Paris aux mains des Ventrues de Rome
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Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : ventrues (22)Paris aux mains desVentruesde Rome Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. (...)
Il était visiblement sensible aux arguments du Franc Garibald mais craignait également la réaction de son mentor qu'il pensait sincèrement soucieux de la sauvegarde d'un empire uni sous la houlette d'héritiers de Rome. Au grand dam desVentruesd'Alexandre, il était de toute manière trop tard pour empêcher la christianisation de la population et les Francs abandonnèrent, au moins sur le plan formel, leurs anciennes traditions. (...)
Erchinoald, du Clan Brujah, rallie les rangs Lasombras : Le combat qui s'annonçait ne concernait pas seulement lesVentrueset les Lasombras et beaucoup de Brujahs étaient aux côtés des barbares lors de la chute de l'empire romain. (...)
Sorti de sa léthargie, Alexandre travailla d'arrache-pied, risquant parfois sa non-vie au cours de voyages périlleux entre 735 et 740. Il se constitua la première ébauche de ce que serait la Grande Cour, une assemblée deVentrueset de Toréadors puissants habitués des affaires du royaume et susceptibles d'infiltrer l'Eglise. (...)
La première victoire de la Cour : L'avènement de Pépin le Bref témoigna de toute l'habileté de la future Grande Cour à travailler sur plusieurs tableaux simultanément : lesVentruesà Paris et les Toréadors à Rome, fléchissant les décisions papales. Pépin, fils de Charles Martel, s'installa sur le trône et obtint l'aval de l'Eglise de Rome. (...)
La cérémonie du sacre des rois des Francs fut entérinée par la reconnaissance de Pépin par l'Eglise et cette tradition devait laisser une trace indélébile dans l'histoire. La colère d'Ecliastus : Ecliastus se rendit compte un peu tard de la manipulation desVentrueset des Toréadors sans en connaître la tête pensante. Le sacre de Pépin, un roi dont il savait pertinemment que Cassius ne le contrôlait pas, poussa Ecliastus à confier le problème Brujah à Lahto. (...)
Accompagné de Thibaud et de Sigebert, Alexandre montra à Cassius qu'Ecliastus s'était joué de lui depuis son arrivée à Paris. LesVentruesd'Alexandre lui proposèrent une alliance et une place de choix quand Ecliastus serait finalement éliminé. (...)
Quoiqu'il en soit, Charlemagne propagea l'idéal chrétien dans toute l'Europe et repoussa les limites du royaume. Les exploits de cet homme servaient à la fois lesVentruesd'Alexandre qui avaient favorisé son accès au trône mais affermissaient également le pouvoir religieux de Lasombras. (...)
Cassius se lança avec Louis de Beaurain dans la lutte contre le Clan Lasombra en tâchant d'éliminer tous les agents parisiens d'Ecliastus. Dans le sillage de Charlemagne se trouvaient des Brujahs, desVentruesdes Lasombras et des Toréadors aux objectifs variés. En Italie, les Lasombras appuyèrent la guerre contre les Lombards menaçant la papauté et contrèrent lesVentrues. En Espagne, lesVentruescompromirent les chances d'unification des forces Lasombras franques et arabes tandis que les Brujahs essaimaient dans la péninsule ibérique. La guerre fit rage en Germanie entre les Lasombras, les Gangrels et lesVentrues. Ces derniers profitèrent grandement de l'expansion du territoire et Alexandre plaça plusieurs de ses lieutenants à des postes clés dans toute l'Europe. (...)
Tous deux s'étaient retirés en Germanie et montaient les chefs de guerre, mortels, Gangrels et Brujahs contre l'empire chrétien dirigé par lesVentrueset les Lasombras. Leur action se manifesterait plus tard, avec les invasions normandes. Les Normands attaquent. (...)
Finalement, le lunatique Alexandre sortit de son mutisme et convoqua sa Cour. Il y tint un discours qui intima le respect tout autant chez lesVentruesqui voyaient leur chef retrouver son visage passé que chez les Toréadors, impressionnés par la prestance d'un homme qui avait connu une histoire aussi tragique. (...)
La Grande Cour prit conscience qu'un nouveau changement allait s'opérer et les Toréadors attendirent les réactions desVentrues. Alexandre sentit la fin des fils de Charlemagne, obligés de revendiquer leur autorité auprès d'hommes de valeur qui détenaient le vrai pouvoir. (...)
Leur assimilation fut rapide et la population fut christianisée, suivant l'exemple de son chef. La Normandie abritait lesVentruesles plus hostiles à la domination d'Alexandre et de sa Cour. Garibald menait évidemment plusieurs de ces caïnites revanchards qui espéraient un jour faire tomber le vieux roi. (...)
Robert fit la fierté des Toréadors qui se plurent à voir un roi si dévoué et savant, ami du pape Sylvestre II. Robert marqua le rapprochement entre lesVentrueset les Toréadors de la Cour de Paris car il manifestait autant d'application dans l'idéal éclairé des Toréadors que dans la conquête de nouvelles terres. (...)
L'ennemi n'était plus le clan Lasombra qui avait disparu avec les prétentions d'Ecliastus et dont tous les membres résidant en Ile de France avaient été chassés par Cassius. Maintenant, les opposants étaient aux portes du royaume et derrière eux se profilaient lesVentruescontestataires, Brujahs, Gangrels, parfois même Nosferatus et Tzimisces. Le royaume de France était isolé au milieu de forces hostiles. (...)
Il semblait persuadé que tout finirait par s'arranger et fit parfois preuve d'un infantilisme qui mena les Toréadors à le déclarer fou et inapte à diriger. Leur pression se fit plus grande et lesVentruesles plus jeunes s'affichèrent de manière toujours plus ostentatoire. Toute la Cour sentait que la place d'Alexandre n'allait peut-être pas tarder à être vacante. (...)
L'influence grandissante de Saviarre sur Alexandre ne manqua pas de susciter des interrogations sur son honnêteté et nombreux furent ceux à affirmer que la comtesse remplaçait Lorraine dans le coeur de son maître. LesVentruesétaient divisés sur l'attitude à avoir vis à vis de la comtesse. Certains, tels que Sigebert ou Conrad d'Aunoi, reconnurent Saviarre comme la récipiendaire du pouvoir d'Alexandre désigné par lui. (...)
La guerre contre Eudes s'arrêta en 1039 et les Brujahs progressèrent considérablement. Peu après, Henri soutint Guillaume le Conquérant et aida par là même lesVentruesde Garibald à faire taire leurs opposants. De manière totalement fortuite, un capétien d'Alexandre servait les intérêts de son ennemi normand. (...)
Embarquée avec ces volontaires sur un navire qui navigua sur la Seine jusqu'aux portes de la Normandie, elle fit prêter serment sur le Sang et l'Honneur à cette avant-garde secrète chargée de réduire à néant les efforts desVentruesnormands. Cette profession de foi ne rallia que peu de voix mais une vingtaine de vampires acceptèrent malgré tout de renoncer à une vie publique et décadente pour repousser les Normands. (...)