Paris aux mains des Ventrues de Rome (2)
sur Maëlkavian
Tumultes à Paris : Quelques années plus tard, les Toréadors de France ne purent empêcher le pape Alexandre II de donner son accord aux Normands pour l'assaut contre l'Angleterre. En 1066, les hommes de Guillaume débarquèrent à Pevensey et gagnèrent la bataille de Hastings. A Noël, Guillaume fut sacré roi d'Angleterre : les Ventrues de Garibald bénéficiaient d'un soutien inespéré dans leur lutte contre Alexandre et Saviarre. Les Brujahs de Quintilius firent à nouveau parler d'eux en investissant ...Contient : garibald (33)(...) En 1066, les hommes de Guillaume débarquèrent à Pevensey et gagnèrent la bataille de Hastings. A Noël, Guillaume fut sacré roi d'Angleterre : les Ventrues deGaribaldbénéficiaient d'un soutien inespéré dans leur lutte contre Alexandre et Saviarre. Les Brujahs de Quintilius firent à nouveau parler d'eux en investissant Paris. (...)
Derrière lui, plusieurs Brujahs dont Erchinoald qui n'avait jamais vraiment quitté du regard les progrès de son amiGaribaldde Normandie. Le vieux motif de la vengeance à l'encontre d'Alexandre s'était apaisé et sa colère s'était tarie ; c'est en politicien qu'il suivit de très près la progression des forces allemandes. Heinrich de Cologne fit même le trajet jusqu'en Champagne afin de renouer les liens entreGaribaldet Erchinoald. Cette alliance déplut quelque peu aux compagnons du Brujah, des guerriers allemands et slaves pour la plupart, peu enclins à s'adonner aux subtilités de la diplomatie. (...)
Louis VI le Gros unit son fils Louis VII à Alienor d'Aquitaine car il craignait l'alliance de Mathilde, héritière de la couronne d'Angleterre, avec Geoffroy Plantagenêt, comte d'Anjou, du Maine et du Poitou.Garibald, bien que satisfait de ce mariage fructueux pour l'Angleterre, eut quelques soucis par ailleurs. (...)
Il fut victime d'une cabale orchestrée par les Fidèles de Saviarre : trahi par plusieurs de ses proches,Garibaldfut contraint de fuir la Normandie pour un temps, protégé par une escouade de goules et de jeunes Ventrues en armes. (...)
Il s'enfonça en Bretagne pendant plusieurs mois et maintint le contact avec son état-major par l'intermédiaires de commis liés par le sang. Les Fidèles retrouvèrent la cache deGaribaldet donnèrent l'assaut. Il en réchappa et perça le coeur d'Edelinne, l'infante de Saviarre. Quand il retourna en ville, il fit brûler vif plusieurs traîtres, dénoncés de manière plus ou moins justifiée, et envoya la natte d'Edelinne à la Cour de Paris. (...)
Les Lasombras et les Ventrues de Normandie firent jouer tous leurs appuis pour faire condamner l'acte de Louis par l'Eglise mais les hommes de Fabrizo Ulfila limitèrent les dégâts.Garibald, rendu encore plus agressif après la tentative d'assassinat qu'il avait subie, vit le royaume de France fragilisé et l'Angleterre en pleine ascension : il était l'heure d'agir. (...)
Richard de Yerville et Enguerrand, étreint en 1153, ne virent pas s'élever les premiers éléments de Notre Dame, sur l'Ile de la Cité, occupés qu'ils étaient à battre le royaume entre Aquitaine et Normandie pour combattre les Ventrues deGaribald. Profitant du conflit, Erchinoald envoya plusieurs de ses agents à Paris afin d'évaluer les possibilités d'insurrection. (...)
Le mariage entre une fille de Louis et Henri, fils de Henri II ne calma guère les esprits des Ventrues et des Gangrels qui se battaient aux frontières.Garibaldet Heinrich renforcèrent leur position pendant que Kulpa étudiait les possibilités d'avancer au sud du royaume. (...)
Toutefois, si le monarque était prometteur, il héritait également des conflits du passé : l'Angleterre était toujours aussi menaçante et la possession de la Normandie et de l'Aquitaine rendait Henri II terriblement puissant. Saviarre voyait derrière le trône d'Angleterre et le duché de Normandie la main deGaribaldà laquelle venait maintenant se mêler celle, plus diffuse et insidieuse de Mithras. Philippe serait-il capable de relever le défi anglais comme l'avait prédit Lore ? (...)
Eux étaient capables de désorganiser la Cour, de mobiliser Cassius, de s'allier aux Brujahs contestataires voire de pactiser avecGaribaldou Erchinoald, toujours actif dans le Saint Empire Germanique. Ne pouvant pas compter sur Gigues de Colmar, l'infant de Thibaud, elle s'appuya sur Enguerrand, infant de Richard de Yerville afin de gérer les affaires internes à la cité et requit toute l'attention de Sigebert, Conrad, Torsteinn et des Fidèles, désormais dirigés par Eudes de Paris. (...)
Alexandre et Saviarre appliquaient tout leur poids dans l'acquisition de nouvelles terres, surtout aux dépens de l'Angleterre tandis queGaribaldet Heinrich, ainsi que les Toréadors anglais, tentaient de freiner la progression de Philippe Auguste. (...)
Le retentissement populaire de cette affaire contribua au climat insurrectionnel sur lequel s'appuyait les fils du roi d'Angleterre.Garibaldsuspecta même Alexandre d'avoir ordonné le meurtre de Beckett afin de discréditer le roi anglais. (...)
La même année, Kulpa quitta l'Aquitaine pour l'Angleterre où il se heurta aux vampires insulaires, Gangrels, Toréadors, Ventrues qui voyaient d'un mauvais oeil l'arrivée de cet homme de terrain qui ne parlait même pas leur langue et prétendait défendre leurs intérêts.Garibalddevait donc faire face à Mithras et à Alexandre, deux anciens aux pouvoirs colossaux et requit l'assistance d'Erchinoald. Ce dernier accepta de prêter main forte àGaribalden échange de concessions substancielles si la victoire face au grandissant royaume de France devait venir. (...)
Mais les seigneurs d'Aquitaine se soulevèrent et Richard dut renoncer à son projet. La position des Ventrues d'Aquitaine fidèles àGaribaldfut très contestée et le soulèvement fut le prétexte à de nombreuses expéditions punitives et règlements de compte. (...)
Le 18 juillet 1189, Richard fut couronné duc de Normandie à Rouen puis devint roi d'Angleterre le 3 septembre à Westminster. Le regard dubitatif deGaribald, Heinrich et Kulpa en disait long sur leurs réticences face à 'l'ami du Français'. Paris en pleine expansion : Cassius, Thibaud et Quintavallis restaient les yeux rivés sur Paris et développaient leur réseau de relations pendant que tous avaient le regard tourné vers l'Angleterre. (...)
Ensemble, ils marchèrent vers l'est pour contrer la menace musulmane et en savoir plus sur les assamites, ces vampires méconnus, entre érudits et assassins. Contre toute attente,Garibaldparticipa à la croisade et retrouva Sigebert en Anatolie. C'est au cours d'une halte nocturne, pendant une réunion d'état-major, queGaribaldse révéla. Son apparition jeta l'effroi dans le coeur des hommes présents et seuls les plus courageux eurent la présence d'esprit de protéger leurs maîtres Richard de Yerville et Sigebert.Garibaldétait accompagné de nombreuses goules et ne craignait pas les deux caïnites. Il leur proposa calmement d'établir une trève le temps de cette croisade afin de parlementer raisonnablement, loin des oreilles d'Alexandre, au sujet de la situation aux frontières des royaumes de France et d'Angleterre.Garibaldchercha à montrer que le combat des Ventrues de la Grande Cour était vain et que l'obéissance à Alexandre ne signifiait rien. (...)
Il faisait perpétuellement l'objet de complots mais ses proches le défendaient avec abnégation, sans rien recevoir en retour. Si Sigebert accueillit ces propos avec violence et sommaGaribaldde quitter les lieux, Richard fut plus nuancé. Les arguments deGaribaldl'avaient touché et il adhérait secrètement à l'opinion du Ventrue normand. Mais Richard respectait son sire Sigebert et n'aurait rien fait d'aussi radical qui pût lui déplaire.Garibaldquitta le camp mais observa que Richard l'avait écouté. A l'avenir, cela lui serait certainement utile. (...)
Richard suivit attentivement l'évolution de la situation mais n'obtint pas l'autorisation de tenter de réconcilier les deux hommes. Les pressions trop fortes deGaribaldet de Saviarre empêchaient toute négociation et précipitaient le royaume dans une nouvelle guerre contre l'Angleterre. (...)
Il fut discuté des grands axes de la politique de la Cour pour les années à venir. Les Ventrues de Normandie présentaient plusieurs difficultés :Garibaldétait à nouveau allié à Erchinoald et le Royaume se trouvait une fois de plus entre le marteau et l'enclume. (...)
Toutefois, Toréadors et Ventrues étaient toujours opposés : Achard et Gonzague se disputaient discrètement les rênes du pouvoir et les paroisses de Paris.Garibaldet ses hommes virent également d'un mauvais oeil le maintien de relations entre les Anglais et les Français. (...)
Heinrich de Cologne quitta la Normandie pour le Saint Empire Romain Germanique où il retrouva Erchinoald. Officiellement représentant deGaribaldauprès du Germain et de son état-major, il fut de plus en plus proche des Brujahs et remis en question son allégeance. (...)
Soumise à la Cour, l'émissaire devait rapporter à son maître le témoignage de la magnifiscence de Paris ainsi que sa puissance. Lorsque Richard fut libéré, en échange d'une forte rançon, sa colère était terrible.Garibaldet Kulpa virent dès lors l'opportunité qui leur manquait : un roi déchu, haineux qui désirait écraser le traître qui l'avait trompé.Garibaldet les Ventrues de Normandie appuyèrent de manière inconditionnelle Richard, un homme qu'ils considéraient comme 'vendu aux français' à peine trois ans auparavant. (...)
Les frères ennemis : Le retour de Richard en Angleterre était très attendu par les Ventrues et les Toréadors insulaires.Garibaldn'était pas sûr de ce que Mithras réservait au roi impétueux mais force est de reconnaître que les Normands furent exaucés. (...)
Ventrues Normands et Français se battaient pied à pied au cours de chacune des batailles. Depuis les invasions barbares, jamais les caïnites ne s'étaient affrontés aussi ouvertement.Garibaldet Heinrich se seraient avancés eux-mêmes au coeur de l'affrontement après que certains de leurs informateurs aient affirmé avoir vu Alexandre déchirer les corps de dizaines de soldats. (...)
Les Toréadors s'investissent dans le clergé ou l'architecture religieuse, comme Yehudis, Juste ou Osbert. Honfroi, toujours goule de Yehudis dispense des cours à l'Université.Garibaldet Heinrich ruminent sur le statu quo actuel, tout comme le fait Saviarre, et préparent la contre-attaque tout en conservant un oeil inquiet sur Mithras. (...)