JdRP Scénarios : Prémonitions
Ce scénario est une libre réadaptation du scénario « PREMONITIONS » réalisé par CAPTAIN BUG et BACKICK pour la rubrique CONSPIRACY X de la SDEN (Site de l’Elfe Noir), disponible à cette adresse : http://www.sden.org/jdr/conspiracyx. 1. LE SCENARIO : Ce scénario permet aux joueurs de découvrir le Black Book (Le Livre Noir). Comme souvent dans Conspiracy X, ce scénario est en partie une course contre la montre. Le Meneur et les PJs peuvent être de tout niveau, le groupe de joueurs de 2 à 5. (...)
Pour les Meneurs qui le désirent, il est possible de faire jouer ce scénario « hors contexte », c’est-à-dire sans l’intervention du Livre Noir, de façon à le rendre indépendant ou afin de pouvoir l’insérer dans un cycle au choix du meneur. 2. BACKGROUND : MEDIUM MALGRE LUI : Mark Hardley n’est pas un homme comme tout le monde, car il peut voir la mort à travers des visions… C’est un voyant mineur, qui a conscience de son « pouvoir » mais ne sait pas le maîtriser. Ces visions ont des caractéristiques communes : en général, Hardley ne connaît pas les personnes qu’il aperçoit dans ses visions, et celles-ci ont lieu de manière totalement aléatoire. Il ne maîtrise pas réellement son « pouvoir » : Ce sont des flashs où il voit des personnes mourir, il perçoit les dernières images qu’elles verront, et de ce fait, il connaît donc souvent les circonstances, le lieu et l’heure de leur mort. (...)
Il peut s’agir de personnes qu’il croise (cas le plus fréquent) ou encore de flashs soudains, ressentis lorsqu’il est proche de l’une des futures victimes (mais pas forcément à portée de vue) ou d’un objet, d’un animal, etc. appartenant à celle-ci. Les visions « ressenties » subitement par Hardley et la mort des personnes concernées ont toujours lieu le même jour. Hardley a déjà essayé d’empêcher les morts de quelques unes des victimes, mais il s’est fait traiter de fou quand il a essayé de protéger les personnes qui vont mourir. Personne ne pouvait croire à une histoire aussi saugrenue. (...)
A plusieurs reprises, se trouvant devant une jeune famille qui préférait investir dans une nouvelle voiture ou des loisirs plutôt que dans l’une de ses assurances-vies, il a eu des flashs, et a révélé leur contenu à ses clients… Inutile de préciser que ces révélations ont été prises pour une « technique de vente » qui n’a pas fait recette… REDEMPTION ? Mais Mark Hardley n’a pas pu se résoudre a abandonner tout espoir d’aider ces malheureux, autant pour libérer sa conscience que pour pallier à son impossibilité à localiser celles-ci. (...)
Il a plusieurs fois tenté d’appeler la police pour les prévenir, sous la forme d’appels anonymes. A plusieurs reprises, personne n’a voulu le croire, sauf une fois, où un policier intrigué, Philip Borgman, lui a demandé des détails et s’est intéressé plus que les autres à ces histoires. Suite au premier appel de Hardley, Borgman a constaté que ce qu’avait dit le médium s’était réalisé. Hardley, voyant que ses histoires avaient suscité l’intérêt d’un policier, a demandé à ne plus parler qu’à lui lors des appels suivants. Au moment où les joueurs vont entrer en scène, Hardley et Borgman en sont au cinquième appel. VOYANCE SUR INTERNET : Si Borgman s’est intéressé aux appels de Hardley, c’est parce qu’il est fan de paranormal. Il a attendu les appels de Hardley toute sa vie, et, enfin, il va pouvoir avoir un cas à traiter ! Pour parler de paranormal, Borgman va souvent sur un « chat » (groupe de discussion sur Internet) qui regroupe les fans de paranormal de sa ville (la ville où est implanté la cellule des PJ). Dans les discussions, il explique son histoire avec Hardley, il donne les noms des victimes avant et après leur mort pour montrer à tout le monde que ce qu’il dit est vrai ! 3. LES MEURTRES : Des informations aussi troublantes ne sont pas passées inaperçues aux yeux et aux oreilles du Black Book et d’Aegis, qui pratiquent une surveillance continue sur Internet ! Les deux organisations secrètes vont tenter de mettre la main sur cet « homme qui voit la mort » afin de l’étudier. Pour cela, ils doivent d’abord localiser le policier, puis, à partir de celui-ci, ils pourront localiser Hardley. Pour mettre à coup sûr la main sur le médium, le Black Book va envoyer un tueur, un médium qui sera capable de localiser et d’identifier, le cas échéant, Hardley, mais cet « homme de main » du Black Book est un criminel à tendance psychotique, qui va à la rencontre de tous les voyants de la ville pour découvrir lequel est celui qui « voit les morts ». Il tue les autres sans pitié, surtout si ceux-ci sont de véritables médiums capables de percevoir ses intentions ! Il est chargé de récupérer Hardley, ou, au pire, de l’éliminer s’il risque de tomber dans les mains d’Aegis… Pour le moment, ni le Black Book, ni leur homme de main médium et serial killer n’ont réussi à localiser Hardley ou Borgman. è Notez que, si le MJ le désire, il est possible de ne pas impliquer le Black Book et Aegis dans ce scénario : dans ce cas, l’homme de main du Black Book devient un serial killer qui assassine uniquement pour des motivations personnelles et non « sur ordre », devenant ainsi un « tueur de voyants » qui sévit dans la ville de la cellule des PJs, et ceux-ci recevant alors pour mission de le capturer… è De ce fait, quel que soit le choix du Meneur, depuis quelques jours, cinq voyants ayant pignon sur rue, et faisant commerce de leur talent (qu’il soit réel ou non) ont été promptement assassinés dans la ville. Sur les lieux du crime, en général le lieu de travail de la victime ou son domicile (qui peut être les deux à la fois), n’ont été retrouvés à chaque fois que les yeux (les voyants ont été énucléés !) et les entrailles des victimes. Les corps sont systématiquement retrouvés quelques heures plus tard, non loin du lieu du meurtre, flottant à la surface d’un lac ou dans une benne à ordure voisine… Et devinez qui est sur l’affaire ? Philip Borgman, bien évidemment… 4. L’ACCROCHE : Les PJ sont contactés par leur cellule mère d’Aegis, qui leur confie une enquête très particulière. Ils pensent qu’un homme au profil encore inconnu, mais qui utilise régulièrement un « chat » publique sur Internet dont le thème est le paranormal, pense avoir trouvé une personne capable de « voir la mort ». Il faut trouver cette personne. Aegis est consciente du fait qu’il s’agit peut-être d’un canular, mais décide de faire enquêter une cellule par précaution, surtout que des meurtres de voyants viennent d’avoir lieu dans la ville des PJs ces derniers jours. Pourquoi la cellule des joueurs ? Parce que tout indique que le « chat » sur lequel s’exprime cette personne est un chat qui réunit des gens situés dans la ville des PJ qui sont passionnés de paranormal, et que les meurtres de médiums semblent indiquer que quelqu’un d’autre le recherche… ==> Pour les Meneurs qui ne désirent pas impliquer Aegis ou le Black Book, les PJs peuvent tomber sur cette affaire de diverses façon : ils fréquentent ou ont des amis qui fréquentent le « chat » sus-nommé, ils ont remarqués que plusieurs voyants de leur ville se sont faits assassinés en peu de temps en pratiquant une veille technologique sur les informations locales ou régionales, et cherchent des informations sur le net à ce sujet, ils sont mis sur l’affaire en leur qualité d’agents fédéraux ou de la police locale… LOCALISER BORGMAN : Aegis indique au joueur l’adresse Internet du « chat » ([www.caramail.com/chat/divination] ou quelque chose dans ce goût là) et les horaires approximatifs auxquels la personne qui les intéresse s’est connecté les fois précédentes, sous le pseudo d’« anormal-cop »... Ils indiquent aux PJs que, selon toute vraisemblance, cette personne est un policier (d’après les anciennes discussions). Il faut la trouver afin qu’elle mène la cellule à la personne qui a des prémonitions… Si les PJs font cette enquête « hors contexte », ils trouveront le « chat » en faisant une simple recherche sur Internet avec les mots-clés tels que « voyance », « médiums », « meurtres annoncés », etc., ladite recherche renvoyant le lien au milieu de nombreux autres (articles de journaux locaux sur les derniers meurtres, etc.) Une fois connecté au « chat », quelques questions aux internautes présents leur permettront d’apprendre qu’une personne utilisant le pseudo d’« anormal-cop » prétend connaître un médium qui « voit les morts ». CONTACTER BORGMAN : En toute logique, les joueurs vont chercher à contacter le policier sur le « chat ». Une veille du « chat » permet aux joueurs d’entrer en contact avec Borgman assez rapidement. En fait, il se connecte dès qu’il rentre du travail, en général vers 19 heures, s’il ne travaille pas de nuit. Si les personnages demandent à le rencontrer, il accepte sans beaucoup de difficultés, et il leur donne son nom, un lieu de rencontre (un café du centre-ville) et un horaire (laissé à la discrétion du Meneur). De toute façon, Borgman ne viendra pas ! Le tueur médium psychotique du Livre Noir a piraté cette « conversation » informatique (si vous jouez « hors contexte », le « tueur de médiums » l’a fait de sa propre initiative, tout simplement en effectuant une « veille technologique » sur le « chat » qui n’avait pas payée jusque là !) et a fait des recherches sur Borgman. Dans l’heure qui suit, il est au domicile du policier pour lui faire dire ce qu’il sait sur l’homme aux prémonitions. Borgman, sérieusement malmené par le tueur, qui est redoutable (et médium, donc qui utilise ses capacités !) dit tout : le quartier dans lequel il pense que « l’homme qui voit les morts habite » habite, les révélations qu’il a faites, etc. Mais il ne peut guère en dire plus, parce qu’il ne connaît pas l’identité d’Hardley, qui n’a jamais fait la folie de la lui donner ! Le tueur décide qu’il en sait de toute façon trop et le liquide. Comme pour les autres meurtres, on ne retrouvera dans le domicile de Borgman que ses yeux et ses entrailles, son corps flottant dans le cours d’eau le plus proche… ATTENTION : Si vos PJs sont très réactifs, il n’est pas exclu qu’ils sauvent la vie au policier : dans ce cas, le tueur fuit (ayant senti les risques grâce à ses talents) en laissant un Borgman quasi énucléé et partiellement éventré. La suite du scénario sera néanmoins plus simple pour les PJs, parce que Borgman les aidera en révélant (dès qu’il sera sauvé sur la table d’opération) ce qu’il a dit au tueur et en en faisant une description rapide. DOMICILE DE BORGMAN : Une fois qu’il est clair que Borgman ne vient pas au rendez-vous, les PJs devraient commencer à le rechercher. S’ils vont à son domicile, ils découvrent l’appartement du policier dans un désordre indescriptible. Des yeux et des entrailles fraîchement prélevés sont déposés sur le parquet au centre de la pièce, mais le corps à disparu… Si les PJs n’étaient pas certains du rapport entre les meurtres de voyants et la recherche de celui qui « voit les morts », le doute n’est désormais plus permis ! En fouillant la demeure, ils peuvent découvrir que Borgman est effectivement policier, et ils peuvent trouver l’adresse du commissariat de police auquel il appartient. A ce stade, les PJs devraient avoir compris qu’ils ne sont pas seuls sur le coup. AU COMMISSARIAT : Les PJs peuvent user de leur influence dans les différents services gouvernementaux auxquels ils appartiennent pour espérer dépasser le comptoir de l’accueil (un agent du FBI devrait arriver à faire cela facilement en prenant l’excuse d’enquêter sur la mort de Borgman). A son bureau, ils trouvent des notes et des articles de journaux : tous traitent de faits divers, et plus particulièrement de la mort d’un certains nombre de personnes, toutes ces morts ayant eu lieu ces dernières semaines, la plupart du temps, il s’agit d’accidents, d’agressions, etc. et les derniers articles mentionnent l’arrivée fort opportune de l’inspecteur Philip Borgman, ce qui a permis d’éviter quelques décès accidentels ou d’empêcher des agressions sauvages… Ces sauvetages se sont faits, d’après les dires de Borgman devant la presse, suite à la bienveillance de concitoyens intègres qui ont prévenu les forces de police… Evidemment, c’est Hardley qui le prévenait dès qu’il recevait un « flash » sur quelqu’un, et Borgman s’occupait de localiser, lorsqu’il le pouvait, la victime, le lieu et l’heure de l’accident ou du crime, etc. La police enregistre toutes les conversations qui arrivent à destination du commissariat, et en particulier celle qui viennent du 911. Hors, c’est justement par ce biais que Hardley contactait systématiquement Borgman. Les PJ devraient copier les bandes ou les utiliser sur place pour une analyse en profondeur. Trouver les passages qui correspondent seulement aux appels de Hardley est long (6 heures environ, beaucoup moins si l’un des PJs à l’idée d’utiliser les journaux conservés par Borgman pour « anticiper » les jours d’appels et donc les bandes à écouter en priorité). Ils peuvent étudier les enregistrements en question : un test de perception à DF 3 permet de trouver un passage intéressant sur la cassette daté du 13/01/2001 : « Hier vers midi, cela a été terrible, j’ai croisé ma voisine dans l’ascenseur, nous rentrions chez nous, nous avons commencé à parler et d’un coup c’est arrivé… Je l’ai vu qui allait faire une crise cardiaque… c’était horrible, son chien, un petit caniche nain, commençait à la dévorer pendant la nuit… C’est la première fois qu’une vision concerne une personne que je connais et pas seulement un anonyme… Ce matin la police est venu, ils m’ont posé des questions… Elle était morte, comme je l’avais prédit ! » Avec cet indice, trouver l’adresse de Hardley devrait être un jeu d’enfant. Il leur suffit de trouver les décès qui ont eu lieu dans la nuit du 12 au 13, avec la particularité d’un corps en partie dévoré par un chien... Il peuvent regarder dans les journaux que conserve Borgman, passer par la police, etc. La victime est Jennifer Kimbel. Les PJs peuvent obtenir facilement son adresse, et donc celle de Hardley. Pendant ce temps, le tueur psychotique au service du Livre Noir (ou qui agit de lui même si vous jouez « hors contexte ») quadrille les quartiers indiqués par le policier comme étant les lieux de résidence probables de Hardley. Disons que, pour une fois, les PJs ont un coup d’avance… ATTENTION : à partir d’ici, vous avez plusieurs choix. Vous pouvez mettre fin au scénario comme dans sa version originale. Dans ce cas, le Black Book aura envoyé des hommes au commissariat AVANT que les PJs n’écoutent les bandes pour faire la même chose qu’eux : les copier et localiser Hardley. Ils seront donc sur place avant les joueurs. Sinon, vous pouvez laisser l’avantage aux joueurs et continuer le scénario, pendant lequel les PJs vont mettre la main sur Hardley et le protéger du tueur médium psychotique. 5. FIN ALTERNATIVE n°1. CHEZ HARDLEY : Harley habite au quatrième étage d’un immeuble de banlieue qui en fait cinq. Devant l’immeuble, les joueurs peuvent apercevoir une voiture noire stationnée sur le bas côté, ainsi que deux hommes en noir (hommes du Black Book) situés devant la porte d’entrée de l’immeuble. Trois autres sont montés chercher Hardley. Ils restent en communication par free hand radio. Les personnages peuvent procéder comme ils le veulent. Mais dés que les agents du Livre Noir sentent que ce sont leurs ennemis qui risquent de récupérer Hardley, ils tuent ce dernier… EPILOGUE ALTERNATIF n°1 : Les PJ n’ont, en théorie, pas réussi à sauver Hardley, et ils perdent ainsi un beau sujet d’étude. L’histoire ne dit pas si Hardley avait vu sa propre mort… ==> Ce petit scénario permet au joueur de gagner 1 semaine de repos… 6. SUITE ALTERNAT. N°1. CHEZ HARDLEY : Les PJs arrivent dans l’immeuble d’Hardley, une bâtisse qui fait triste figure dans une quartier périphérique de la ville, quasiment en banlieue (l’autoroute et l’espace rural ne sont pas loin). C’est un bâtiment fatigué de briques rouges, dont toutes les vitres sont dépolies par le temps. Un ascenseur poussif avec un antique système de grille pour toute ouverture mène les PJs dans les étages. L’appartement de Miss Jennifer Kimble se trouve au quatrième étage, et, comme ils pouvaient s’y attendre, la porte de celui-ci est barré de deux bandes jaunes entrecroisées de la police locale (il y a eu enquête au sujet de la mort, qui s’est révélée être naturelle, puisque Miss Kimble était âgée de 86 ans, et quant aux morsures de chien, il est apparu que son petit Yorkshire, auquel elle n’avait pas donné à manger, s’est servit sur son ex-maîtresse…) L’appartement qui se trouve juste en face appartient à un certain Mark Hardley. Alors que les PJs approchent le doigt de la sonnette, quelqu’un, dans l’appartement, beugle un « C’est ouvert ! » particulièrement las. Dès que les PJs sont entrés, ils aperçoivent un homme assez âgé assit à table et leur tournant le dos. Il se tient la tête dans la main, comme s’il était épuisé. Il parle avant eux : « Je savais que vous alliez venir… Vous êtes ici pour me poser des questions au sujet de tous ces meurtres, et pour me protéger, peut-être contre moi-même… » Sa voix est lasse, mais il concède à se retourner vers les PJs et à les écouter. Voici une photo, ce qui vaut mieux qu’une longue description : MARK HARDLEY : NOTE : Ne mettez pas la pression à vos PJs ! Ils sont en avance sur le tueur ou les hommes du Black Book, donc laissez-leur le temps de profiter de cet entretien, car rien ne presse. La conversation met plusieurs choses en évidence, surtout en ce qui concerne l’accueil que Mark Hardley vient de réserver aux PJs. Par exemple, s’ils demandent comment il savait qu’ils allaient sonner, il répondra avec un ton amusé que « Vous êtes aussi discrets que des éléphants, j’ai entendus vos pas hésitants sur le pallier. » S’ils lui demandent comment il savait qu’ils allaient venir, il répondra que « J’ai appris la mort de l’inspecteur Borgman en téléphonant au commissariat tout à l’heure, et je me suis bien douté que quelqu’un trouverait ma trace… » Vous l’aurez compris, Mark Hardley est un homme qui a accepté son sort : il est âgé, a passé l’âge de jouer aux héros, et prend la vie comme elle vient, avec philosophie. Il est conscient d’avoir la capacité de voir la mort de quasiment n’importe qui, sans que cela soit un « talent » contrôlable. Evidemment, les PJs peuvent être sceptiques, surtout après la démonstration humoristique qu’il leur a fait à leur arrivée. S’ils lui demandent une preuve, il leur répondra « qu’il ne vaut mieux pas parier sur la mort d’autrui ». La mort de l’inspecteur Borgman, d’après lui, prouve que « Rien ne sert de chercher à changer le cours des choses. Si j’arrive à entr’apercevoir le futur, c’est bien qu’il est déjà écrit quelque part ! » Mark Hardley n’a plus envie de jouer à tout cela, il se sent trop vieux et épuisé… Dans le fil de la conversation, Hardley expliquera avec humour qu’il est courtier en assurances vie, un métier prédestiné ! D’ailleurs, il ne pourra s’empêcher de proposer les services de son entreprise à l’un des PJs, ne sachant trop ce que propose l’agence qui l’emploi. Alors qu’Hardley prononce ces paroles en regardant l’un des PJs, il subitement s’arrêter, ouvrant de grands yeux emplis de surprise, d’effroi et de tristesse. Puis, silencieux, il détourne le regard… Il vient d’avoir un flash en observant l‘un des joueurs ! Celui-ci risque de vouloir savoir quelle sera sa mort, ce à quoi Hardley répond d’un ton las et désolé que « Cela ne vous plairait pas. » S’il insiste, Mark lui révèle qu’il mourra bientôt, « la cervelle vidée de toutes pensées » ce qui empêche de décrire précisément la scène (à la surprise d’Hardley). En fait, choisissez bien le PJ a qui Hardley fait cette révélation, et retenez bien son nom. C’est lui qui subira, vers le final, une attaque psychique du « médium tueur de voyants », ce qui limite la perception de la scène par notre médium-malgré-lui ! Si les autres PJs se montrent curieux de savoir ce qui va leur arriver, Hardley peut leur faire quelques révélations, du style « Vous survivrez… » ou d’autres du même acabit, mais cela pourrait être le bon moment pour amorcer des prédictions fracassantes pour les semaines / les mois qui viennent et préparer le terrain à vos prochains scénarios. Par exemple, vous pouvez faire annoncer à Hardley que l’un des PJs mourra suite à une contamination par un virus foudroyant d’ici peu, si l’un de vos scénars futur parle de virologie ou de chose approchantes… 7. FIN ALTERNATIVE n°2. ==> uniquement si ce scénario se joue avec contexte (Livre Noir contre Aegis) Après la découverte de ce personnage surprenant et contradictoire, qui rejette son talent et le prend pour une malédiction personnelle, et qui refuse bien évidemment de le mettre au service de quelqu’un d’autre ou d’être étudié comme un animal de laboratoire, vous pouvez décider que les PJs vont le perdre (espérons que vous l’avez rendu attachant, humain, de façon à ce que cette perte ne soit pas uniquement une « victime innocente en mission »)… Mark Hardley ne montre aucun empressement à suivre les PJs, et il est même à « affronter son destin pour être libéré ». De toute façon, il croit avoir vu sa mort prochaine, et accepte cela avec philosophie, puisqu’il pense que « Rien ne sert de chercher à changer le cours des choses. Si j’arrive à entr’apercevoir le futur, c’est bien qu’il est déjà écrit quelque part ! » (c’est un mantra qu’il assène souvent aux autres alors qu’il sert en fait à se convaincre lui-même qu’il ne sert à rien de lutter !) Bref, soit les PJs se sont montrés lents et ont perdus du temps, laissant le médium-tueur localiser psychiquement Hardley (le tueur est en train de sonder tout le quartier depuis quelques heures), soit ils se sont montrés tellement maladroits qu’ils ne peuvent que protéger Hardley chez lui en attendant peut-être du soutien ou en attendant une opportunité de fuir. Peut-être se sont-ils également montrés malchanceux, ou le scénario tourne-t-il court… ASSAUT : Quoi qu’il en soit, le médium (isolé ou au service du Black Book) passe à l’action, et tente de tuer Hardley, puisque ce dernier se trouve avec des représentants d’AEGIS. Le tueur aura fait appel aux Men In Black du Livre Noir décris dans la fin alternative n°1. Le combat éclate alors dans l’immeuble de Hardley (voir plan en annexe) avec très peu de chances de s’en sortir… Du moins, difficilement avec Hardley ! (qui doit être éliminé, puisqu’il est au mains d’une cellule AEGIS). EPILOGUE ALTERNATIF n°2 : Les PJ n’ont, en théorie, pas réussi à sauver Hardley, et ils perdent ainsi un beau sujet d’étude. L’histoire ne dit pas si Hardley avait vu sa propre mort… ==> Ce petit scénario permet au joueur de gagner 1 semaine de repos… 8. FIN ALTERNATIVE n°3. ==> Pour une partie « hors contexte », mais peut-être arriverez vous à jouer cette scène si les Men In Black du Livre Noir ont du retard et que le tueur-médium perd la boule en étant si prêt d’Hardley… Si le tueur agit seul et de sa propre initiative, il va utiliser ses talents pour séparer les PJs et tenter de les neutraliser un à un (il ne se sent pas obligé de les tuer de façon « rituelle », ce qui prend du temps) mais sa véritable « cible » est Hardley, qu’il veut rencontrer face à face pour lui exprimer son admiration mêlée de dégoût (à cause de son pouvoir unique que lui-même désirerait détenir). Jouée de cette façon, le tueur, en fait, cherche à rencontrer Hardley afin de lui poser une question simple : « Pourquoi suis-je ce que je suis ? Pourquoi est-ce que je fais tout cela ? » Il cherche chez son interlocuteur une réponse, qu’il n’a pas trouvé auprès des autres médiums, ce qui explique qu’ils les aient tués sauvagement, pour les punir ! Bref, Hardley, sans le moins du monde utiliser ses talents, mais avec sa bonne logique et son franc parlé, va innocemment bluffer le tueur en lui répondant « Vous ne savez pas encore pourquoi vous faites tout cela ? Mais parce que vous êtes fou. » Le visage du tueur s’illumine alors (visage de monsieur tout le monde passablement étrange – voir photo ci-dessous) et il éclate d’un rire surprenant, cristalin : « Mais oui, cela expliquerait tout. » ==> Il serait de bon ton qu’un PJ au moins assiste à la scène, mais immobilisé, ou en passe de reprendre ses esprits. Le tueur de voyant, médium à ses heures Et / ou agent du Livre Noir… Puis, ces « révélations » faites, le tueur fait mine de vouloir énucléer ou d’éventrer Hardley, mais celui-ci, en plaine possession de ses moyens, lève la main en signe de négation : « Non ! » Le tueur : « Pourquoi ? » Hardley : « Vous ne me tuez pas encore. » En disant cela, il a le front plissé, comme s’il venait d’avoir une vision, celle de sa propre mort… Bref, le tueur-médium, dans sa folie, accepte sans broncher la version d’Hardley (que ce soit un coup de bluff ou non), et quitte les lieux précipitamment (d’ailleurs, s’il peut sentir psychiquement Hardley, il ne peut pas lire son esprit lorsqu’il fait des prémonitions). Encore une fois, plusieurs options apparaissent : CAS n°1 : le tueur médium agit seul (pas pour le Livre Noir, scénario « hors contexte)) et fuit. Dans ce cas, il faut absolument l’arrêter, puisque, désormais, il est renforcé dans ses convictions (il a une « explication »…) et continuera à tuer des voyants. Les PJs peuvent le poursuivre après avoir repris leurs esprits, et ils ont intérêt à se montrer rapides s’ils ne veulent pas le perdre. Tout devrait se jouer dans l’immeuble. EPILOGUE ALTERNATIF n°3. Les PJs sauvent Hardley, et éliminent ou capturent le tueur-médium. C’est lui qu’ils peuvent alors livrer à AEGIS pour étude afin de légitimer cette enquête indépendante. Cette « prime à la réussite » leur rapporte une semaine de repos… CAS n°2 : Le tueur travaille pour le Livre Noir et cède la place aux Men In Black, qui, eux, se montreront nettement moins attentifs aux prédictions de celui-ci… Dans ce cas là, reportez vous à la fin alternative n°2. 9. SUITE ALTERNAT. n°2. Au cas ou l’ambiance est bonne, que les PJs sont motivés, et que vous ayez envie de poursuivre avec ce personnage (qui se veut attachant) de médium-malgré-lui ! Autre possibilité : les PJs se sont montrés plus qu’hypers réactifs et ils méritent bien de voir leurs efforts déboucher sur quelque chose qui les mettra davantage en relief ! ==> Quel que soit le cas effectif, les PJs bénéficient d’une bonne avance sur le Livre Noir, et peuvent tranquillement s’occuper d’Hardley. PREDICTIONS : Hardley se montre enclin à se laisser aller, et peut-être même, si les PJs lui expliquent qu’il est recherché par quelqu’un d’autre, « à ne pas chercher à éviter l’inéluctable : tout le monde doit mourir un jour… » Si on lui pose la question, il déclare qu’il s’est vu mort sur un lit de roses, voyant son corps se décomposer à une vitesse effarante, puis il éclate de rire, déclarant qu’il s’agit d’un rêve récurrent qu’il fait depuis quelques jours (ce sont les recherches médiumniques que réalise le tueur qui « insufflent » ces rêves dans l’esprit de Hardley - voir photo au début du scénario) ! Soudain, il cesse de bavasser (il aime bien parler, ce p’tit Mark Hardley…) pour annoncer que les PJs trouveront un mort à deux minutes d’ici : le meurtre vient d’avoir lieu avec une rare violence, d’après Hardley, et la victime, une femme, a vu son agresseur tenter de l’énucléer avec un tesson de verre dans son office, qui ne doit pas se trouver très loin de l’immeuble… Effectivement, le tueur vient de s’attaquer à Miss Samantha Atkinsson, et celle-ci vit à deux rues d’ici. Cela montre que le tueur (quel que soit la configuration de jeu) est très proche de localiser Hardley, et que ce même tueur doit être stoppé coûte que coûte, puisqu’il semble prêt à tuer encore et encore jusqu’à ce qu’il ait sa « réponse » (ben oui, les tueurs du Black Book peuvent perdre la boule - de cristal, hum hum, désolé - également, non ?) DISSIMULATION : Les PJs peuvent déménager Hardley dans un hôtel qui se trouve à quelques rues de là, une bâtisse qui ressemble à l’immeuble d’Hardley (reprenez le même plan si vous ne l’avez pas encore utilisé !), c’est-à-dire un immeuble triste et passablement décrépit. TRAQUE : Ensuite, laissant Hardley seul, avec un PJ ou encore avec une personne de confiance, ils peuvent se rendre chez la voyante assassinée. Son échoppe ressemble au boui-boui classique des chiromanciennes / taromanciennes / tasséographes / lectrices de boules de cristal lambda à deux euros six cents… Tentures, encens, musique orientalisante, rien n’est épargné aux sens des PJs, surtout qu’ils retrouvent, encore une fois, les entrailles de la victime et ses yeux (comme l’avait dit Mark, elle a été énucléée avec les éclats de sa boule de cristal, ce à quoi répondra Mark Hardley, si on lui pose plus tard la question : « C’était logique ! Un psychopathe qui tue des voyants voudra sûrement les énucléer de la sorte ! »… Grrr !) 10. FIN ALTERNAT. n°4. Encore une option possible : le tueur est encore sur les lieux, en train de traîner le corps pour s’en débarrasser rapidement. Il perçoit l’arrivée des joueurs, et les attaque rapidement pour lire leurs esprits et les neutraliser avant d’aller rejoindre Hardley. Dans ce cas là, reportez-vous à la fin alternative n°3… 11. SUITE ALTERNAT. n°3. ENQUETE : A ce stade, le scénario peut se transformer en une vaste enquête : les PJs protègent Hardley, qui est placé non loin de chez lui dans un hôtel paisible, sous surveillance policière (il vaudrait mieux que les PJs mettent en branle le branle bas de combat). Dans ce cas, le Livre Noir « abandonne » la partie, car son tueur a perdu la boule, et les PJs ont les coudées franches… Une fois les indices (à part les restes du corps de la voyante, rien !) relevés dans l’office, les PJs peuvent retourner voir Hardley. Celui-ci leur prédit qu’ils retrouveront le corps de la femme au petit matin flottant dans sur un lac voisin, ce qui sera le cas ! (enfin une seconde preuve de son talent, après la mort de la voyante.) La police locale ne sait que faire, et demande à Yappi, un voyant célèbre qui à pignon sur rue et anime même des émissions très populaires à la télévision, pour venir « ausculter » les lieux du crime… Evidemment, ce voyant ne vas rien découvrir, se contentant de dire des généralités vagues sous les vivats des policiers pendus à ses lèvres (les pauvres policiers, qui n’ont aucune pistes, sont prêts à tout !) : selon lui, le tueur est un homme, âgé de 25 à 45 ans, peut-être grand, peut-être chauve, qui a l’impression de ne pas contrôler son existence. Il porte une moustache, ou pas, mais son « interprétation » est « brouillée » par la présence de sceptiques… Et il se tourne vers les PJs (qui devraient assister à la scène ! Bref, rien d’utile, mais les PJs peuvent avoir dans l’idée d’utiliser Yappi comme appât ! En effet, c’est une cible toute désignée pour le tueur, qui verra l’interview « à chaud » faite par Yappi et la police sur la télé locale, ce qui le rendra fou de rage (encore un voyant incapable qui fait commerce des ses « talents » !) C’est la seule chance des PJs, et les modalités du piège quils peuvent tendre au tueur sont laissées à leur libre discrétion (difficile de prévoir quoi que ce soit ici) mais ce qui devrait se passer sont les choses suivantes : Yappi est toujours accompagné par une magnifique blonde en robe moulante à l’air fort stupide, qui lui sert de porte manteau… 1) Yappi est récalcitrant, et il faudra soit se montrer convaincant, soit lui mentir et tendre le piège à son insu. Yappi est un personnage qui est un « bouffon », en cela qu’il fait moult simagrées, ne cesse de « ressentir » des choses au sujet de tout et n’importe quoi, et devrait rapidement énerver tout le monde. Le « stupéfiant Yappi » ! 2) Le tueur, fou de rage, localise aisément Yappi, et tombe quasiment dans les mailles du filet… Mais il a un talent qui lui permet de ne pas se faire berner aussi facilement… En fait, il va entrer en « contact » fugitivement avec l’esprit de Yappi (Yappi croira qu’il s’agit de l’inverse, et fera toute une comédie aux PJs en prétendant sentir le tueur, ce qui n’est pas si faux que cela…) et lire tout ce qu’il recherche : tout cela ressemble étrangement à un piège ! Les PJs, alertés (peut-être par Yappi), vont probablement fouiller les alentours (sûrement un quelconque hôtel) ce qui va permettre au tueur de mettre la main sur l’un d’entre eux pour trouver ou est caché Hardley. Une fois le PJ en question neutralisé, il fonce à l’hôtel et effectue la rencontre prévue dans la fin alternative n°3 (pis effectuez un retour ci-dessous… çà va, c’est clair ?) 12. FIN ALTERNAT. n°5. Le tueur fuit, les PJs le rattrapent et l’éliminent ou le capturent et le livre à la police (quelques temps plus tard, un Men In Black du Livre Noir l’élimine dans sa cellule avant qu’il n’ait été interrogé…), ou encore à AEGIS. Bref, son problème est réglé, et Hardley regagne son domicile, sauf. EPILOGUE ALTERNATIF n°5. Les PJs pensent pouvoir étudier ou converser à loisir avec Hardley, qui se montre tout de même heureux de vivre encore quelques temps, mais le destin va en décider autrement… Le jour suivant (ou la rencontre suivante, ou au petit matin s’ils le protègent encore, etc…) ils retrouvent le corps d’Hardley, froid. Il est bien mort. C’est une mort naturelle, l’âge, les émotions, la fatigue, ou l’impression d’avoir fait son temps l’ont tué. Il est tombé sur le sol, renversant un « pot pourri » contenant des centaines de pétales de roses, comme il l’avait prédit dans son « rêve prémonitoire »… ==> Cette petite aventure vaut aux PJs une semaine de repos et une considération certaine, que ce soit de la police locale pour avoir mis fin aux meurtres en série de voyants, ou encore de leur cellule mère d’AEGIS pour avoir fait échouer les plans du Livre Noir… Bref, dans tous les cas, ils sont gagnants (ben oui, s’ils vont jusque là, il faut les féliciter !). GAMEMESTRE. MERCI A CAPTAIN BUG ET BACKICK POUR M’AVOIR LAISSE MODIFIER CE SCENARIO QUI EST ORIGINAIREMENT DE LEUR MAIN ! ANNEXE – Plan de l’immeuble d’Hardley. Etage 4 : Etage de Hardley. Etage type. ANNEXE – Fiches de personnages. Mark Hadley : Cette homme est assez insignifiant. Célibataire, il n’a pas une vie trépidante, il se contente de faire un boulot de gratte papier en tant que courtier en assurances vie faisant du porte-à-porte. (...)
Finalement, l’âge, et les évènements de ce scénario, vont le renforcer dans ses convictions, celle que rien ne sert de lutter, puisque tout est probablement écrit quelque part, ce qui explique qu’il le voit… Il n’a pas perdu son sens de l’humour, et dans l’une de ses dernières petite joie, il aime jouer avec l’utilisation ou non de ses pouvoirs, ce qu’il fera même avec le tueur de voyants s’il le croise. Finalement, jusqu’au bout, la question restera posée pour les sceptiques : avait-il ou non un don ? (...)
Voici son profil : For 2 Agl 3 Per 3 Int 3 Tai 2 Ref 3 Vol 4 Chance 2/12 Il n’a pas de compétences particulières. Le Médium légèrement psychotique… C’est un homme qui peut soit être utilisé par le Livre Noir, soit être un serial killer « indépendant »… Dans tous les cas, il a une certaine propension à « craquer » psychologiquement : sa mission (donnée par le Livre Noir ou quête personnelle) est de retrouver le « voyant qui voit la mort » grâce à ses pouvoirs psychiques, puis de mettre la main dessus, voir de l’éliminer, avec appui ou non du Black Book. Toujours est-il que cet homme, psychotique, va complètement pêter les plombs pendant ses recherches : il va rechercher Hardley dans le milieu des voyants, éliminant tous ceux qui, ayant un talent mineur, ont compris qui il était, ou encore tous ceux qu’il estime « méprisables pour leur commerce qui devrait être interdit ». Finalement, il va perdre la raison, qui était déjà bien vacillante, et va devenir progressivement incontrôlable (selon les options de scénarios choisis)… Il est à la recherche d’une réponse à la question suivante : « Pourquoi suis-je comme je suis (c’est-à-dire instable et meurtrier) et pourquoi fais-je ce que je fais ? (pourquoi se sent-il obligé de commettre ces meurtres ?) »… Voici son profil : Le médium 3 3 3 3 3 4 3 3/11 Armes de poing/pistolet 1 Bagarre : auto-défense 2 Consuite automobile 1 Hypnose 3 Méditation 1 Occultisme 2 Parapsychologie 2 Accoutumance : calmants Célébrité Médium : clairvoyance Médium : psychométrie Prudence Sommeil profond. Les hommes en noir : Hommes en noir classiques. Voici leur profil : For 3 Agl 3 Per 3 Int 3 Tai 4 Ref 3 Vol 4 Chance 2/12 Compétences : Ingénierie (élec. et aérospat. (...)