Quenya : la langue ancienne
sur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
Contient : indépendants (10), independants(...) Les pronoms Quenya apparaissent typiquement comme des terminaisons directement suffixée à un verbe ou un nom, mais pas souvent comme motsindépendants, comme en français par exemple. Des exemples tirés de Namárië sont les mots máryat et hiruvalyë. (...)
Les terminaisons listées ci-dessus peuvent aussi être ajoutées aux prépositions, ex milyë *'en toi' de mi 'dans' (VT43:36). Mais des pronomsindépendantspeuvent aussi être utilisés en suivant une préposition, ex. imbë met 'entre nous' dans Namárië. Les pronomsindépendantscourts semblent aller de cette manière (nous ne faisons pas de tentative pour lister toutes les variations dans la conception de Tolkien): ni 'je', lye 'vous' (sg. (...)
Mais dans de nombreuses sources ta est plutôt un pronom démonstratif singulier 'cela, ce', qui peut être la raison pour laquelle Tolkien introduisit la forme tai pour libérer ta pour une utilisation comme pronom sg.) Les pronomsindépendantsduels reçoivent la terminaison -t: let 'vous deux' (formel), tyet 'vous deux' (intime), met, wet/vet 'nous deux' (exclusif et inclusif, respectivement). (...)
En plus de ces pronoms, il y a apparemment une preuve que nye fut un pronom objet distinct 'me' à un certain moment de la coception de Tolkien (ainsi ni = 'je' seulement). D'autres supposent que ni peut être à la fois sujet 'je' et objet 'moi'. Beaucoup de pronomsindépendantslistés ci-dessus (lye, tye, se, sa, me, te, ta) sont attestés en position objet, ainsi il est possible que tous puissent servir de pronoms objets. (...)
La voyelle cependant reste courte dans les formes duelles en -t (VT49:51). Quand ils sont utilisés comme sujet d'un verbe, de tels pronomsindependantsseraient probablement plus emphatiques que les terminaisons. Par exemple, *ní utúlië 'Je suis venu' met plus d'accent sur le 'je' que sur utúlien où le pronom n'apparaît que comme terminaison -n. (...)
(le Quenya a aussi des pronoms spécifiquement emphatiques, voir-ci-dessous.) Les terminaisons de cas sont souvent ajoutées au pronomsindépendantscourts, ex. l'allatif lyenna 'vers toi' ou datif nin 'pour moi'. (Même si un pronom est au pluriel par sa signification, il reçoit les plus simples terminaisons de cas ou "singulier", d'où le locatif messë 'sur nous' dans VT44:12 - bien que la terminaison locative plurielle soit -ssen quand elle est ajoutée à des noms. (...)
Les pronoms duel en -t auraient probablement les mêmes terminaisons que les noms, ainsi met 'nous deux' correspond au locatif *metsë, allatif *menta, datif *ment, et ablatif *melto: 'sur/vers/pour/de nous', respectivement.) On ne sait pas si la terminaison génitive -o peut être ajoutée aux pronomsindépendantscourts. En réalité les pronoms possessifs semblent être dérivés des formes datives en ajoutant la terminaison adjectivale -ya, ex. (...)
] livre', parmasta 'le livre de vous deux', parmalta (ou -ntya) 'leur livre', *parmatta 'le livre de eux deux'. Ces terminaisons sont utilisées au lieu des pronoms possessifsindépendants(dérivés en ajoutant -ya aux pronoms datifs) quand le pronom est un attribut ('mon livre') plutôt qu'un prédicat ('le livre est mien'). Il se peut, cependant, que les pronomsindépendantspuissent être utilisés pour une emphase spéciale (*ninya parma 'mon livre'). Rarement, de tels pronomsindépendantssont eux-mêmes ajoutés aux noms comme sortes de terminaisons, ex. indo-ninya 'mon coeur' (LR:72) ou nous aurions attendu un simple *indonya. (...)HISTOIRE INTERNE : Le Quenya ou Haut -Elfique est la principale langue de la branche Amanya de la famille des langages Elfiques. A Aman il y avait deux dialectes de Quenya, le Vanyarin et le Noldorin. Pour des raisons historiques, seul ce dernier était utilisé en Terre-du-Milieu. Le seul autre langage Eldarin parlé à Aman, le Télérin, pouvait aussi être considéré comme un dialecte du Quenya, mais il était habituellement considéré comme un langage séparé et n'est pas discuté ici (voir article ...