ne veut pas être accusé de meurtre au 1er degré. Elle ajoute qu’elle sait ce qu’il vient de faire pendant la nuit, et qu’il vient d’être victime d’un coup monté. Pour finir, elle lui demande s’il possède une arme. Evidemment, c’est le cas, et même probablement plusieurs… L’une de celles-ci, dûment enregistrée, avec ses empreintes dessus, a disparue de son domicile. On a grossièrement forcé sa cachette. La solution, pour ce PJ, consiste a endosser une nouvelle identité. Pourquoi pas un Agent de l’Inspection des Services Fédéraux, un boeuf-carotte ? Cela lui permettrait de régler ce problème rapidement, tout en se faisant accepter par les autres PJs… Encore une fois, il n’y a aucune raison qu’il soit suspecté par ses camarades, et une vérification d’identité confirmera celle qu’il a emprunté (mais correspondra par exemple, s’il endosse l’identité d’un « boeuf-carotte » fédéral, à l’identité réelle d’un bibliothécaire d’une agence fédérale…) LES FAITS : Au petit matin, tous les PJs se retrouvent à DESMOND, sur les lieux de la mort de l’Inspecteur THOMAS, c’est-à-dire sur le parking de la morgue du Comté d’Audrey, à quelques mètres de l’endroit ou le « nettoyeur » et l’Inspecteur ont eu leur discussion… L’Inspecteur JACOBI, la quarantaine, probablement père de famille épuisé et dépassé, semble particulièrement nerveux. Pour lui, cette affaire est un sac de noeud, et il récapitule avec tous les PJs les évènements, peut-être surpris mais pas suspicieux en constatant la présence d’un agent de l‘Inspection Générale des Services Fédéraux. Voici ce que tout le monde sait : 1) L’Inspecteur THOMAS a constaté la veille, en fin d’après-midi, la mort mystérieuse d’une employée répondant au nom de JANE BRODY sur son lieu de travail. Une amie et collègue venait de la retrouver morte dans d’atroces circonstances dans les toilettes. Immédiatement, l’Inspecteur a fait condamner les lieux après avoir demandé les relevés et prélèvements d’usage. Choqué par l’état du corps, il a décidé de faire appel à « quelqu’un de plus compétent », et a envoyé un e-mail avec une demande d’aide à l’un des PJ. Cet e-mail est encore conservé dans l’ordinateur de l’Inspecteur, et peut être consulté ! 2) Au cours de la nuit, le PJ contacté s’est présenté à la morgue, demandant a voir le corps et les échantillons (référez-vous à votre chronologie établie pendant le prologue). (...)
Le nom et la signature du PJ apparaissent sur le registre. Le vigile confirme avoir vu s’étant présenté comme étant l’agent x… 3) Le corps de JANE BRODY a disparu, mais les échantillons prélevés sur le corps sont toujours disponibles, prêts à être analysés. 4) L’Inspecteur THOMAS a été assassiné sur le parking de la morgue quelques minutes après que le supposé PJ se soit présenté à l’accueil. Le vigile confirme que l’Inspecteur, arrivé entre temps à la morgue, semblait heureux d’apprendre que la personne qu’il avait contacté se soit déplacée si vite, et qu’il voulait lui parler avant son départ. Aucune caméra ne surveille ce parking, il n’y a donc aucun témoignage visuel de la scène… Par contre, l’arme du crime a été retrouvée non loin de là… CONTRE - ENQUETE : L’Inspecteur soupçonne bien évidemment l’agent censé s’être présenté d’avoir commis ces délits, même s’il reconnaît qu’il n’est guère logique d’avoir agit aussi ouvertement. (...)
Cette étape sera rapide : Le registre : l’écriture et la signature ne correspondent absolument pas à l’écriture du PJ soupçonné. Inutile d’être graphologue pour s’en rendre compte… Le vigile de la morgue : il était passablement fatigué la nuit dernière, mais il ne pense pas que le PJ soupçonné soit l’homme qui se soit présenté la veille. (...)
Néanmoins, il demande leur assistance dans son enquête, puisque le groupe d’investigateurs semble le 1er concerné par ce qui s’est passé… LE NETTOYEUR : Celui-ci devrait se dissimuler lorsqu’aura lieu l’interrogatoire de la seule personne pouvant l’identifier : le vigile. L’arme qui a tuée THOMAS est bien la sienne, et il lui est impossible de la récupérer, puisqu’elle se trouve déjà à l’analyse balistique… INVESTIGATION : L’investigation des PJs peut commencer, et celle-ci n’est pas linéaire. (...)
Touts les idées doivent venir d’eux, et dites vous bien que le facteur temps est essentiel dans ce scénario. S’ils sont trop lents, ils ne pourront pas éviter la pire des catastrophes… Le corps de JANE BRODY : il a été enlevé, et nul indice ne permet de savoir qui l’a enlevé, ou ce qu’il est advenu du corps. Les échantillons de JANE BRODY : ils sont bien là, mais une analyse détaillée des bouts de peaux prélevés ne permet aucun diagnostique. L’échantillon sanguin, après vérification chez son médecin traitant habituel (qui se trouve à DESMOND), correspond à son groupe sanguin (A positif). Par contre, le médecin traitant signalera qu’elle avait une maladie bénigne consanguine, ce qui n’apparaît pas dans l’échantillon de la morgue… Celui-ci semble avoir été remplacé par un échantillon saint… Le dossier médical : il a disparu avec le corps, et les seules analyses médicales disponibles le sont auprès de son médecin traitant, et ne concernent l’état de santé de la victime qu’avant sa mort (sans intérêt pour l’enquête, donc). L’arme du crime : la balistique montre que le Sig Sauer qui a été retrouvé à quelques mètres du corps de THOMAS et bien celui qui a servit à l’abattre. Des empreintes sont disponibles dessus, des anciennes et plusieurs assez récentes, toutes identiques. (...)
Elles ne correspondent à aucun fichier criminel, que ce soit local ou fédéral… Le n° de série de l’arme a été effacé avec soin. Le nettoyeur devrait se sentir tout de même menacé, puisque ce sont ses empreintes qui figurent sur l’arme. (...)
Par contre, le n° de série n’était pas effacé lorsqu’il possédait encore l’arme, et le criminel qui l’a utilisé semble avoir pris cette précaution pour mieux faire chanter notre PJ au moment opportun… Vidéosurveillance : aucune caméra ne surveille le parking de la morgue (c’est bien inutile…) mais une banque se trouve à proximité. Il est possible de récupérer un enregistrement montrant partiellement le parking de la morgue, situé juste en face. L’enregistrement montre un individu difficilement identifiable en train de mettre un corps dans son coffre, manifestement quelques minutes après s’être présenté à l’accueil comme étant l’agent x… Puis l’Inspecteur THOMAS apparaît, et une courte discussion s’ensuit. Le mystérieux interlocuteur quitte le champs de la caméra à borde de son véhicule, sous le regard de l’inspecteur. Quelques instants passent, l’Inspecteur retournant vers la morgue. Puis il se retourne, regardant hors champs et s’approchant manifestement de quelqu’un invisible, qui l’interpelle… Un coup de feu claque, et l’Inspecteur s’effondre. (...)
L’arme et projeté négligemment à côté du corps… Une analyse des images peut être effectuée par des spécialistes, mais prendra la journée entière. Un agrandissement, au terme de l’analyse, montrera clairement le visage de notre nettoyeur en train de converser avec l’Inspecteur… Espérons que dans l’entre-temps, l’enquête aura progressée, le disculpant promptement… L’AFFAIRE JANE BRODY : En ce qui concerne l’affaire BRODY, les PJs souhaiteront peut-être se rendre sur les lieux de ce décès suspect et interroger quelques témoins. Le centre de tri : ce cube gris et discret est un centre de réexpédition des lettres et colis détériorés pendant leur transport. Des chaînes de montage identiques à celles d’usines font défiler devant des employés portant masques, gants et blouses bleus, les envois qui sont réemballés avant d’être envoyés à leur destination finale. L’opération doit être rapide, si possible sans que l’expéditeur ou le destinataire ne s’en rende compte. Ce centre s’occupe des courriers et colis destinés à toute l’Amérique du Nord. Les employés travaillent toujours par deux, afin d’éviter vols et mauvaises manipulations, et également parce quel ‘on se sait pas vraiment ce que l’on peut trouver dans un envoi. JANE BRODY travaillait avec une collègue répondant au nom de MISS CARLSON, et c’est elle qui a trouvé le corps de sa collègue. (...)
MISS TINCKLE : c’est elle qui accueille les PJ et leur fait découvrir le centre. Elle se répand en critiques acerbes sur le manque de conscience professionnelle de JANE BRODY, prompte à émettre toute une série de critiques sur cette employée. Les lieux de la mort : personne ne s’est rendu dans les toilettes depuis la veille, et les bandes jaunes de la police en interdisant l’accès sont encore en place. (...)
Néanmoins, les PJ se rendront compte immédiatement que les lieux ont été entièrement aseptisés, et qu’il ne reste rien à relever. Le nettoyeur a bien fait son oeuvre… Une recherche approfondie permet néanmoins aux PJs de trouver sur la grande glace au dessus des vasques, à peu près à l’endroit ou le nettoyeur l’avait remarquée (et supprimée !) une dégoulinure semblant provenir de la jointure entre le plafond et le mur. (...)
Si les PJs cassent la cloison pour voir de quoi il retourne, ils vont trouver, à leur grande surprise, un rayon de ruche, baignant dans une grande quantité de miel. Des milliers d’abeilles sont noyées dans le produit, toutes mortes. Il est impossible de savoir comment elles sont arrivées là. LES ABEILLES : Il est possible (et même fortement conseillé) de prélever une partie d’un rayon de la ruche et de la transmettre à un entomologiste. (...)
Justement, il est possible de trouver un entomologiste de renom loin de là (si les PJs n’en connaissent pas, le n° leur sera donné par un quelconque contact), qui vit et travaille dans la petite ville de ELSINORE, justement entre WASHINTON D.C. et DESMOND, à peut-être 20 minutes par l’autoroute… Docteur VALEDEDESPINO : le Docteur VALEDESPINO est un infatigable tâcheron de la science. (...)
Il prendra l’échantillon, identifiant immédiatement la cire comme étant de la gelée royale. En ce qui concerne les abeilles, il désire attendre que les larves arrivent au stade terminal pour se prononcer, ce qui signifie qu’il faudra attendre plusieurs heures. (...)
Celui qui va aller l’allumer va connaître la frayeur de sa vie : les vitres, l’ampoule, les murs et plafonds, toutes les parois sont intégralement recouvertes d’abeilles ! L’ampoule du plafond est allumée, en fait, mais complètement opacifiée par la présence de centaines d’abeilles… Bien évidemment, le docteur VALEDESPINO gît là, mort dans d’atroces circonstances, puisqu’il est couvert de multiples boursouflures sur le visage et tout le corps… Le CDC : Il n’y a qu’une chose à faire dans ce genre de circonstances : prévenir le CDC. Le CDC rapplique très rapidement suite à cette alerte concernant probablement des abeilles tueuses particulièrement féroces, et deux camions banalisés de grandes tailles arrivent sur place moins d’une heure après l’appel. L’un est destiné à éradiquer les abeilles avant qu’elles ne contaminent la région, l’autre à étudier le corps du docteur VALEDESPINO. Les hommes qui pratiquent cette opération sont tous équipés de tenues de type environnementale intégrales P4. (...)
Aux curieux du quartier qui viennent aux nouvelles, il leur sera répondu qu’il s’agit d’une procédure d’entraînement… L’analyse du corps de VALEDESPINO révèle qu’il a effectivement été piqué par ces abeilles. Des centaines de sacs dermiques accompagnés de leurs aiguillons sont retrouvés sur le corps, mais ce n’est pas ce qui a tué le docteur ! Le docteur est mort de la variole ! Le Docteur Bronschweig va en être soufflé. La variole est une maladie éradiquée par des campagnes successives et systématiques de vaccinations qui se sont enchaînées depuis les années 1950. Il n’y a quasiment plus de stocks de ce vaccin actuellement, et si la maladie venait à se propager, ce serait un drame gigantesque… L’analyse des abeilles révèle qu’il s’agit d’une variété particulièrement vivace des abeilles tueuses de type africaine qui se sont propagées dans le sud de l’Amérique du nord dans les années 1970. Elles sont mortelles, non pas parce qu’une piqûre tue, mais parce qu’elles ont un comportement particulièrement agressif, et qu’elles attaquent toujours leurs cibles en essaim. Pour finir, rien de particulier n’est mesuré sur ces abeilles, des traces de variole restent indétectable… Il faut absolument trouver la provenance de ces insectes, afin de comprendre au plus vite cette menace… MISSY CARLSON : Les PJs, à un moment ou à un autre, voudront peut-être retourner sur les lieux de la mort de JANE BRODY, car c’est là que semble se trouver l’explication. MISSY CARLSON, pathétique, demandera si elle peut prendre congé, et cela de façon assez précipitée, comme si quelque chose l’avait effrayée. Une fois interceptée, les PJs pourront la faire parler : des hommes en noir sont venus très tôt ce matin même. Ils avaient l’air particulièrement menaçants, et lui ont expliqué que si elle parlait de quoi que ce soit concernant les colis sur lesquels elle travaillait la veille avec JANE, elle serait promptement éliminée. Ensuite, les hommes ont fait remettre en circulation les fameux colis. D’après les listes du couple de travail JANE-MISSY, que détient Miss Tinckle, les deux amies ont travaillées la veille en cours d’après-midi sur deux caisses dont l’une était fracturée. Comme ils portaient la mention « fragile – manutentionner avec précautions », les deux colis ont été entreposés dans la « chambre forte », cette salle dont seule la porte est blindée qui jouxte le bloc sanitaire… La suite se devine sans peine, et les observations vont le confirmer : les caisses devaient contenir des abeilles, et certaines d’entre elles ont colonisées une anfractuosité du mur qui donne sur le bloc sanitaire. D’après le registre, les colis, remis en circulation très tôt ce matin, sont destinés à une école primaire de la petite ville de PAYSON, en Caroline du Sud. Cette école se nomme la J. (...)
Elementary School… ALERTE : Il y a plusieurs possibilité d’achever ce scénario : soit les PJs ont été intuitifs et rapides, et ils ont mis au jour les risques et ont agis en conséquence, ou alors les colis sont partis, et peut-être même arrivés à destination (en fonction du temps écoulé). Dans le premier cas, le scénario s’achève sur l’arrivée du groupe du CDC qui est venu soutenir les PJs chez le docteur VALEDESPINO. Ils sont accompagnés de Marita Covarubias, une représentante de l’ONU qui déclare surveiller de près ce type de risques et les dangers de leur propagation. C’est elle qui a prévenu notre nettoyeur du danger qu’il courrait… Elle repart en sous-entendant que tout ceci n’est qu’un gigantesque « test », un « ballon d’essai » et que les colis ont été envoyés depuis le Canada… Elle n’en dira pas plus, sous-entendant néanmoins aux PJs qu’ils devraient être attentifs et ne pas oublier de surveiller leurs arrières… Si les colis sont partis, les PJs apprendront avec horreur en arrivant sur place qu’ils ont été ouverts, et que la J.F.K. Elementary School a été gravement attaquée par un essaim, mais que les victimes sont touchées par un mal mystérieux contre lequel les médecins ne peuvent rien. Les PJs peuvent à ce moment expliquer qu’il s’agit de la variole, mais rien n’y fait, ils passent pour des fous. Ils peuvent contacter le CDC, qui expliquera la situation, et qui enverra sur place une équipe apportant tous les vaccins disponibles. (...)
Les vaccins permettront alors de sauver quelques enfants, mais bon nombre sont déjà victimes de cette variole foudroyante… Marita Covarubias explique aux PJs que des temps troublés vont commencer, que ces « tests » vont probablement se multiplier, et qu’il faut être attentif à tout, se méfier de tout le monde. Elle n’en dit pas plus, et disparaît sur une mise en garde adressée aux PJs… FINAL : Notre nettoyeur n’est pas quitte pour autant ! L’analyse photographique tombe au dernier moment sur les prompteurs des PJs, et montre clairement que l’homme qui a usurpé l’identité de l’un des PJs n’est autre que ce prétendu agent de l’IGS… Comment vont réagir les PJs ? (...)