JdRP Scénarios : Destination Bouddha
(...) Son histoire est simple, et il l'exposera en un minimum de mots (il a horreur d'être interrompu, et ne se privera pas de le faire savoir aux PJ si ceux-ci ont cette grossièreté). 'Voilà. le viens vous voir à propos de ma fille, Séverine... Sa mère est morte quand elle était très jeune, et je n'ai sans doute pas été le père dont elle rêvait. (...)
Elle est assez longue, et remplie de banalités sur les monuments, la chaleur, etc. Mais brusquement, au détour d'un paragraphe, Séverine demande à son père de lui « avancer » dix mille francs (une grosse somme pour l'époque !). L'enveloppe porte le cachet de la Poste de Bainorah. Séverine demande à son père de lui envoyer un mot en poste restante dans cette même ville. Il a sur lui plusieurs photos de Séverine. C'est une brune d'une vingtaine d'années, assez banale et un peu boulotte. Il n'a pas l'air d'humeur à discuter sur le prix. (...)
En clair - mais il ne le dira jamais directement - il ne se soucie guère qu'ils violent les lois indiennes si cela peut lui ramener sa fille. Les faits Séverine est effectivement retirée dans un ashram (une « communauté spirituelle ») pour Occidentaux crédules. Mais les touristes n'y sont pas plus escroqués qu'ailleurs. (...)
La police indienne, de son côté, a pour consigne de ne pas ennuyer inutilement les routards occidentaux, source de devises. Hélas, Séverine et son nouvel ami se sont vite aperçus qu'ils étaient surveillés. Chambres fouillées, mystérieux étrangers posant des questions sur leur compte à leurs camarades d'errance. (...)
Bref, sans savoir pourquoi, ils se sont retrouvés en cavale. Jusqu'ici, ils ont réussi à distancer leurs mystérieux ennemis. Mais les ressources de Séverine ont fondu... Ils se sont installés à Bainorah il y a un peu plus d'un mois, et ils ont l'impression que leurs poursuivants ont perdu leurs traces. Séverine en a profité pour appeler son père au secours. Mais au lieu de l'argent espéré, elle va recevoir les PJ... ACTE l : l'Inde. Bienvenue ! Il ne reste plus aux PJ qu'a faire leurs bagages, à acheter un guide du pays et à prendre leurs billets d'avion. Air France les abandonnera à New Delhi. A partir de là, ils sont à la merci d'Air India. (...)
Entre les bandits, les tracasseries bureaucratiques et les petites misères dues au climat (très chaud, très humide) et aux coutumes locales (le vieux gag de la vache sacrée qui fait sa sieste au milieu de la route) vous avez de quoi vous amuser. Deux points importants : Dans les villes indiennes, presque tout le monde parle anglais, ou en comprend quelques mots. Mais la version locale de l'anglais n'a rien à voir avec celle que les PJ ont appris à l'école. A vous de voir si vous mettez ou non l'accent sur cette difficulté. (...)
Ils peuvent passer par la voie légale (beaucoup de formulaires, de courses de bureau en bureau et deux mois d'attente). Plus probablement, ils tenteront de se procurer des revolvers au marché noir. A Bainorah, celui-ci est tenu par Paterjee V. Pranseh, un truand suant et obèse qui ne leur vendra rien sans les avoir vu et interrogés (très courtoisement) sur l'usage qu'ils veulent en faire. (...)
Ceci dit, ne vous sentez pas limités pu la liste : elle n'est là qu'à titre d'exemple. A part la télépathie, utilisez-les tous et n'hésitez pas à en créer d'autres. Bainorah : C'est un gros bourg de province, sans rien de remarquable, à part les ruines d'une grosse forteresse au sommet d'une colline. La plupart des bâtiments ont été construits par les Anglais, au temps de l'Empire. C'est notamment le cas de la Poste, un immeuble en briques rouges et blanches, qui serait plus à sa place dans le Sussex. (...)
On va les balader de service en service, sans oublier de leur soutirer un peu d'argent à chaque arrêt, leur faire remplir des tonnes de documents abscons -n'oubliez pas les bons vieux gags du « responsable qui vient de partir déjeuner » (de 11 h à 16 h) ou « qui vient juste de partir » (à partir de 16 h 01). Bref, les PJ vont souffrir ! Mais ils finiront par apprendre qu'une Séverine Savière à ouvert une boîte postale ici il y a à peu près trois semaines. Elle n'a rien reçu pour le moment. (...)
Son propriétaire Sri Randananshiva, est exactement le genre de gourou-escroc que les PI s'attendent à rencontrer. C'est malheureusement une fausse piste. Séverine n'y a jamais mis les pieds. Mais comme Sri reste très secret sur l'identité de ses pensionnaires, la seule façon de l'apprendre reste de s'infiltrer (ce qui n'est pas très difficile. (...)
Il suffit d'être jeune, occidental, de se prétendre en quête de spiritualité et de verser quelques centaines de dollars pour le premier mois de pension). Le Bouddha Rayonnant : Etabli dans l'un des quartiers les moins reluisants de Bainorah, cet ashram est un banal cube en pierre entouré d'un petit jardin. Curieusement, tout un côté du bâtiment est noirci. Un incendie s'y est produit très récemment. Sa vocation principale n'est pas de soutirer de l'argent aux touristes, mais de leur apporter un peu de paix. (...)
Il est tenu par un nommé Sarandina Ganaji, un grand vieillard maigre qui parle un peu français. Il n'est pas très difficile à rencontrer. Si on l'interroge sur Séverine, il se rembrunit. (Comment le jouer : aimable, désireux de rendre service. C'est un vrai saint. (...)
' Il ne sait pas grand-chose d'autre, mais leur donne bien volontiers la permission d'interroger les autres membres de l'ashram. Au cours de la journée du lendemain, les PJ pourront donc rencontrer : Lucie Jannin. Une petite blonde, originaire de Montpellier, la meilleure amie de Séverine (depuis trois semaines, seulement). Elle ne tarit pas d'éloges sur son amie, toujours prête à rendre service et si gentille. (...)
' Bill Matthews. Un gros Américain rougeaud, qui travaille à mi-temps au dispensaire de Victoria Street. Séverine y a passé la plupart de ses journées. Il l'aimait bien. Nassir. Un petit jeune homme furtif. C'est le fournisseur attitré de hashish de l'ashram (et un bon intermédiaire pour contacter la pègre de la ville). Il est formel : il n'en a jamais vendu à Jean. (...)
Au cours de leur enquête, les PJ vont rencontrer ces trois individus. Tous trois tournent autour de l'ashram, et s'intéressent plus ou moins discrètement aux faits et gestes de Séverine et de son compagnon. C.D. Gwandee, inspecteur de police. C'est le seul être humain à parler anglais avec l'accent d'Oxford dans un rayon de cinq cents kilomètres. Il est grand et maigre, avec une imagination débordante et un superbe mépris des faits. Il ne s'intéresse à Séverine qu'à cause de l'incendie 'criminel, de toute évidence'. Il est au courant de l'existence de Jean, s'est rapidement renseigné dessus... (...)
Les PJ ont tout intérêt à le traiter avec ménagements, et si possible à l'orienter vers une fausse piste. Il serait étonnant qu'il remette la main sur Séverine avant les PJ. Si c'est le cas, vous en serez quitte pour mettre en scène une évasion. La prison locale est sordide à souhait, mais ses murs ne sont pas assez solides pour retenir longtemps Jean, s'il décide de s'évader (voir caractéristiques). Le shadu. Un vieux mendiant crasseux, qui demande l'aumône au nom des dieux. Il est laid, hirsute, couvert de vermine et de mouches. (...)
Il sont des dizaines comme lui dans le quartier. Mais il est le seul à poser des questions (très discrètement, et très prudemment) sur l'incendie, et sur ce qu'il est advenu de Séverine. Il interroge en priorité les gens du dispensaire et les voisins. Tous se souviendront de son passage. (...)
Certains ont eu peur de lui, sans vraiment savoir pourquoi... Si les PJ l'approchent, il feint de ne pas parler anglais. Il faudra trouver un interprète. Il explique simplement que 'la dame Sewerinn, elle a soigné ça (il exhibe une très vilaine plaie sur son bras gauche) et que je veux qui dire merci'. (...)
Sans entrer dans les détails pour l'instant, disons que deux factions veulent retrouver Jean. Les uns lui veulent du mal, les autres veulent juste le ramener chez lui. Et le shadu est l'agent de ces derniers. Robert S. Naipaul. Il se présente comme un journaliste du Madya Pradesh Times, chargé de couvrir l'affaire de l'incendie. Il interroge tout le monde, sans paraître y attacher beaucoup d'importance. Il est jeune, souriant, sympathique et semble tout à fait content d'échanger des informations avec les PJ. (...)
Toutefois, sa couverture n'est pas parfaite. Si les PJ téléphonent à son journal, ils apprendront qu'il y a bien un journaliste du nom de Naipaul, mais qu'il a une soixantaine d'années, et qu'il est actuellement en reportage au Bangla Desh. Par ailleurs, 'Naipaul' fait parfois preuve d'une surprenante ignorance du monde extérieur. Pas grand-chose, juste de petites bourdes, que vous pourrez utiliser pour mettre les PJ en garde s'ils lui font trop confiance. (...)
En cas d'attaque directe, il fait son possible pour s'enfuir. Mais lui n'a aucun préjugé contre le meurtre... L'enquête reprend Ashram mis à part, le seul endroit de la ville que fréquentait régulièrement Séverine est le dispensaire de Victoria Street (une information qu'ils auront pu recueillir à l'ashram du Bouddha Rayonnant). Il est donc logique de commencer par là. Les Drs Dubois et Peireira, qui gèrent l'établissement, n'ont que des compliments à faire sur Séverine, mais n'ont rien remarqué de particulier. C'est un peu la même chose de la part des infirmiers et des patients. Toutefois, l'un d'eux se souviendra qu'elle avait l'air assez lié avec Nour, le garçon de courses-balayeur-homme à tout faire du dispensaire. Or, il n'est pas venu travailler le lendemain de l'incendie... C'est un gamin d'une douzaine d'années, à la mine éveillée. Il parle quelques mots d'anglais. La difficulté sera de gagner sa confiance. Il affirme ne rien savoir. Toutefois, deux ou trois jours après l'arrivée des PJ, il se présentera à la Poste pour demander le courrier de Séverine... (cela vous permet aussi de remettre en piste les personnages qui auraient prit racine devant les guichets). (...)
Affirmer qu'on vient de la part du père de Séverin est la chose la plus intelligente que les PJ aient à faire. Il les croit tout de suite. Son histoire est simple : Séverine et lui avaient sympathisé. Il se trouvait par hasard devant l'ashram au moment de l'incendie. Séverine et Jean sont sortis précipitamment du bâtiment. Il les a cachés, et a indiqué une mauvaise direction à ses poursuivants (parmi lesquels, il en jurerait, le journaliste). Après quoi, il les a chargés dans la camionnette de son grand frère, et les a emmenés chez ses parents, dans un village perdu à une trentaine de kilomètres de Bainorah. Si les PJ se contentent de le surveiller, il y fera un saut un ou deux jours après sa visite à la Poste. Le village : Que se soit derrière Nour ou en sa compagnie, les PJ finiront par y arriver. (...)
La plupart des gens qu'ils croisent sur la route se feront un plaisir, moyennant quelques roupies, de leur indiquer une mauvaise direction ou d'organiser une petite diversion. Si vous sentez qu'un peu d'action est nécessaire, Naipaul pourrait aussi agir - un camion plein de tueurs armés de poignards est tout à fait dans ses possibilités. (...)
Il se déclare heureux de recevoir les PJ, et leur offre l'hospitalité pour aussi longtemps qu'ils le désirent. Séverine, enfin ! Elle est bien là. Elle a beaucoup minci par rapport aux photos dont disposaient les PJ, et elle a pris des couleurs. (...)
Le retour en France est une hypothèse difficilement envisageable : Jean n'a ni papiers, ni existence légale. Il ne passera jamais la frontière. Séverine voulait lui faire faire un faux passeport, mais elle ne savait pas à qui s'adresser, et n'avait pas assez d'argent. Jean, lui... II est tout à tait conforme à la description qu'ils en ont eue à l'ashram : un dieu grec complètement déconnecté du monde réel. Séverine est la seule personne pour qui il éprouve de l'intérêt. Il est vrai qu'il est aux petits soins pour elle. (...)
S'ils lui adressent la parole, il répond en deux ou trois mots, généralement « non » ou « je ne sais pas ». Il a l'air serein, en paix avec lui-même. Parfois, notamment lorsqu'il bavarde avec Séverine, il se lance dans de longs discours sur la paix et la fraternité, sentencieux au possible. Bref, c'est un être exaspérant. (...)
La nuit : Si les PJ n'ont pas été prudents en venant, c'est un bon moment pour mettre en scène une attaque par les hommes de Naipaul. Ils frappent au milieu de la nuit. Leur plan est simple : s'introduire dans la maison sans attirer l'attention et égorger tous ceux qui s'y trouvent. (...)
Quant aux tueurs, ils fuient sans demander leur reste. S'il y a des prisonniers, ils sont décevants. Ils ne parlent pas l'anglais, et ne savent rien, à part que Naipaul les a payés pour liquider Jean. Soit-dit en passant, si tout le reste échoue, ce dernier se réveillera juste à temps pour sauver l'ensemble du groupe - par exemple en téléportant tous les agresseurs à trente kilomètres de là. Il peut le faire, mais devra garder le lit le lendemain. Pris ! Le lendemain c'est au shadu de se montrer. Ce n'est plus l'humble mendiant de Bainorah. Il se tient droit, et ses yeux brillent étrangement. Dans un français parfait, il exige de parler à Jean. (...)
Il est assez facile de s'assurer qu'il n'est pas armé : il ne porte qu'un pagne. Il consent à ce que Séverine et/ou les personnages assistent à l'entrevue. Malheureusement, il adresse la parole à Jean dans une langue inconnue. La discussion va durer une dizaine de minutes. Le shadu désigne fréquemment le groupe. Il a l'air en colère. Au final, ils se calment et regardent les PJ. (...)
En tout cas, ses membres maîtrisent des pouvoirs mentaux très avancés, et sont adeptes de la non-violence. Enfin, en théorie, Jean, de son vrai nom Rana, est censé devenir le futur Guide de ce peuple lorsque l'actuel Guide aura rejoint le Grand Tout. Or, cela ne fait pas l'affaire d'un certain Ar-Veda, qui se serait bien vu à ce poste. Après quelques années de réflexion, il a pris des mesures : il a fait enlever Rana et lui a lavé le cerveau. Fidèle aux principes de son peuple, il a évité de le tuer. (...)
Il s'est contenté de l'abandonner à l'extérieur, persuadé qu'il mourrait de froid. Au lieu de cela, il est tombé sur Séverine... Ar-Veda a lancé plusieurs de ses subordonnés à sa poursuite, avec ordre de le tuer (et tant pis pour les principes). Pendant ce temps, le Guide envoyait ses propres agents, avec ordre de le ramener vivant. Et les PJ se sont retrouvés pris dans le conflit sans l'avoir voulu. Le shadu a rendu la mémoire à Jean, et ils ont décidé d'emmener les PJ et Séverine chez eux, pour les faire participerà l'enquête... ACTE II : drame en Utopie. Les PJ reprennent connaissance sur des lits confortables. (...)
Ils ont été désarmés. Ils sont dans une pièce métallique, avec une porte solide qui refuse de s'ouvrir. Pas de traces de Séverine, ni de Jean. A part leurs couches et une petite piscine dans un coin, la salle est vide. Leurs montres se sont arrêtées. (...)
Si vous mettez tout cela en scène, les PJ ne devraient plus avoir qu'une idée en tète : partir d'ici au plus vite. Séverine n'est pas du tout de leur avis. Ils la reverront, et elle a l'air tout à fait heureuse. Elle leur explique 'que jean - mais en fait, il s'appelle Rana - est quelqu'un de très important ici, et qu'il vous est très reconnaissant de tout ce que vous avez fait pour lui'. Le lendemain matin, le Guide les recevra. Il est très âgé, très sage... mais confronté à un problème qui le dépasse. L'un de ses disciples bien-aimés est coupable d'un crime horrible, mais lequel ? (...)
il leur confie donc l'enquête. Les suspects : Jean mis à part, seuls trois individus sont jugés dignes de succéder au Guide. Le coupable est forcément parmi eux. Il ne reste plus qu'à les surveiller, si possible discrètement. (...)
Il paraît une quarantaine d'années. Il est volontiers désagréable, mais sans méchanceté. Il espérait bien devenir le prochain Guide, et la désignation de Rana a été une déception. Il ne s'en cache d'ailleurs pas. C'est un coupable idéal, qui a pour seul défaut... d'être complètement innocent. Ar-Veda. Un peu moins puissant que les deux autres, il évite de se mettre en avant. Il accueille Jean avec des démonstrations d'amitié presque convaincantes (contrairement aux autres, il sait mentir). (...)
Il y a relativement peu d'éléments susceptibles de l'incriminer. Mais il recevra prochainement la visite du faux Naipaul (Ternan de son vrai nom) et le fait de les voir ensemble devrait suffire à susciter quelques interrogations. (...)
Le PJ se sent glisser, perd pied, tombe (et, éventuellement, se raccroche in extremis au rebord). Si Ar-Veda estime qu'un avertissement suffit, il se contentera de les harceler - les objets manifestent une tendance à leur tomber dessus, ils deviennent soudain très maladroits, etc. - Attaques psychiques. Ar-Veda évitera d'y avoir recours. Cela implique une concentration continue, qui pourrait le faire démasquer. (...)
S'il s'y décide, malgré les risques, les PJ seront assiégés de cauchemars hideux, puis de visions qui paraissent très réelles. Le jugement : En définitive, les PJ accumulent assez de présomptions pour accuser formellement Ar-Veda. Il est convoqué devant le Guide. Les PJ, Séverine, Jean et une poignée de PNJ assistent à la séance. Ar-Veda se défend. Selon les actions des PJ jusqu'ici, il pourrait mène les accuser d'être des agents d'un des autres suspects, envoyés pour le discréditer. C'est un bon orateur, et il tait impression. Les personnages servent à la fois de témoins et de curés. Mais que faire d'Ar-Veda, sachant qu'il est hors de question de l'exécuter ? (Cette idée ne vient même pas à l'esprit du Guide). L'exil dans le monde extérieur est une très mauvaise idée. C'est pourtant la solution que le Guide est tenté d'adopter. Cela revient à lâcher un psionique sur-puissant et sans scrupules au milieu d'une humanité qui n'a vraiment pas besoin de ça. (...)
Dans ce cas, on les regardera de travers et on les renverra chez eux sans cérémonie. Conclusion : Reste de menus problèmes à résoudre. Que faire, pour Séverine, par exemple ? Elle a envie de rester, et le Guide envisage de l'y autoriser. Cela n'arrange pas du tout les affaires des PJ qui, ne l'oublions pas, travaillent pour son père. Il devrait être possible de convaincre le Guide de la renvoyer à la civilisation en leur compagnie. Elle fera des adieux Iarmoyants à Jean... Le destin de ce dernier est également un facteur à considérer. (...)
Maintenant qu'il a goûté au monde extérieur, les joies l'Utopie lui paraissent fades. Il pourra en définitive, décider de repartir avec Séverine (et sans la permission du Guide). Il est moins dangereux qu'Ar-Veda, mais il pourrait lancer une nouvelle religion et la faire prospérer, pour peu qu'il soit cadré par des hommes d'affaires compétents (ce serait une bonne place pour PJ, le jour où ils seront lassés du métier de détective). Enfin, reste M. Savière, à Paris. Il ne se contentera certainement pas de vagues explications si les PJ rentrent sans Séverine. Il exigera des justificatifs pour chaque sou dépensé, consultera son avocat... bref, leur empoisonnera l'existence. Et le retour des PJ ? Si le Guide est content d'eux, il les téléportera à New Delhi. A vous de voir alors si vous les couvrez d'or ou s'ils devront se contenter d'un peu sagesse... Caractéristiques de PNJ : L'inspecteur Gwandee : PNJ moyen ; Le shadu : considérez-le comme un PNJ faible pour toutes les actions physiques, et comme un PNJ fort pour toutes les actions mentales ; Nour : PNJ faible ; Les tueurs : PNJ moyens, avec un Talent en poignard ; Les éléphants : ne vous embêtez pas avec les chiffres. (...)