New York - New York
Contient : york (13)NewYork- NewYorkSur ces 152 pages on trouve trois grandes parties. La première (25 pages), après une nouvelle lourdingue sur un festin dans les ténèbres avec des goules qui ne s'intitule même pas Devine qui on va manger ce soir ?*, est consacrée à l'historique de la ville. (...)
I want to wake up in a city that doesn't sleep and find I'm king of the hill, top of the heap... (ou "quand même, NewYork, ça a de la goule"). La seconde partie (101 pages) est consacrée à la description quartier par quartier de l'agglomération de NewYork, en quatre chapitres : l'île de Manhattan est bien sûr la partie la plus détaillée, avec Uptown, Midtown et Downtown, alors que les autres quartiers (le Bronx, le Queens, Brooklyn et Staten Island) occupent « Les bourgs extérieurs » (en effet, NewYorkà cette époque là c'était bourgs et bourgs et Manhattan). Chaque région fait l'objet d'un court rappel historique, d'un chapitre sur les généralités, puis d'une description des lieux les plus intéressants, surnaturels ou pas. Le tout est émaillé de la description de PNJ typiques avec des petits portraits format carte d'identité bien sympathiques, de précisions, de plans, de cartes et de photographies d'époque, qui permettent de se mettre dans l'ambiance. (...)
C'est plutôt utile, mais comme trop souvent pour les aides de jeu il faudra les refaire si on tient un peu à l'ambiance parce qu'elles ne sont pas bien belles ni trop crédibles... Quand on voit ce qu'on peut faire aujourd'hui à ce niveau, c'est quand même dommage que des suppléments pro en soient encore là ! These little town blues are melting away, i'll make a brand new start of it in old NewYork(ou "I love craft"). Voilà pour le contenu, venons-en maintenant à l'intérêt de la chose. Pour vous dire le fond de ma pensée je trouve que ces « Secrets de New-York» sont sans surprise, et presque sans secrets. Ou, pour être plus précis, qu'il s'agit encore et encore des mêmes vielles ritournelles du Mythe, des rengaines archiéculées du genre. (...)
Roger Caillois définit le fantastique comme « l'irruption de l'inadmissible [...] ce qui ne peut pas arriver et qui se produit pourtant, en un point et à un instant précis, au coeur d'un univers parfaitement repéré, et d'où l'on avait à tort estimé le mystère à jamais banni »**. Mais le problème justement avec Les Secrets de NewYork, c'est qu'à moins d'être un lapin de trois jours on finit par tout voir venir à des kilomètres, et du coup l'inadmissible est inévitablement attendu au tournant, ce qui le rend pas franchement fantastique. (...)
Le coup de la maison de style colonial (« tu sais, la vieille maison hantée qui ne stationne qu'une semaine sur deux dans le fond de l'impasse où on ne va pas, oui oui, celle où il y a toujours du brouillard ») qui traverse les dimensions et les époques - qui plus est avec un gros monstre dans la cave (ça les gars, c'est ceinture-bretelles) par exemple, mais les exemples sont nombreux. These little town blues are melting away, i'm gonna make a brand new start of it in old NewYork(ou La couleur tombée du Gratte-ciel). Le récit fantastique tente de réveiller « la plus vieille, la plus forte émotion ressentie par l'être humain », comme la nommait Lovecraft, ajoutant que « la forme la plus puissante découlant de cette peur, c'est la Peur de l'inconnu**** ». (...)
Mais là bien loin de la peur de l'inconnu, c'est la peur du déjà vu ! **** : idem. Un jour j'irai à NewYorkavec toi... (ou I love NY !). La version française ne présente que peu de différences avec la version originale au niveau du contenu. (...)
Bref, un supplément qui passe un peu à côté, mais par contre qu'est-ce que la bande son est bonne ! And if I can make it there i'm gonna make it anywhere. It's up to you, NewYork, NewYork. NewYork!Sur ces 152 pages on trouve trois grandes parties. La première (25 pages), après une nouvelle lourdingue sur un festin dans les ténèbres avec des goules qui ne s'intitule même pas Devine qui on va manger ce soir ?*, est consacrée à l'historique de la ville. Tout y passe depuis la fondation de la ville sur un territoire sacré en passant par l'installation des premiers colons Hollandais, et ainsi de suite jusqu'à l'époque du jeu. On découvre au passage qu'une secte lunaire y prospère depuis longtemps ...