Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : brujahs (13)(...) Pour Cassius, la situation était inconfortable et le fait de côtoyer, même de manière temporaire, des peuplades dirigées par les Gangrels et lesBrujahsle mit fort mal à l'aise. L'Ancien Ventrue composait depuis longtemps avec les barbares qui avaient fini par ruiner l'empire de Rome mais il craignait malgré tout l'effusion de sang. (...)
Erchinoald, du Clan Brujah, rallie les rangs Lasombras : Le combat qui s'annonçait ne concernait pas seulement les Ventrues et les Lasombras et beaucoup deBrujahsétaient aux côtés des barbares lors de la chute de l'empire romain. Leur désorganisation était le seul point qui les empêchait de s'exprimer face aux Magisters et aux Patriciens. (...)
Erchinoald parvint pourtant à étendre son influence sur plusieurs peuples en coordonnant les actions desBrujahsqui leur étaient affiliés. Introduit à Paris, il proposa à Garibald de supprimer Cassius et de se dresser contre Ecliastus : plus que d'une lutte entre clans, il s'agissait d'un combat entre Romains défaits et conquérants barbares. (...)
En dernier recours Garibald essaya de montrer à Alexandre que le pouvoir allait désormais être aux mains des grands propriétaires terriens et des maires. Il insista sur le fait que lesBrujahsavaient bien compris cette évolution et saisissaient leur chance. Parallèlement, Ecliastus profita de la vague d'évangélisation de l'Europe pour placer ses pions dans le royaume Franc. (...)
Cassius se lança avec Louis de Beaurain dans la lutte contre le Clan Lasombra en tâchant d'éliminer tous les agents parisiens d'Ecliastus. Dans le sillage de Charlemagne se trouvaient desBrujahs, des Ventrues des Lasombras et des Toréadors aux objectifs variés. En Italie, les Lasombras appuyèrent la guerre contre les Lombards menaçant la papauté et contrèrent les Ventrues. (...)
En Espagne, les Ventrues compromirent les chances d'unification des forces Lasombras franques et arabes tandis que lesBrujahsessaimaient dans la péninsule ibérique. La guerre fit rage en Germanie entre les Lasombras, les Gangrels et les Ventrues. (...)
Après une phase d'euphorie, Alexandre et Ecliastus durent se rendre l'évidence : ils avaient vu trop grand et ne pouvaient plus rien contre l'effondrement. Gangrels,Brujahs, Tzimisces, Assamites, coalition de Cassius, tous contribuèrent au démembrement de cet empire irréaliste. (...)
On assista à ce moment à une résurgence de l'alliance d'Erchinoald et Garibald qu'Ecliastus ne dérangeait plus. Tous deux s'étaient retirés en Germanie et montaient les chefs de guerre, mortels, Gangrels etBrujahscontre l'empire chrétien dirigé par les Ventrues et les Lasombras. Leur action se manifesterait plus tard, avec les invasions normandes. (...)
Ce climat d'incertitude de la part des Clans traditionnellement dirigeants donna l'assurance nécessaire auxBrujahset aux Gangrels pour donner l'assaut. Garibald et Erchinoald, jubilant, fondirent sur les restes d'un empire carolingien qu'ils souhaitaient voir à genoux depuis qu'ils s'étaient sentis écartés des projets des puissants : les invasions normandes commençaient. (...)
Maintenant, les opposants étaient aux portes du royaume et derrière eux se profilaient les Ventrues contestataires,Brujahs, Gangrels, parfois même Nosferatus et Tzimisces. Le royaume de France était isolé au milieu de forces hostiles. (...)
Cassius ne put empêcher les conflits de succession à Robert et une guerre opposa l'aîné Henri à son frère Robert II, épaulé par Eudes de Blois. DesBrujahsd'Orléans, menés par Quintilius, profitèrent du conflit pour tenter de déstabiliser la Cour et envisagèrent d'attenter à l'existence d'Alexandre. (...)
L'arrêt des combats entre Henri et Robert grâce à la cession de la Bourgogne au cadet ne signifia pas le retour au calme : Eudes de Blois ne lâcha pas prise et derrière lui se rangèrent lesBrujahsde Quintilius. L'arrivée de Saviarre à la Cour : Alexandre ne montra que peu d'intérêt pour la menace qui planait sur l'intégrité du petit royaume de France dont l'autorité n'était pas reconnue par la Bretagne, la Bourgogne et l'Aquitaine. (...)
La guerre contre la Normandie est inéluctable : Pendant ce temps, la situation n'évoluait guère en faveur de la France. La guerre contre Eudes s'arrêta en 1039 et lesBrujahsprogressèrent considérablement. Peu après, Henri soutint Guillaume le Conquérant et aida par là même les Ventrues de Garibald à faire taire leurs opposants. (...)