Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : ecliastus (34)(...) Il repéra le fils de Clodion au cours de cette bataille : Mérovée, alors lieutenant d'Aetius et vit en lui le germe de la lignée qu'il espérait voir sise à Paris.Ecliastuset les ambitions du Clan Lasombra : Cassius, malgré le soutien de Tilius et de quelques autres, était désemparé face à tant de bouleversements et cette faiblesse n'échappa pas àEcliastus, un Lasombra de Rome, qui se proposa de le conseiller et de l'aider à juguler l'influence grandissante des Barbares. Alors qu'Alexandre s'installait avec Garibald à Tournai,Ecliastusproposait à Cassius d'envisager une alliance avec les Francs. Il argua que cette union des hommes signifierait l'alliance des Clans Brujah et Ventrue tout en assurant une certaine suprématie à ces derniers. (...)
Le Clan Lasombra et l'Eglise : un nouvel opposant se révèle : Tilius qui avait encore peu fait entendre sa voix vit que la magnificence de Rome disparaissait sous les assauts barbares et en tint ouvertement rigueur à Cassius et surtout àEcliastus. Ce dernier sentit que le frère de sang de Cassius pouvait bien contrarier les plans du Clan Lasombra et organisa la destruction de l'importun. Aussi l'année 496 fut-elle riche en victoires pourEcliastus: Cassius accepta de détruire Tilius, au nom de l'unité, et Clovis se convertit au catholicisme, poussé en cela par sa femme Clotilde et Rémi, évêque de Reims. (...)
En 511, Clovis convoqua un concile de 32 évêques : l'église mérovingienne était créée et repoussait les traditions païennes du peuple franc. Ce fut un échec cuisant pour Garibald et Alexandre qui avaient négligé de prendreEcliastusau sérieux. La lignée de rois qu'entrevoyait Alexandre se remettait presque volontairement aux mains des Lasombras et reniait une partie de leur héritage barbare. (...)
La guerre entre Clans pour l'empire de Clovis se profile : Ayant identifié l'ennemi Lasombra, Alexandre prit ses dispositions et contacta Cassius, toujours par l'intermédiaire de Garibald. Ce dernier présenta un tableau sombre mais réaliste des visées d'Ecliastuset joua sur la nécessité d'unir le Clan contre l'expansion Lasombra. Cassius, paranoïaque et angoissé, était incapable de prendre une décision. (...)
Paris, la capitale de Clovis constituait alors un point central qui méritait toute l'attention des deux parties. Alexandre y envoya Garibald tandis qu'Ecliastusy fit appeler son ami Lahto, un proche de Montano lui-même. Erchinoald, du Clan Brujah, rallie les rangs Lasombras : Le combat qui s'annonçait ne concernait pas seulement les Ventrues et les Lasombras et beaucoup de Brujahs étaient aux côtés des barbares lors de la chute de l'empire romain. (...)
Erchinoald parvint pourtant à étendre son influence sur plusieurs peuples en coordonnant les actions des Brujahs qui leur étaient affiliés. Introduit à Paris, il proposa à Garibald de supprimer Cassius et de se dresser contreEcliastus: plus que d'une lutte entre clans, il s'agissait d'un combat entre Romains défaits et conquérants barbares. (...)
Econduit, Erchinoald entra dans une rage noire à l'encontre des traîtres qui osaient pactiser avec l'ancien ennemi et bafouaient les accords passés. Il s'en retourna avec sa délégation et offrit ses services àEcliastuset Lahto, par pur esprit de contradiction. La fin de la dynastie mérovingienne : la première déception d'Alexandre : Après l'épisode Clovis, la volonté de reconquête d'Alexandre se manifesta par le choix du cruel Clotaire comme instrument de sa politique. (...)
Pendant ce temps, l'emprise Lasombra augmentait et le roi Dagobert 1er affermit le pouvoir de l'Eglise au sein du royaume.Ecliastuset Lahto se réjouissaient des querelles au sein de la lignée royale et organisaient leurs relations au sein du clergé malgré les protestations de Cassius. (...)
Il insista sur le fait que les Brujahs avaient bien compris cette évolution et saisissaient leur chance. Parallèlement,Ecliastusprofita de la vague d'évangélisation de l'Europe pour placer ses pions dans le royaume Franc. (...)
Le réveil d'Alexandre : La spectaculaire ascension de Charles Martel en 720, maire du palais d'Austrasie, confirma les dires de Garibald qui décida de quitter son maître et se rangea secrètement au côté d'Erchinoald. Ensemble, le Ventrue et le Brujah s'accordèrent pour contrer la montée en puissance d'Ecliastusmais négligèrent Alexandre qu'ils considéraient comme perdu. En 732, Charles Martel, alors maître du royaume franc, repoussa les Arabes au nom de la chrétienté : une victoire de plus pourEcliastus. Toutefois, et il s'agit là d'un tournant dans l'histoire des Lasombras en France, Charles ne prit pas le trône par superstition. Les Magisters furent consternés par cette décision et en tinrent longtemps rigueur àEcliastusqui n'avait pas su faire de Charles Martel un point d'entrée dans la famille royale. Cet événement raviva Alexandre qui comprit enfin que son rêve n'était peut-être pas perdu. (...)
Ensemble, ils s'immiscèrent dans la vie des grands acteurs de cette transition majeure dans l'histoire de France et luttèrent contreEcliastussur le plan religieux et politique.Ecliastusfut surpris par cette soudaine opposition et découvrit la trahison d'Erchinoald. Il se concentra sur le Brujah et son acolyte Garibald par le biais de guerres internes mais perdit de vue son objectif initial. (...)
La chance souriait à nouveau à Alexandre qui était parvenu à placer ses agents dans l'entourage de Pépin et à le soustraire à l'influence d'Ecliastus. La réussite de son entreprise le poussa à affermir son influence sur Paris et c'est la première fois que des observateurs témoignent formellement de son passage dans la capitale. (...)
La cérémonie du sacre des rois des Francs fut entérinée par la reconnaissance de Pépin par l'Eglise et cette tradition devait laisser une trace indélébile dans l'histoire. La colère d'Ecliastus:Ecliastusse rendit compte un peu tard de la manipulation des Ventrues et des Toréadors sans en connaître la tête pensante. Le sacre de Pépin, un roi dont il savait pertinemment que Cassius ne le contrôlait pas, poussaEcliastusà confier le problème Brujah à Lahto. Le Lasombra saisit l'ampleur du recul de son influence. (...)
Lui qui avait passé des années à introduire le christianisme en France voyait son travail détourné et exploité par une cabale dont il ne savait rien. Ses espions lui rapportèrent qu'une force encore inconnue jetait son dévolu sur la France.Ecliastusdécida de contre-attaquer sur un terrain qu'il connaissait bien et fit jouer toutes ses relations à Rome pour définitivement verrouiller l'accès au pouvoir pontifical. (...)
La future Grande Cour était disloquée et le pouvoir total échappait à nouveau à Alexandre mais il ne baissa pas les bras, reconstitua son état-major et rencontra directement Cassius peu avant le sacre de Charlemagne. Accompagné de Thibaud et de Sigebert, Alexandre montra à Cassius qu'Ecliastuss'était joué de lui depuis son arrivée à Paris. Les Ventrues d'Alexandre lui proposèrent une alliance et une place de choix quandEcliastusserait finalement éliminé. Cassius accepta et promit de taire l'existence d'Alexandre. Le nouvel espoir d'Alexandre : Charlemagne. (...)
Cassius se lança avec Louis de Beaurain dans la lutte contre le Clan Lasombra en tâchant d'éliminer tous les agents parisiens d'Ecliastus. Dans le sillage de Charlemagne se trouvaient des Brujahs, des Ventrues des Lasombras et des Toréadors aux objectifs variés. (...)
La folie de Cassius et l'effondrement de l'empire carolingien : Cassius luttait contre les agents parisiens d'Ecliastusmais vit son emprise diminuer quand la capitale du royaume fut déplacée à Aix la Chapelle. De plus, le fief de Paris fut attribué àEcliastuspar son Clan en guise de récompense pour la propagation de la religion chrétienne. Cassius devenait une personnalité annexe de la scène politique. (...)
A sa mort, Charlemagne disposait d'un empire immense qu'aucun Clan n'était à même de gérer dans sa totalité. Après une phase d'euphorie, Alexandre etEcliastusdurent se rendre l'évidence : ils avaient vu trop grand et ne pouvaient plus rien contre l'effondrement. (...)
Les successeurs de Charlemagne perpétuèrent l'usage de la dislocation de l'empire paternel entre les fils, source inépuisable de conflits qui mobilisaient nombre de Clans. On assista à ce moment à une résurgence de l'alliance d'Erchinoald et Garibald qu'Ecliastusne dérangeait plus. Tous deux s'étaient retirés en Germanie et montaient les chefs de guerre, mortels, Gangrels et Brujahs contre l'empire chrétien dirigé par les Ventrues et les Lasombras. (...)
Il était manifeste que les tentatives d'unification de l'Europe avaient échoué. Alexandre, bien sûr, etEcliastusfurent profondément affectés par cette décision des hommes. Le Ventrue, inconsolable de son aventure avec Lorraine, voyait disparaître sa vision d'un empire dirigé par des hommes de sang noble et franc.Ecliastus, quant à lui, perdait toujours plus d'influence au sein l'Eglise. Son rêve de chrétienté unifiée s'effondrait, laissant la voie libre à tous ceux qui attendaient ce démantèlement dans l'ombre depuis des années. (...)
Garibald et Erchinoald, jubilant, fondirent sur les restes d'un empire carolingien qu'ils souhaitaient voir à genoux depuis qu'ils s'étaient sentis écartés des projets des puissants : les invasions normandes commençaient. La vengeance de Garibald : Compte tenu de la situation, Cassius se sentit libéré du joug d'Ecliastuset lutta ouvertement contre les Lasombras en s'appuyant toujours sur les Malkavians et les Nosferatus parisiens.Etrangement,Ecliastussembla alors se retirer du monde et ne s'impliqua plus directement. Il confia à Lahto la charge de ' régler ' le problème Normand. (...)
Alexandre sème le trouble au sein de la Cour : Toutefois, ce succès d'estime ne parvint pas à réfréner la convoitise des puissants féodaux de Normandie, Flandre, Anjou, Aquitaine et Bourgogne qui ne voyaient dans le royaume de France qu'une puissance contestable. L'ennemi n'était plus le clan Lasombra qui avait disparu avec les prétentions d'Ecliastuset dont tous les membres résidant en Ile de France avaient été chassés par Cassius. Maintenant, les opposants étaient aux portes du royaume et derrière eux se profilaient les Ventrues contestataires, Brujahs, Gangrels, parfois même Nosferatus et Tzimisces. (...)