Cyber Age : Espace
Navette suborbitale : C'est un avion fusée volant à six fois la vitesse du son dans l'espace, avant de descendre en vol plané vers son spatioport d'arrivée. Les navettes mettent Paris à une demi-heure de New York. C'est le moyen de transport le plus rapide mais aussi le plus cher. C'est aussi le seul mode de transport qui permette d'atteindre les Îles de la Lune. Îles de la lune : Les Îles de la Lune sont les stations orbitales construites par les TechnoBlocs pour abriter leurs états-majors ...Contient : espace (30)Cyber Age :EspaceNavette suborbitale : C'est un avion fusée volant à six fois la vitesse du son dans l'espace, avant de descendre en vol plané vers son spatioport d'arrivée. Les navettes mettent Paris à une demi-heure de New York. (...)
Il n'est pas rare qu'un Ilien ne descende plus sur Terre et traite par le mépris tout ce qui vient de notre bonne vieille planète. Comme dit la publicité: l'avenir c'est l'espace. Les Iles sont également le point de départ des cargos vers l'Espaceprofond, la nouvelle frontière, source des matières premières que l'on trouve de moins en moins sur Terre. Les experts s'accordent pour dire que lorsque les stations enEspaceprofond seront parvenues à couvrir toute la gamme des matières premières nécessaires à leur développement, les Iles de la Lune n'auront plus besoin de la Terre. Ascenseur orbital : Cabines pressurisées connectées à un faisceau de monofilament qui permet de relier certaines Tours Nuage avec les Iles de la Lune. (...)
Phase II : Les Phases II sont des humains dont le code génétique à été modifié pour pouvoir s'adapter aux conditions de vie dans l'espace. Ils sont souvent plus efficaces dans cet environnement qu'un humain classique mais les modifications de l'A. (...)
Nouvelle Frontière : Depuis le temps que le monde en rêvait! Avec les principes de la propulsion à Interaction Forte, l'Espaceprofond s'est ouvert à la race humaine. Depuis cinquante ans des vaisseaux spatiaux vont et viennent dans le système solaire et même au-delà. Les grosses fortunes comme les grandes aventures se vivent dans l'espace. Mais jusqu'à présent l'homme y est seul, aucun extraterrestre n'y a été rencontré (bien qu'il coure toujours la légende d'un cargo dont l'équipage aurait été réveillé près d'Alpha Centauri, et dont un seul membre serait revenu vivant, après la découverte d'une vie semifossile). (...)
La Nouvelle Frontière, c'est aussi des stations expérimentales et scientifiques, des laboratoires et des usines de transformation de minerais ou de fabrication de matières lourdes. Les stations de l'Espaceprofond ne doivent pas être comparées aux Iles de la Lune. La vie y est dure, souvent inconfortable et toujours dangereuse, mais les habitants de ces nouveaux mondes manifestent quand même un mépris profond pour les Terriens. (...)
Il existe d'ailleurs plusieurs milliers d'hommes et de femmes qui sont nés sur la Lune et qui ne l'on jamais quitté; alors que dans les colonies enEspaceprofond les naissances sont formellement interdites. Les Nomades et les sicaires de quelques sectes étranges sont un troisième cas. (...)
La Ceinture, entre Mars et Jupiter, n'abrite pas que des mines mais aussi quelques laboratoires de recherche enEspaceprofond, des plateformes de tir pour «l'Autre Coté» et, selon les rumeurs, certaines stations secrètes des services spéciaux des grands TechnoBlocs. (...)
Mutants : On en parle à voix basse seulement, mais il semble que les radiations cosmiques provoquent des mutations sur les enfants nés dans l'espace, leur donnant une apparence peu agréable. En contrepartie, ces parias, parqués dans des zones isolées, semblent développer quelques faibles pouvoirs psychiques. (...)
Il ne s'agit pas vraiment de télépathie ou de précognition mais de sensibilité exacerbée et de pressentiments. Ces mutants sont appelés «sensitifs». Référence : Total Recall, de Paul Verhoeven.Espaceprofond : Tout ce qui se trouve au-delà des Iles. L'espacemême de notre système solaire commence à peine à être exploré. Des cargos et des vaisseaux de mineurs se perdent dans l'infini pour gagner quelques avant-postes, le plus souvent des astéroïdes miniers. (...)
On n'y a trouvé aucune forme de vie. Nous sommes encore loin de la vision des auteurs de space opera du XXe siècle. L'Espaceprofond est un milieu hostile, presque désert, où l'homme ne se risque qu'avec d'énormes précautions. (...)
Les vaisseaux : Cargo : Les usines orbitales construisent directement les vaisseaux spatiaux pour l'Espaceprofond dont le nom générique est «cargo». Les gains sont ainsi très importants, il coûterait en effet plus cher de construire les vaisseaux sur Terre et de les envoyer dans l'espace. Cela satisfait aussi une raison politique, les habitats orbitaux contrôlant ainsi tout le trafic entre l'espaceet la Terre. Les Léviathans : C'est ainsi qu'on appelle la douzaine de super vaisseaux spatiaux qui hantent l'Espaceprofond. Un Léviathan, c'est un cylindre de 2 à 3 kilomètres de long qui n'atterrit jamais sur une planète, il en serait d'ailleurs complètement incapable. Sa fonction est de joindre inlassablement les divers établissements humains établis enEspaceprofond. Les Léviathans sont de véritables petites villes, peuplées de Phases II et d'Anges qui ne sont jamais sorti de leur vaisseau, en moyenne 2 à 5000 habitants. (...)
Ces nouveaux nomades sont l'aristocratie des Pilotes, ils passent leur vie d'orbites hautes en orbites hautes, acheminant du matériel, des vivres, des produits manufacturés, maintenant ouvert le lien économique entre les avant postes humains enEspaceprofond et les Iles de la Lune; en quelque sorte ils ne sont plus terriens. Le premier Léviathan à été construit au début de ce siècle, il est encore en fonction et sans doute pour très longtemps. (...)
Contrairement à eux, leurs formes ne sont plus du tout celles d'un vaisseaux spatial - au contraire - vu de l'espacerien ne les distingue d'un astéroïde. Ce n'est qu'en se rapprochant de leur surface qu'on peut remarquer certaines installations humaines, antennes, pistes pour navettes etc. (...)
Par rapport aux Léviathans, une planète creuse a des avantages et des inconvénients. Avantages: on y vit comme sur Terre, à l'intérieur de sa masse, sans jamais avoir accès à l'espace. C'est réconfortant, la sécurité y est également bien plus grande, il faudrait plusieurs bombes à hydrogène pour percer sa coque alors qu'un missile peut facilement venir à bout des structures d'un Léviathan. (...)
Comme elles ne se déplacent que grâce à l'attraction des astres elles sont également très lentes, beaucoup plus lentes qu'un Léviathan. A quoi servent-elles? Principalement à transporter les colons enEspaceprofond (plusieurs dizaines de milliers par voyage), ce sont en quelque sortes des navettes qui suivent immuablement les mêmes routes: par exemple banlieue de la Lune, Mars, ceinture des Astéroïdes et retour, le tout en dix années terrestres. (...)
Les Nomades méprisent souverainement les planètes creuses, qu'ils assimilent à des astéroïdes ambulants pour gros terriens victimes du mal de l'espace. Pilotes : Les pilotes des cargos qui naviguent dans l'Espaceprofond ont une organisation sociale sans équivalent dans l'histoire de l'humanité. Bien que proche des marins du XVIIe siècle pour leur isolement, leur vie communautaire est très différente. (...)
Les pilotes sont l'aristocratie des voyageurs orbitaux, une nouvelle race, un nouveau peuple, fier et ombrageux inventant de nouvelles règles sociales. Il ne faut pas confondre les pilotes des cargos enEspaceprofond et les pilotes des navettes suborbitales qui sont souverainement méprisés par les premiers. (...)
Un pilote n'est responsable de ses actions que devant le Recteur de la Fondation, un pilote comme lui. Voyage enespacelointain : Les nouveaux moteurs des cargos permettent d'atteindre dans le vide intersidéral des vitesses proches (80 à 90%) de celle de la lumière. (...)
Néanmoins, ce système est toujours employé dans les capsules de survie, qui permettent à une personne de vivre en coma artificiel pour une période de trois ans dans l'espace. Il vaut mieux récupérer un pilote légèrement dérangé que d'en former un autre. Et puis, qui accepterait de voyager au fin fond de l'espaces'il ne savait pas qu'il y a toujours un espoir, même mince, de retour. Référence : Au bout du Labyrinthe, Philip K. (...)