Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : rome (13)Paris aux mains des Ventrues deRomeLe Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. (...)
Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires des Parisii et dans leur ombre marchaient des créatures que les hommes ne soupçonnaient pas. Remus, infant de Marius, était de ceux-là et s'il quittaRomepour les boueuses colonies de Gaule, il trouva à Paris son digne successeur. En - 45, Remus fit du général honoré par ses pairs un membre du Clan Ventrue et le destina à être un des puissants piliers sur lesquels reposait la stabilité de la cité. (...)
L'Ancien Ventrue composait depuis longtemps avec les barbares qui avaient fini par ruiner l'empire deRomemais il craignait malgré tout l'effusion de sang. Des bandes armées attaquaient sans discernement leurs frères Germains depuis plus d'un siècle et Cassius ne pouvait faire confiance à un peuple divisé et violent, aussi prompt à envahir les villes qu'à massacrer leurs amis d'hier. (...)
Ecliastus et les ambitions du Clan Lasombra : Cassius, malgré le soutien de Tilius et de quelques autres, était désemparé face à tant de bouleversements et cette faiblesse n'échappa pas à Ecliastus, un Lasombra deRome, qui se proposa de le conseiller et de l'aider à juguler l'influence grandissante des Barbares. (...)
Le Clan Lasombra et l'Eglise : un nouvel opposant se révèle : Tilius qui avait encore peu fait entendre sa voix vit que la magnificence deRomedisparaissait sous les assauts barbares et en tint ouvertement rigueur à Cassius et surtout à Ecliastus. (...)
Il était visiblement sensible aux arguments du Franc Garibald mais craignait également la réaction de son mentor qu'il pensait sincèrement soucieux de la sauvegarde d'un empire uni sous la houlette d'héritiers deRome. Au grand dam des Ventrues d'Alexandre, il était de toute manière trop tard pour empêcher la christianisation de la population et les Francs abandonnèrent, au moins sur le plan formel, leurs anciennes traditions. (...)
La première victoire de la Cour : L'avènement de Pépin le Bref témoigna de toute l'habileté de la future Grande Cour à travailler sur plusieurs tableaux simultanément : les Ventrues à Paris et les Toréadors àRome, fléchissant les décisions papales. Pépin, fils de Charles Martel, s'installa sur le trône et obtint l'aval de l'Eglise deRome. Il ne se contentait plus d'être le dirigeant temporel mais était également investi du pouvoir divin : le pape Zacharie avait décidé d'accorder le titre de roi à Pépin car 'est roi celui qui détient le pouvoir'. (...)
Le choix de Pépin avait été dicté par Thibaud et Sigebert, bien informés sur les affaires des hommes, pendant que les Toréadors favorisaient la reconnaissance du futur roi depuisRome. Pépin cumula donc une légitimité divine au caractère traditionnel de l'investiture franque. La chance souriait à nouveau à Alexandre qui était parvenu à placer ses agents dans l'entourage de Pépin et à le soustraire à l'influence d'Ecliastus. (...)
Ecliastus décida de contre-attaquer sur un terrain qu'il connaissait bien et fit jouer toutes ses relations àRomepour définitivement verrouiller l'accès au pouvoir pontifical. Hirmingarde et Bernard de Souabe furent détruits par les Lasombras au cours de cet épisode. (...)
Le sacre chrétien de Charlemagne fut un événement dont il est encore difficile de définir à qui il profita vraiment Le Ventrue deRomeFabrizo Ulfila avait déployé toute son savoir-faire pour sceller une alliance entre la noblesse et l'Eglise mais le poids des Lasombras restait présent. (...)
Profitant du climat favorable ménagé par Charlemagne, les Toréadors choisirent de sortir de l'ère obscure des mérovingiens et s'attachèrent à réhabiliter l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Ils s'opposèrent également aux Lasombras deRomeet ébranlèrent très sérieusement l'influence de ces derniers sur tout l'appareil ecclésiastique. (...)
Ainsi, le Clan Toréador connut une importante progression en profitant des faiblesses d'Alexandre et en s'asseyant avec les Cappadociens aux côtés des Lasombras àRome. Ce climat d'incertitude de la part des Clans traditionnellement dirigeants donna l'assurance nécessaire aux Brujahs et aux Gangrels pour donner l'assaut. (...)