Les portes de l'épouvante : Un coin de cauchemar
L'épouvante pose un certain nombre de problèmes inconnus des autres univers de jeu. C'est sans doute l'un des genres les plus difficiles à maîtriser correctement pour les meneurs de jeu débutants. Les quelques conseils qui suivent devraient toutefois vous permettre de vous en sortir honorablement. Le Grand Problème : Ici, pas besoin de passer des heures à créer un monde complet, avec ses coutumes, ses paysages et sa faune. Nous sommes sur Terre, à notre époque (ou, éventuellement, dans un passé ...Contient : sanglots (5)(...) Les paroles exactes sont impossibles à distinguer, mais cela ressemble par moments à un chant, puis à deux personnes qui se disputent... ou à dessanglots... ou, en fait, à ce que vous voulez. Bien entendu, une fouille, même détaillée, de la maison ne révèle rien. (...)
En revanche, les bruits de pas à l'étage et les murmures du grenier sont toujours là, et gagnent en intensité à l'approche de minuit. Par ailleurs, dans la chambre 2, on entend dessanglots. Une femme pleure. C'est l'esprit de Mme Montard, qui essaye de se manifester pour prévenir les PJ. (...)
Les PJ sont libres de refuser et de se donner une journée de réflexion supplémentaire. L'esprit ne se manifestera plus. En revanche, lessanglotscontinuent. (Vous découvrirez à cette occasion une particularité intéressante des rôlistes en général et des débutants en particulier : ils ne savent pas résister à la tentation. (...)
Mme Montard décide de ne pas les laisser filer comme ça et commence à les hanter. Chaque nuit, de longssanglotspeuplent les rêves des PJ, jusqu'à ce qu'ils soient convaincus que leur tranquillité ne sera pas restaurée tant qu'ils n'auront pas fait quelque chose). (...)
Le témoignage de Mme Montard. Une fois son mari libéré, il suffit d'essayer de commu niquer avec elle pour que cessent lessanglots. (Comment la jouer: « un coup pour oui, deux coups pour non ». La mise en scène d'une vraie séance de spiritisme est toujours amusante, et cela oblige les joueurs à formuler soigneu sement leurs questions. (...)