JdRP Previews : Les Libres-Marchands
(...) J’ai lancé mon vaisseau de guerre comme une torpille contre celui de mon ennemi, et j’ai triomphé. Et je le referai encore, mille et mille fois, jusqu’à ce que l’Empereur ou l’univers décide que j’ai tenté le sort une fois de trop. » — Lucien Gherrit, libre-marchand du clan Arcadius, lors du banquet de célébration donné à bord du Wotan à la suite de la défaite de la 88e flottille renégate. L’Imperium est un vaste royaume dispersé dont les différentes régions se répartissent sur la quasi-totalité de la galaxie et empiètent sur les zones plus restreintes de l’espace habité par les xenos. Son influence s’étend sur plus d’un million de mondes habités, pourtant ces mondes ne représentent qu’une infime partie de l’ensemble galactique. En périphérie de la galaxie, il existe également des zones nébuleuses ; ce sont des territoires isolés, loin de tout, où la lumière de l’Astronomican ne parvient pas, et dont les rares colonies humaines sont peuplées de renégats ou de pionniers dont les ancêtres furent oubliés voici des millénaires. (...)
La majeure partie de la galaxie demeure encore inexplorée, inconnue et extrêmement dangereuse. Afin d’exploiter les richesses potentielles des nouveaux mondes, des civilisations xenos et les incroyables ressources restant à découvrir, il fallut définir une catégorie d’agents impériaux indépendants : les libres-marchands. Par autorisation spéciale de l’Adeptus Terra, qui leur fournit également souvent leur équipement, ces libres-marchands sont libres d’explorer les régions lointaines de la galaxie, qu’il s’agisse de celles qui se trouvent au-delà de la portée de l’Astronomican ou de celles qui sont à portée mais n’ont encore jamais été visitées. Certains de ces libres-marchands ont même tenté de traverser les régions totalement vides de l’espace intergalactique, mais les pouvoirs de communication des astropathes sont absolument inopérants sur de telles distances et personne ne sait si ces expéditions ont réussi ou non. Totalement coupé de l’autorité centrale de l’Imperium, le libre-marchand est seul responsable de ses décisions face aux cultures xenos, aux nouvelles découvertes et aux menaces qu’il peut rencontrer. S’il juge une race potentiellement dangereuse, il peut tenter de l’annihiler ou de rassembler autant d’informations que possible afin que d’autres puissent s’en charger. S’il décide qu’une race pourrait être utile à l’humanité, il peut tenter d’établir des relations. (...)
Si les richesses d’une planète se résument à sa technologie ou à ses matières premières, il peut choisir de la mettre à sac et rentrer à Terra chargé de trésors : artefacts xenos, minéraux rarissimes et précieux ou technologies dépassant l’imagination. Inutile de dire que pour mener sa mission à bien, un libre-marchand doit disposer de ressources considérables, tant en vaisseaux qu’en soldats et en hommes d’équipage qualifiés. (...)
En général, les libres-marchands sont des individus ayant atteint un certain statut dans la hiérarchie de l’Imperium. Ils sortent souvent des rangs de l’Adeptus Terra, de la Marine Impériale et de la Garde Impériale, ou même de l’Inquisition. Il y a aussi des civils influents ; dans cette catégorie, les navigators sont les plus connus. Les aléas de la politique obligent parfois certains individus à emprunter ce chemin, car, s’ils ne sont pas soumis à la législation impériale, les libres-marchands se trouvent également à l’écart des centres névralgiques du pouvoir, ce qui peut s’avérer bien commode dans certains cas. (...)
Du fait qu’ils opèrent en dehors de tout contrôle impérial, les libres-marchands ne se soumettent qu’à leurs propres lois. Certains sont des individus très pieux, qui s’efforcent de porter la lumière de l’Empereur au-delà des frontières de Ses royaumes ; d’autres ne sont rien de plus que de vulgaires pirates et des crapules de l’espace. La plupart sont des individus d’un aplomb et d’une insolence extraordinaire, terriblement charismatiques, souvent pleins de charme et de malice, habiles diplomates (certains les qualifient plus volontiers du nom d’escroc), mais capables de tuer sans la moindre pitié lorsque la situation l’exige. (...)
Ils sont souvent accompagnés d’un entourage de parasites et de familiers, parmi lesquels des guerriers xenos, des mutants et toutes sortes d’autres indésirables. Dans l’Inquisition, de nombreuses voix réclament régulièrement que l’on proclame hérétiques tous les libres-marchands. (...)
De nombreux libres-marchands sont des personnalités extrêmement instables : certains prennent plaisir à détruire des mondes par pur caprice, tandis que d’autres, animés d’une macabre curiosité, aiment à mener des expériences sur des espèces xenos. Pour ce qui est de l’apparence, ils sont nombreux à apprécier les tenues les plus extravagantes, et même flamboyantes, chacun dans son style particulier. (...)
Leurs armes et équipements sont généralement de la meilleure qualité possible, et ils possèdent souvent toutes sortes d’armes et de gadgets xenos. Les armes digitales jokaero sont très appréciées : ce sont des armes miniaturisées, laser ou à aiguilles, que l’on porte en bagues mais qui sont d’une puissance égale à celle d’un pistolet du même type. Ils possèdent parfois des armes de phase xenos capable de traverser une armure comme si elle n’existait pas, des étoiles neurales ha’kaidan et mille autres équipements de guerre aussi ésotériques qu’étranges. Lorsque le libre-marchand est un ancien de l’Adeptus Terra, il porte parfois le costume de l’aristocratie impériale, avec quelques pièces de vêtements provenant de mondes extérieurs aux domaines de l’Empereur, et arbore souvent une ancienne arme héritée de son passé militaire, tel un sabre d’abordage de la Marine ou un sabre d’officier. Certains aiment à exhiber des pistolets de duel dans des holsters laqués et ouvragés, ou un fusil de chasse archaïque, porté sur l’épaule avec désinvolture. Après quelques années d’exploration, la plupart réintègrent généralement l’espace impérial pour y vendre leurs marchandises exotiques, se réapprovisionner, recruter des hommes et prendre un peu de repos, avant de repartir pour une nouvelle expédition dans les sombres profondeurs de l’espace. Lors de ces périodes de relâche, il leur arrive d’entrer en conflit avec des membres de l’Adeptus Terra ou de l’Inquisition car les incroyables pouvoirs dont ils disposent en dehors de l’Imperium leur font facilement oublier qu’ils ne jouissent pas des mêmes libertés lorsqu’ils sont de retour sous le regard vigilant de l’Empereur. Leur personnalité impétueuse et leur véhémence ne peuvent manquer d’attirer l’attention des autorités. En outre, de nombreux libres-marchands contestent le droit de l’Imperium à exercer sa domination sur eux. Ces hommes qui ont coutume de naviguer parmi des étoiles inconnues et de traiter avec toutes sortes de cultures sont souvent considérés comme des individus capables de véhiculer toutes sortes d’hérésies : la propagation de philosophies dévoyées, par exemple, ou l’infection par des créatures xenos ou encore la possession par les entités du Warp qui vivent dans les ténèbres entre les étoiles. Tous ces facteurs sont souvent le ferment de violents affrontements, particulièrement si le libremarchand possède un savoir ou un artefact convoité par d’autres factions. de parasites et de familiers, parmi lesquels des guerriers xenos, des mutants et toutes sortes d’autres indésirables. Dans l’Inquisition, de nombreuses voix réclament régulièrement que l’on proclame hérétiques tous les libres-marchands. De nombreux libres-marchands sont des personnalités extrêmement instables : certains prennent plaisir à détruire des mondes par pur caprice, tandis que d’autres, animés d’une macabre curiosité, aiment à mener des expériences sur des espèces xenos. Pour ce qui est de l’apparence, ils sont nombreux à apprécier les tenues les plus extravagantes, et même flamboyantes, chacun dans son style particulier. Leurs armes et équipements sont généralement de la meilleure qualité possible, et ils possèdent souvent toutes sortes d’armes et de gadgets xenos. Les armes digitales jokaero sont très appréciées : ce sont des armes miniaturisées, laser ou à aiguilles, que l’on porte en bagues mais qui sont d’une puissance égale à celle d’un pistolet du même type. Ils possèdent parfois des armes de phase xenos capable de traverser une armure comme si elle n’existait pas, des étoiles neurales ha’kaidan et mille autres équipements de guerre aussi ésotériques qu’étranges. Lorsque le libre-marchand est un ancien de l’Adeptus Terra, il porte parfois le costume de l’aristocratie impériale, avec quelques pièces de vêtements provenant de mondes extérieurs aux domaines de l’Empereur, et arbore souvent une ancienne arme héritée de son passé militaire, tel un sabre d’abordage de la Marine ou un sabre d’officier. Certains aiment à exhiber des pistolets de duel dans des holsters laqués et ouvragés, ou un fusil de chasse archaïque, porté sur l’épaule avec désinvolture. Après quelques années d’exploration, la plupart réintègrent généralement l’espace impérial pour y vendre leurs marchandises exotiques, se réapprovisionner, recruter des hommes et prendre un peu de repos, avant de repartir pour une nouvelle expédition dans les sombres profondeurs de l’espace. Lors de ces périodes de relâche, il leur arrive d’entrer en conflit avec des membres de l’Adeptus Terra ou de l’Inquisition car les incroyables pouvoirs dont ils disposent en dehors de l’Imperium leur font facilement oublier qu’ils ne jouissent pas des mêmes libertés lorsqu’ils sont de retour sous le regard vigilant de l’Empereur. Leur personnalité impétueuse et leur véhémence ne peuvent manquer d’attirer l’attention des autorités. En outre, de nombreux libres-marchands contestent le droit de l’Imperium à exercer sa domination sur eux. Ces hommes qui ont coutume de naviguer parmi des étoiles inconnues et de traiter avec toutes sortes de cultures sont souvent considérés comme des individus capables de véhiculer toutes sortes d’hérésies : la propagation de philosophies dévoyées, par exemple, ou l’infection par des créatures xenos ou encore la possession par les entités du Warp qui vivent dans les ténèbres entre les étoiles. Tous ces facteurs sont souvent le ferment de violents affrontements, particulièrement si le libremarchand possède un savoir ou un artefact convoité par d’autres factions. LA LETTRE DE MARQUE : Dans l’espace impérial, les voyages sont étroitement surveillés par les forteresses de segmentum qui permettent ainsi à l’Imperium d’exercer un contrôle rigoureux sur les déplacements de ses sujets. Les domaines impériaux s’étendent sur des régions de la galaxie tellement immenses qu’ils ne possèdent pas réellement de frontières matérialisées et se définissent plutôt par les routes warp qui relient les différents secteurs entre eux. En lisière de l’espace inexploré, il existe des mondes isolés ou délaissés dont les populations entretiennent des relations avec certaines cultures xenos, nouent avec elles des relations commerciales et parfois des alliances lorsqu’il est nécessaire de lutter contre un ennemi commun. Toutefois, en règle générale, l’humanité craint les xenos et les cultures non-impériales et ne leur accorde aucune confiance. Dès la naissance, les hommes apprennent que l’humanité est destinée à gouverner les étoiles et que tout contact avec des étrangers ne peut que lui rapporter, au mieux, une pollution morale ou, au pire, la dévastation de planètes entières. Selon les plus anciens décrets, tout contact avec ces civilisations est donc formellement prohibé et ne doit être entrepris qu’au plus haut niveau, avec l’aval des Hauts Seigneurs de Terra et de leurs serviteurs assermentés.