Quenya : la langue ancienne
sur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
Contient : eldar (15)(...) A Aman, le Quenya n'était pas parlé uniquement par les Vanyar et les Noldor, mais aussi par les Valar: "Les Valar semblent avoir rapidement adopté le Quenya" après l'arrivée des Elfes, et leur propre langue, le Valarin, qui n'était pas souvent entendue par lesEldar: "En fait il est dit que souvent les Valar et les Maiar auraient été entendus parler le Quenya entre eux" (WJ:305). (...)
Pengolodh le sage de Gondolin note: "Dans les histoires, les Valar sont toujours présentés comme parlant le Quenya en toutes circonstances. Mais ceci ne peut pas provenir d'une traduction par lesEldar, dont peu parlaient le Valarin. La traduction doit avoir été faite par les Valar ou les Maiar eux-mêmes. (...)
En fait ces histoires ou légendes qui ont affaire avec les époques précédant le réveil des Quendi, ou avec le passé lointain, ou avec des choses que lesEldarne pouvaient pas avoir connu, doivent avoir été présentées dès le début par les Valar ou les Maiar quand ils instruisirent lesEldar." Il mentionne l'Ainulindalë comme exemple: "Il doit ... nous avoir été présenté dès le début pas seulement par des mots de Quenya, mais aussi selon nos modes de pensée. (...)
"Hélas," Pengolodh note, "à Valinor Melkor utilisait le Quenya avec une telle maîtrise que tous lesEldarétaient stupéfiés, parce que son usage ne pouvait pas être amélioré, même difficilement égalable, par les poètes et les maîtres du savoir. (...)
Les étudiants Númenoréens pourraient avoir utilisé une forme plus archaïque de Quenya parce qu'ils étaient en contact avec lesEldard'Eressëa et Valinor, et pas seulement avec les Exilés Noldorins en Terre-du-Milieu. Aujourd'hui, beaucoup d'écrivains n'utilisent pas le Quenya Book, mais les formes de Haut-Elfique Noldorin Exilé, le langage de la lamentation de Galadriel (SdA1/II ch. (...)
En 3102 Ar-Gimilzôr devint le vingt-troisième Roi, et "il interdit sévèrement l'usage des langues Eldarines, et ne permit plus à aucun desEldarde venir à terre, et punissait ceux qui les accueillaient" (UT:223). En fait "les langues Elfiques furent proscrites par les Rois rebelles, et l'Adûnaïque seul fut permis, et beaucoup de livres anciens en Quenya ou en Sindarin furent détruits" (PM:315). (...)
Il remarcha sur les traces des Rois avant lui et prit un titre en Quenya selon l'ancienne coutume: Tar-Palantir, « Celui à la Vue Lointaine ». Tar-Palantir était disposé à renouer l'amitié avec lesEldaret les Seigneurs de l'Ouest", mais il était trop tard (UT:223). Il appela son enfant unique, une fille, Miriel en Quenya. (...)
Le pluriel simple, sans article défini (i « le/la » devant lui, se réfèrera souvent à la « race » entière désignée par le nom en question :Eldarn'est pas simplement « Elfes », dans un sens vague et indéterminé, mais plutôt « (tous) les Elfes », la race Elfique. En français, il est alors naturel d'inclure l'article et de parler « desEldar» en se référant à quelque groupe spécifique d'Elfes mentionnés auparavant, mais pas de la race entière (VT49 :8). (...)
il semble que ceci soit la forme utilisée pour présenter d'abord quelque chose : Si on devait dire « j'ai vu quelques Elfes dans la forêt », la phrase « quelques Elfes » serait représentée par le pluriel partitif Eldali en Quenya. La forme donc identifie ces Elfes comme un groupe distinct de tous les Elfes (=Eldar, sans article). Une fois que ces Elfes particuliers ont été établis comme un groupe distinct, on s'y réfèrera comme iEldar, « les Elfes » (c'est-à-dire, ceux précédemment mentionnées ou sinon, connus). Tolkien nota qu'avec un pluriel partitif comme Eldali, « l'article défini est rarement utilisé (VT49 :8). (...)
La terminaison -r est utilisée si le nom se termine par une voyelle, n'importe quelle voyelle sauf le -ë; des exemples bien connus sont Vala pl. Valar, Elda pl.Eldar, Ainu pl. Ainur. Si le nom se termine par une consonne ou par un -ë, la terminaison plurielle sera -i, et elle remplacera le -ë final: Atan pl. (...)
Cela pourrait être lassi ici en se référant aux feuilles en général, toutes les feuilles, plutôt que quelques feuilles spécifiques (comparezEldarsignifiant tous les Elfes, l'Elfitude, par quelques Elfes spécifiques) Le ‘n vu dans la phrase utúlie'n aurë, « le jour est venu » ou littéralement « *est-venu le jour » (Silm. (...)
La phrase i carir quettar ómainen par elle-même signifie 'ceux qui font des mots avec des voix' (WJ:391), bien qu'il puisse aussi fonctionner comme une phrase relative subordonnée à un nom (ex. *iEldari carir quettar...'les Elfes qui font des mots...') Dans une source (VT47:21), le pronom relatif pronom relatif ya est censé être impersonnel, correspondant au 'personnel' ye = 'qui, à qui'. (...)HISTOIRE INTERNE : Le Quenya ou Haut -Elfique est la principale langue de la branche Amanya de la famille des langages Elfiques. A Aman il y avait deux dialectes de Quenya, le Vanyarin et le Noldorin. Pour des raisons historiques, seul ce dernier était utilisé en Terre-du-Milieu. Le seul autre langage Eldarin parlé à Aman, le Télérin, pouvait aussi être considéré comme un dialecte du Quenya, mais il était habituellement considéré comme un langage séparé et n'est pas discuté ici (voir article ...