Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : lasombras (20)(...) Ce fut un échec cuisant pour Garibald et Alexandre qui avaient négligé de prendre Ecliastus au sérieux. La lignée de rois qu'entrevoyait Alexandre se remettait presque volontairement aux mains desLasombraset reniait une partie de leur héritage barbare. Plus tard, Alexandre apprendrait à compter avec cette puissance qu'il n'avait pas vu venir et ne négligerait plus l'Eglise. (...)
Alexandre y envoya Garibald tandis qu'Ecliastus y fit appeler son ami Lahto, un proche de Montano lui-même. Erchinoald, du Clan Brujah, rallie les rangsLasombras: Le combat qui s'annonçait ne concernait pas seulement les Ventrues et lesLasombraset beaucoup de Brujahs étaient aux côtés des barbares lors de la chute de l'empire romain. Leur désorganisation était le seul point qui les empêchait de s'exprimer face aux Magisters et aux Patriciens. (...)
En 732, Charles Martel, alors maître du royaume franc, repoussa les Arabes au nom de la chrétienté : une victoire de plus pour Ecliastus. Toutefois, et il s'agit là d'un tournant dans l'histoire desLasombrasen France, Charles ne prit pas le trône par superstition. Les Magisters furent consternés par cette décision et en tinrent longtemps rigueur à Ecliastus qui n'avait pas su faire de Charles Martel un point d'entrée dans la famille royale. (...)
Ecliastus décida de contre-attaquer sur un terrain qu'il connaissait bien et fit jouer toutes ses relations à Rome pour définitivement verrouiller l'accès au pouvoir pontifical. Hirmingarde et Bernard de Souabe furent détruits par lesLasombrasau cours de cet épisode. La future Grande Cour était disloquée et le pouvoir total échappait à nouveau à Alexandre mais il ne baissa pas les bras, reconstitua son état-major et rencontra directement Cassius peu avant le sacre de Charlemagne. (...)
Le sacre chrétien de Charlemagne fut un événement dont il est encore difficile de définir à qui il profita vraiment Le Ventrue de Rome Fabrizo Ulfila avait déployé toute son savoir-faire pour sceller une alliance entre la noblesse et l'Eglise mais le poids desLasombrasrestait présent. En fait, malgré l'apparente réussite du Ventrue, certains pensèrent que Fabrizo avait été manipulé par lesLasombrasvu que l'intrication toujours plus étroite de la royauté et de l'Eglise favorisait les Magisters. Quoiqu'il en soit, Charlemagne propagea l'idéal chrétien dans toute l'Europe et repoussa les limites du royaume. (...)
Les exploits de cet homme servaient à la fois les Ventrues d'Alexandre qui avaient favorisé son accès au trône mais affermissaient également le pouvoir religieux deLasombras. Cassius se lança avec Louis de Beaurain dans la lutte contre le Clan Lasombra en tâchant d'éliminer tous les agents parisiens d'Ecliastus. Dans le sillage de Charlemagne se trouvaient des Brujahs, des Ventrues desLasombraset des Toréadors aux objectifs variés. En Italie, lesLasombrasappuyèrent la guerre contre les Lombards menaçant la papauté et contrèrent les Ventrues. En Espagne, les Ventrues compromirent les chances d'unification des forcesLasombrasfranques et arabes tandis que les Brujahs essaimaient dans la péninsule ibérique. La guerre fit rage en Germanie entre lesLasombras, les Gangrels et les Ventrues. Ces derniers profitèrent grandement de l'expansion du territoire et Alexandre plaça plusieurs de ses lieutenants à des postes clés dans toute l'Europe. (...)
Pourtant, partout où les troupes de Charlemagne mettaient le pied, elles transmettaient inévitablement leur religion et offraient autant d'ouvertures auxLasombras. Profitant du climat favorable ménagé par Charlemagne, les Toréadors choisirent de sortir de l'ère obscure des mérovingiens et s'attachèrent à réhabiliter l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Ils s'opposèrent également auxLasombrasde Rome et ébranlèrent très sérieusement l'influence de ces derniers sur tout l'appareil ecclésiastique. (...)
Tous deux s'étaient retirés en Germanie et montaient les chefs de guerre, mortels, Gangrels et Brujahs contre l'empire chrétien dirigé par les Ventrues et lesLasombras. Leur action se manifesterait plus tard, avec les invasions normandes. Les Normands attaquent. (...)
Il refusa que Louis de Beaurain le remplace et figea la Cour dans une situation confuse, en proie aux querelles de pouvoir et affaiblie par le manque de clairvoyance de ses membres. Le Clan Toréador, qui s'érigeait maintenant comme un adversaire très sérieux desLasombrassur le plan religieux, contesta systématiquement les décisions de la Cour d'Alexandre qui sombrait peu à peu dans l'apathie. (...)
Ainsi, le Clan Toréador connut une importante progression en profitant des faiblesses d'Alexandre et en s'asseyant avec les Cappadociens aux côtés desLasombrasà Rome. Ce climat d'incertitude de la part des Clans traditionnellement dirigeants donna l'assurance nécessaire aux Brujahs et aux Gangrels pour donner l'assaut. (...)
La vengeance de Garibald : Compte tenu de la situation, Cassius se sentit libéré du joug d'Ecliastus et lutta ouvertement contre lesLasombrasen s'appuyant toujours sur les Malkavians et les Nosferatus parisiens.Etrangement, Ecliastus sembla alors se retirer du monde et ne s'impliqua plus directement. (...)
Il fallut attendre 885 pour que Paris résiste au siège, soulevée contre les Normands par l'évêque Goslin et le comte Eudes. Cassius se concentrait sur la défense de sa cité vu que tous lesLasombrassemblaient avoir disparu et fut surpris par la prestation d'Eudes qu'il décida d'étreindre. (...)
La Cour d'Alexandre, quant à elle, restait divisée et était incapable de gérer efficacement la situation. L'époque de la franche entente et de l'union contre lesLasombrasétait révolue. Alexandre tint malgré tout à rester à Paris et s'abîma pendant des semaines complètes dans ses pensées. (...)