Khuzdul - la langue secrète des Nains
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Aussi écrit: Khuzdûl. Aussi appelé: Dwarvish ou Nanique. Dans le second chapitre du Silmarillion nous apprenons qu'aussitôt que Aulë eût créé les Sept Pères des Nains, il 'commença à instruire les Nains dans la langue qu'il avait inventé pour eux'. Le propre nom pour leur langage était Khuzdul, ce qui est évidemment simplement le 'Dwarvish ou Nanique', les Nains se nommant eux-mêmes Khazâd (singulier Khuzd). Nous lisons que 'selon leurs légendes leur créateur, Aulë le Vala, avait fait cette ...Contient : nains (56)Khuzdul - la langue secrète desNainsAussi écrit: Khuzdûl. Aussi appelé: Dwarvish ou Nanique. Dans le second chapitre du Silmarillion nous apprenons qu'aussitôt que Aulë eût créé les Sept Pères desNains, il 'commença à instruire lesNainsdans la langue qu'il avait inventé pour eux'. Le propre nom pour leur langage était Khuzdul, ce qui est évidemment simplement le 'Dwarvish ou Nanique', lesNainsse nommant eux-mêmes Khazâd (singulier Khuzd). Nous lisons que 'selon leurs légendes leur créateur, Aulë le Vala, avait fait cette [langue] pour eux et l'avait enseignée aux Sept Pères avant qu'ils soient plongés dans le sommeil jusqu'à ce que vienne le moment de leur réveil. Après leur réveil, ce langage (comme tous les langages et toutes les autres choses à Arda) changea au cours du temps, et de manière divergente dans les résidences éloignées. (...)
Mais le changement fut si lent et la divergence si petite que même au Troisième Age, converser entreNainsdans leur propre langue était aisé. Comme ils le disaient, le changement en Khuzdul comparé à la langue des Elfes, et encore plus avec celle des Hommes, était 'comme l'usure du rocher comparé à la fonte de la neige' ' (PM:323). (...)
que Aule créa pour eux leur langue dans son commencement, et donc elle changea peu' (WJ:402). En revanche, un langage gestuel que lesNainsavaient créé pour eux-mêmes, appelé iglishmêk, changea davantage. Bien que bien préservé, le Khuzdul était rarement appris par d'autres que lesNainseux-mêmes. Des légendes tardives disaient que à Valinor, Aulë avait consulté Fëanor concernant le langage qu'il avait fait pour lesNains, mais Tolkien nota que ceci ne fut pas nécessairement vrai; peut-être que cela était juste une histoire due à la célébrité de Fëanor (VT39:10). En Terre-du-Milieu, les Elfes n'étaient pas particulièrement intéressés par le Nanique, et ils ne l'avaient pas en haute estime: 'Ils ne pouvaient comprendre aucun mot de la langue des Naugrim [Nains], qui était pesante et laide à leur oreilles; et fort peu d'Eldar ont jamais acquis sa maîtrise' (Silmarillon ch. 10). (...)
Même les premiers philologues elfiques l'évitaient ' (Letters:31). Mais même quand quelqu'un voulait réellement apprendre le Khuzdul, lesNainseux-mêmes étaient très réticents à l'enseigner. Leur propre langage était 'un secret qu'ils ne révélaient pas volontiers, même pour leurs amis' (Appendice F du SdA). (...)
Quand ils voulaient communiquer avec d'autres races, habituellement pour des raisons commerciales, ils préféraient apprendre le langage des autres plutôt que de leur enseigner le Khuzdul - même s'ils avaient la volonté de l'apprendre. Seulement deux ou trois fois au cours des longs âges de la Terre-du-Milieu lesNainsenseignèrent volontairement leur langue à des gens de peuples étrangers. Au Premier Age, quand la Maison de Hador vint pour la première fois en Beleriand de l'Est et rencontrèrent les Longues Barbes, une amitié spéciale naquit entre les deux races parce que ces Hommes, étant des cavaliers habiles, pouvaient offrir auxNainsune certaine protection contre les Orcs. Donc lesNainsen réalité 'n'avaient rien contre le fait d'enseigner leur propre langue aux Hommes avec qui ils avaient une amitié spéciale, mais les Hommes la trouvaient difficile et étaient lents à apprendre plus que quelques mots isolés, qu'ils prirent et adaptèrent dans leur propre langage.' (PM:303; cependant, il semble que le Khuzdul ait influencé la structure basique même de l'Adûnaic, un langage qui descendait de la langue des anciens Edain. (...)
) L'intérêt Elfique pour le Khuzdul fut lent au Premier Age, mais il y avait au moins une exception: 'Curufin fut le plus intéressé par le langage étranger desNains, étant le seul des Noldor à gagner leur amitié. C'est de lui que les maîtres du Savoir ont obtenu la connaissance qu'ils avaient du Khuzdûl. (...)
' (PM:358) Au moins un mot Khuzdul fit son chemin en Sindarin: kheled'verre', qui apparaît en Gris-Elfique comme heledh (voir l'Appendice du Silmarillion, entrée khelek-). Le mot Khuzdul Khazâd, 'Nains', fut adapté en Quenya comme Casar 'Nain' et en Sindarin comme Hadhod (la race Nanique étant appelée Hadhodrim, WJ:388). Inversement, lesNainssemblent avoir emprunté au moins un mot au Sindarin: kibil'argent' doit être relié au Gris-Elfique celeb. Beaucoup plus tard, au Second Age, lesNainsavec réticence permirent à quelques Elfes d'apprendre un peu de Khuzdul purement dans l'intérêt de la science: 'Ils comprenaient et respectaient le désir désintéressé de connaissance, et quelques derniers maîtres du savoir Noldorin furent autorisés à apprendre assez de leur lambe (aglâb) ['langue' en Quenya et Khuzdul] et de leur iglishmêk [code gestuel] pour comprendre leurs systèmes.' Pengolodh le Maître du Savoir de est censé 'pour un moment avoir habité parmi lesNainsde Casarrondo (Khazad-dûm)' (WJ:395, 396). Ces derniers maîtres du savoir évidemment avaient une attitude moins arrogante que leurs collègues de l'âge précédent, qui à l'exception de Curufin avaient délibérément « évincé » le Khuzdul (Letters:31). Sur un point cependant, lesNainsfurent toujours 'rigidement secrets... Pour des raisons que ni les Elfes ni les Homme ne comprirent jamais complètement, ils ne révélaient jamais leurs noms personnels aux gens d'autre sorte, ni plus tard quand ils acquirent les arts de l'écriture ne leur permirent d'être écrits ou gravés. (...)
(PM:304) Appendice F dans le SdA confirme ceci: 'Leur propres noms secrets et 'intimes', leurs vrais noms, lesNainsne le révélaient jamais à personne de race étrangère. Même pas sur leur tombe ils ne les inscrivaient'. (...)
Ce sont des noms Humains, simplement les noms de substitution Balin et de son père Fundin utilisé quand les non-Nainsétaient présents. Dans le chapitre 20 du Silmarillion, on nous donne un nom Nanique, Azaghâl, le nom du SeigneurNainsde Belegost. Peut-être que c'est un titre ou un surnom plutôt que son vrai 'nom intime'. Il a été suggéré qu'il signifiait 'guerrier', étant apparenté au verbe Núménoréen azgarâ- 'faire la guerre' (SD:439). (...)
Il y a aussi le nom Gamil Zirak, le nom d'un forgeron Nain, maître de Telchar de Nogrod (UT:76). Peut-être que ceci est juste un surnom, ou que son nom avait échappé par accident vers les non-Nains, à son grand et durable regret. D'un autre côté, les PetitsNainsévidemment ne tentèrent pas de cacher leurs noms Khuzdul. Dans le chapitre 21 du Silmarillion, le Petit-Nain Mîm dit facilement à Túrin non seulement son propre nom, mais aussi les noms de ses fils Khîm et Ibun. Peut-être qu'une telle indiscrétion choquante était une des choses pour lesquelles lesNainsnormaux haïssaient les Petits-Nains. Cependant, lesNainsne trouvaient pas impropre de révéler les noms d'endroits. Gimli de sa propre initiative dit à la Communauté que lesNainsappelaient les montagnes au-dessus de la Moria et la Moria elle-même: 'Je les connais elles et leurs noms, parce que sous elles s'étend Khazad-dûm, le Cavenain... Là-bas il y a Barazinbar, la Corne Rouge (Rubicorne). (...)
et au-delà il y a Silvertine et Tête Nuageuse:...ce que nous appelons Zirakzigil et Bundushathûr.' (SdA1/II ch. 5) LesNainsn'étaient pas nécessairement offensés si d'autres connaissaient quelques noms d'endroit en Khuzdul. (...)
Les noms Khuzdul Khazaddûm et Gabilgathol apparurent dans une première version du Silmarillion; voir LR:274. Ici nous trouvons aussi Khuzûdcomme nom desNainspour leur propre race, changé plus tard en Khazâd. Le nom Khazaddûmque Tolkien appliqua d'abord à Nogrod, non à la Moria. (...)
D'autres consonnes incluent des occlusives vocalisées b, d, et g, des spirantes muettes f, s, et sh, des spirantes vocalisées z et gh (à moins que la dernière combinaison de lettres ne soit en réalité g + h), la latérale l, la vibrante r (quelquesNainsutilisaient un R uvulaire, d'autres évidemment un R roulé), les nasales n t m, la glottale h, et une semi-voyelle y. (...)
La table des runes (Angerthas Moria) dans l'Appendice D du SdA inclue deux lettres qui sont transcrites ps et ts; il est dit que ces runes étaient utilisées seulement par lesNains. Est-ce un indice que ces sons étaient d'une façon ou d'une autre significatifs en Khuzdul, peut-être même en fonctionnant comme des phonèmes de plein droit? (...)
Selon les notes de Tolkien sur les runes Angerthas, le réduction de voyelles comme celles entendues dans butter étaient aussi communes (et écrites en runes seulement utilisées par lesNains). Cependant, de telles voyelles ne sont pas directement attestées (sauf quelques u et e représentent de telles voyelles). (...)
Les consonnes radicales *Kh-Z-D contiennent l'idée générale de 'nanicité' et peuvent être observées dans des mots comme Khuzd, Khazâd 'Nain,Nains' et Khuzdul 'Nanique'. Les mêmes consonnes radicales *Kh-Z-D sont évidemment présentes dans l'ancien nom Khuzdul de Nargothrond, Nulukkhizdîn, mais la signification précise de ce nom est inconnue (notez que Nulukkizdîn dans le Silmarillion ch. (...)
La signification la plus basique de Kh-Z-D peut avoir quelque chose à voir avec le nombre 'sept', comparez l'Adûnaic hazid de même signification (SD:428). LesNainsétaient descendus de Sept Pères et furent divisés en Sept Familles- et comme nous le savons, lesnains(sic!) sont toujours associés avec le chiffre sept même dans une mythologie humaine infantile et très récente. (...)
Il y a quelques noms, comme Khazad-dûm et Zirak-zigil, l'inscription sur la tombe de Balin, et un cri de bataille: Baruk Khazâd! Khazâd ai-mênu! 'Haches desNains! LesNainssont sur vous!' Baruk Khazâd! est censé signifier 'Haches desNains!' Baruk est habituellement pris en exemple de quelque chose de similaire en hébreu 'état construit': l'état d'un mot est dit être dedans quand il est placé devant un nom pour exprimer une relation génitive: X Y signifiant 'X de Y'. (Comparez l'hébreu sûs 'cheval', hammelekh 'le roi', sûs hammelekh 'le cheval du roi'.) Bien sûr, nous ne pouvons pas être certain que baruk soit le pluriel normal de 'haches' et pas une forme spécialisée signifiant 'haches de'. (...)
Il peut être significatif que tous les autres pluriels attestés contiennent une longue voyelle: Khazâd 'Nains', Rakhâs 'Orcs', tarâg 'ours', shathûr 'nuages', ûl 'courants', dûm 'excavations, salles', bizâr 'vallées'. (...)
Des mots avec des trios simples de consonnes radicales (1-2-3) semblent avoir des formes singulières en 1u23 (bund 'tête', Rukhs 'Orc' - consonnes radicales B-N-D, *R-Kh-S) et des pluriels en 1a2â3 (Rakhâs 'Orcs', comparez Khazâd 'Nains' et tarâg 'barbes' de *Kh-Z-D et *T-R-G). Comme baruk semble avoir une structure radicale de trios de consonnes (*B-R-K), nous pouvons peut-être ajouter un état construit pluriel dans 1a2u3 au paradigme et infléchir B-R-K 'hache' comme suit: Singulier *burk 'hache', pluriel normal *barâk 'haches', état construit pluriel baruk '[les] haches de' (et de la même manière ex. *tarug Khazâd 'les barbes desNains' à partir de la forme attestée tarâg 'barbes'?) L'état construit singulier peut avoir la forme 1u23u (*burku Khazâd 'la hache desNains'), si Bundushathûr est simplement *Bundu Shathûr 'Tête des Nuages' étant écrit en un mot quand il est utilisé comme nom d'une montagne (puisque B-N-D = 'tête'). La seconde partie du cri de bataille est Khazâd ai-mênu! 'LesNainssont sur vous!', notre seule phrase réelle. Ai-mênu 'sur vous', aiétant une forme courte de aya'sur' et mênuétant l'accusatif pluriel 'vous'. (...)
Mais pourquoi une terminaison est-elle requise ici quand il n'y en a pas dans Baruk Khazâd 'haches desNains'? (Il n'est pas important si baruk est une forme spécialisé signifiant 'haches de' ou simplement 'haches'; même s'il incorpore un élément signifiant 'de', cette inflexion affecte toujours le premier mot dans la construction, pas le second comme dans uzbad Khazaddûmu. (...)
J'ai exclu Balin, qui, bien qu'il apparaisse dans l'inscription de la tombe de Balin, est un nom Humain. Ainsi est Forn, un nom de Tom Bombadil utilisé par lesNains. D'un autre côté, j'ai inclu Fundinul, bien que seule la terminaison -ulsoit réellement Khuzdul. (...)
7, Appendice F), avec ai, comme forme réduite de aya (q.v.), et mênu (WR:20). Azaghâl, nom du seigneur desNainsde Belegost (Silmarillion ch. 20). azan, la forme plurielle de uzn (q.v.), citée dans The Lord of the Rings: A Reader's Companion (RC) par Wayne G. (...)
Barazinbar, 'Corne Rouge', une des montagnes sur la Moria, Sindarin Caradhras (SdA1/II ch. 3). baruk, 'haches de' (WR:20), Baruk Khazâd!'Haches deNains!' (Appendice F). Peut-être l'état construit pluriel de *burk 'hache'. bizar, 'vallon, vallée' (RS:466) dans Azanulbizar. (...)
Ibun, le nom d'un des fils de Mîm (Silm. ch 21, UT:102). iglishmêk, un code gestuel utilisé par lesNains. (WJ:395) Cf. aglâb. inbar, 'corne'; les consonnes radicales sont données comme M-B-R, notez la dissimilation apparente mb> nb. (...)
Elle devrait difficilement être prise comme indication que ket khne sont pas des phonèmes distincts après tout. K-B-L, consonnes radicales de kibil, le mot pour argent (TI:174). Khazâd, 'Nains', leur nom pour eux-mêmes (Appendice F). Forme pl. courte Khazad dans le composé Khazad-dûm. Singulier Khuzd, q.v. Khazad-dûm, 'Cavenain', Moria (SdA1/II ch. 3). Voir dûm. Khazâd ai-mênu!, 'LesNainssont sur vous!', Le cri de bataille desNains. (Appendix F). kheled, 'verre' dans Kheled-zâram 'Mirrormere', lit. 'lac de verre' (Appendice du Silmarillion, entrée khelek-; voir aussi A Tolkien Compass p. (...)
Khuzdul 'Nanique', aussi écrit Khuzdûl (ex. VT48:24, PM:358). Incluse évidemment Khuzd 'Nain'. voir -ul. [Khuzûd, 'Nains', change par Tolkien en Khazâd. (LR:274, 278)]. *Kh-Z-D, consonnes radicales dans des mots en relation avec lesnainset ce qui concerne lesNains, dans Khazâd'lesNains' (sg. Khuzd), dans Khuzdul'Nanique' et évidemment aussi dans Nulukkhizdîn'Nargothrond' (Silm. ch. 21) kibil, 'argent' (TI:174). (...)