Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : garibald (31)(...) La lutte ne fut que de courte durée : un émissaire de Cassius vint rapporter aux suivants d'Alexandre que le Clan ne pouvait maintenir ces luttes intestines face à la menace représentée par les Huns. Alexandre ne se découvrit pas et laissa à son lieutenant,Garibald, le soin de traiter avec les hommes de Cassius. Son plan réclamait du temps et il préférait ne pas se dévoiler tant qu'il n'était pas sûr que sa 'descendance' fût prête à assumer ses responsabilités. (...)
Quoiqu'il en soit, Clodion et Aetius s'opposèrent à Attila avec un courage dont peu d'immortels peuvent se targuer. Cette première alliance, officiellement entreGaribaldet Cassius, ne suffit pas à endiguer l'hémorragie barbare et nombre d'autres tribus suivirent les pas des Francs Saliens d'Alexandre. (...)
Ecliastus et les ambitions du Clan Lasombra : Cassius, malgré le soutien de Tilius et de quelques autres, était désemparé face à tant de bouleversements et cette faiblesse n'échappa pas à Ecliastus, un Lasombra de Rome, qui se proposa de le conseiller et de l'aider à juguler l'influence grandissante des Barbares. Alors qu'Alexandre s'installait avecGaribaldà Tournai, Ecliastus proposait à Cassius d'envisager une alliance avec les Francs. Il argua que cette union des hommes signifierait l'alliance des Clans Brujah et Ventrue tout en assurant une certaine suprématie à ces derniers. Après tout, lui etGaribaldn'étaient-ils pas du même sang ? Jamais Cassius ne s'interrogea sur le désintéressement suspect du Lasombra et c'est cette confiance immodérée qui, plus tard, le pousserait à la folie. (...)
En 451, après que Sainte Geneviève eut appelé à la résistance du peuple parisien contre les Huns et sauvé la ville,Garibald, Amalaric et Cassius se rencontrèrent sur l'île de la Cité afin de sceller cette alliance. Alexandre resta reclus à Tournai et observa le tour que prenaient les événements. (...)
En 511, Clovis convoqua un concile de 32 évêques : l'église mérovingienne était créée et repoussait les traditions païennes du peuple franc. Ce fut un échec cuisant pourGaribaldet Alexandre qui avaient négligé de prendre Ecliastus au sérieux. La lignée de rois qu'entrevoyait Alexandre se remettait presque volontairement aux mains des Lasombras et reniait une partie de leur héritage barbare. (...)
La guerre entre Clans pour l'empire de Clovis se profile : Ayant identifié l'ennemi Lasombra, Alexandre prit ses dispositions et contacta Cassius, toujours par l'intermédiaire deGaribald. Ce dernier présenta un tableau sombre mais réaliste des visées d'Ecliastus et joua sur la nécessité d'unir le Clan contre l'expansion Lasombra. (...)
Cassius, paranoïaque et angoissé, était incapable de prendre une décision. Il était visiblement sensible aux arguments du FrancGaribaldmais craignait également la réaction de son mentor qu'il pensait sincèrement soucieux de la sauvegarde d'un empire uni sous la houlette d'héritiers de Rome. (...)
Paris, la capitale de Clovis constituait alors un point central qui méritait toute l'attention des deux parties. Alexandre y envoyaGaribaldtandis qu'Ecliastus y fit appeler son ami Lahto, un proche de Montano lui-même. Erchinoald, du Clan Brujah, rallie les rangs Lasombras : Le combat qui s'annonçait ne concernait pas seulement les Ventrues et les Lasombras et beaucoup de Brujahs étaient aux côtés des barbares lors de la chute de l'empire romain. (...)
Erchinoald parvint pourtant à étendre son influence sur plusieurs peuples en coordonnant les actions des Brujahs qui leur étaient affiliés. Introduit à Paris, il proposa àGaribaldde supprimer Cassius et de se dresser contre Ecliastus : plus que d'une lutte entre clans, il s'agissait d'un combat entre Romains défaits et conquérants barbares.Garibaldreçut d'Alexandre l'ordre de refuser malgré ses propres protestations.Garibaldconservait le souvenir du courageux Amalaric qui avait lutté contre les Huns et avait disparu quelques années plus tard sous les coups d'une meute de garous. Les temps avaient changé et les vieilles alliances semblaient périmées. (...)
Violent, ambitieux et sans scrupule, Clotaire fut tout autant un roi qu'un message aux autres clans.Garibaldvit à quel point la personnalité des rois que promouvait Alexandre était proche de celle du vieux Ventrue. La dynastie royale était le visage public de l'Ancien etGaribaldsentit pour la première fois l'ambition effrayante de son maître : incarner une royauté parfaite, un pouvoir absolu, un résumé de la noblesse des armes. (...)
A son sens, seule une famille reconnue selon les anciens usages serait digne de gouverner Paris et le royaume.Garibaldfit son possible pour le convaincre que cette optique était sans issue : les mérovingiens entraient dans l'ère dite des rois fainéants, sans pouvoir, sans avoir, sans espoir à vrai dire. Les relations entre Alexandre etGaribaldse firent plus tendues car ce dernier se sentait exclu des projets toujours plus profonds et secrets du roi. En dernier recoursGaribaldessaya de montrer à Alexandre que le pouvoir allait désormais être aux mains des grands propriétaires terriens et des maires. (...)
Le réveil d'Alexandre : La spectaculaire ascension de Charles Martel en 720, maire du palais d'Austrasie, confirma les dires deGaribaldqui décida de quitter son maître et se rangea secrètement au côté d'Erchinoald. Ensemble, le Ventrue et le Brujah s'accordèrent pour contrer la montée en puissance d'Ecliastus mais négligèrent Alexandre qu'ils considéraient comme perdu. (...)
Ecliastus fut surpris par cette soudaine opposition et découvrit la trahison d'Erchinoald. Il se concentra sur le Brujah et son acolyteGaribaldpar le biais de guerres internes mais perdit de vue son objectif initial. Il délégua beaucoup de ses responsabilités à Lahto qui assura au mieux son remplacement. (...)
Les successeurs de Charlemagne perpétuèrent l'usage de la dislocation de l'empire paternel entre les fils, source inépuisable de conflits qui mobilisaient nombre de Clans. On assista à ce moment à une résurgence de l'alliance d'Erchinoald etGaribaldqu'Ecliastus ne dérangeait plus. Tous deux s'étaient retirés en Germanie et montaient les chefs de guerre, mortels, Gangrels et Brujahs contre l'empire chrétien dirigé par les Ventrues et les Lasombras. (...)
Ce climat d'incertitude de la part des Clans traditionnellement dirigeants donna l'assurance nécessaire aux Brujahs et aux Gangrels pour donner l'assaut.Garibaldet Erchinoald, jubilant, fondirent sur les restes d'un empire carolingien qu'ils souhaitaient voir à genoux depuis qu'ils s'étaient sentis écartés des projets des puissants : les invasions normandes commençaient. La vengeance deGaribald: Compte tenu de la situation, Cassius se sentit libéré du joug d'Ecliastus et lutta ouvertement contre les Lasombras en s'appuyant toujours sur les Malkavians et les Nosferatus parisiens. (...)
Installés sur une île de la Seine, près de Rouen, ils maîtrisaient une partie non négligeable de la Francie à l'ouest de Paris.Garibald, l'ancien serviteur d'Alexandre, venait lui faire payer des années de mépris et de condescendance en coordonnant certaines des attaques contre la fragile île de la Cité. (...)
Alexandre renaît : Thibaud et Sigebert, lieutenants d'Alexandre ne l'abandonnèrent pas et soutinrent le combat contre les hommes deGaribaldau côté d'Eudes. Les Toréadors se désolidarisèrent de cet affrontement, plus occupés préparer la renaissance de Paris après une victoire qui paraissait maintenant évidente. (...)
Leur assimilation fut rapide et la population fut christianisée, suivant l'exemple de son chef. La Normandie abritait les Ventrues les plus hostiles à la domination d'Alexandre et de sa Cour.Garibaldmenait évidemment plusieurs de ces caïnites revanchards qui espéraient un jour faire tomber le vieux roi. Erchinoald ne se rangea pas avecGaribaldet préféra tenter sa chance dans la tourmente du Saint Empire Germanique. Par contre, d'autres lieutenants venus du nord acceptèrent de s'unir contre Alexandre : Heinrich de Cologne du Clan Ventrue et Kulpa le Grinçant du Clan Gangrel.Garibaldrencontra dans le nouveau fief de Normandie trois caïnites de valeur qui l'aidèrent à strcuturer la population vampirique du lieu : Roald Oeil de Serpent, Liseult de Taine et Geoffroy de Calais. Malgré des intérêts communs,Garibalds'intéressa plus à l'évolution du royaume de France et d'Alexandre plutôt qu'aux signes avant-coureurs présageant de la future influence de Mithras. (...)
Les trois vampires paieront cher leur volonté de résistance contre Mithras et finront par être détruits pour ne pas avoir accepté la suprématie de l'Ancien.Garibaldconservera un statut ambigu vis à vis de Mithras et limitera ses actions en Angleterre. Les réformes capétiennes : La dynastie capétienne fut au centre des efforts de la Cour comme nous l'avons vu. (...)
La guerre contre Eudes s'arrêta en 1039 et les Brujahs progressèrent considérablement. Peu après, Henri soutint Guillaume le Conquérant et aida par là même les Ventrues deGaribaldà faire taire leurs opposants. De manière totalement fortuite, un capétien d'Alexandre servait les intérêts de son ennemi normand. (...)
Elle appuya massivement la décision d'Henri de combattre la Normandie à partir de 1054 et s'opposa directement àGaribald, Heinrich et Kulpa. Mais les troupes du roi de France furent vaincues deux fois et la menace normande devint manifeste. (...)