Le paradis perdu : Marcina
sur Le Capharnaüm de Grolf au format (2.7 Mo)
Contient : valeria (13)(...) Maria Suarez, une métisse Erego bien entourée, s'enfuit vers la Castille et revint avec un représentant de la couronne... et une paire de galions armés jusqu'aux dents. Pour sauver les apparences, Pedro fut autorisé à démissionner et à se retirer à SantaValeria. La couronne demanda à Maria d'occuper temporairement sa place, ce qu'elle accepta, et elle prouva rapidement qu'elle était un administrateur de grande envergure. (...)
Les Eregos vénèrent les saints et les ancêtres comme des oroi, et de petites stèles dédiées à différents saints (en particulier Jérôme, Kristoff, Lorena, Maria etValeria) peuvent être trouvées à travers l'île. Lorena est la patronne de la mer (souvent confondue avec Arkulea), etValeriaest une sainte native de l'île, canonisée en 1593 comme patronne de la canne à sucre. Les guérisseurs Eregos rencontrent rarement les esprits des saints, les ancêtres étant plus courants. (...)
En pratique, toutefois, le gouvernement colonial est plus intéressé par les résultats et par la paix que par de tels détails. De la puissante Puerto Grande à la minuscule SantaValeria, la Règle d'Or de Marcina est « ce qui fonctionne ». Les citadins de Marcina sont toutefois un peu plus concernés par la pression du temps, suite à l'exploitation forcenée de Pedro de Avila, que les indigènes plus détendus habituellement. (...)
Cette vie reposante et méditative est également très populaire auprès des castillans. L'une des difficultés de la cité est apparue récemment avec la crise de sa ville jumelle, SantaValeria. L'ancien gouverneur y fait autant de ravages que possible, interrompant le trafic des convois et interférant dans le commerce. (...)
Don Tomás est venu il y a peu de temps à Santa Lorena et il aide à s'occuper des « réfugiés » venus de SantaValeria, mais personne ne se réjouit de la situation. Don Tomás, en particulier, préfèrerait être à Puerto Grande pour s'occuper de l'actuel gouverneur. SantaValeriaPopulation : 3.000 habitants Auparavant image miroir de Santa Lorena, SantaValeriaest maintenant tombée dans des temps bien difficiles. Ces difficultés proviennent d'un seul et unique nom : Pedro de Avila. (...)
Bien que l'ancien gouverneur n'ait aucun titre officiel, il lui reste encore un héritage de son passé : l'argent. Le maire de SantaValeriaest l'un de ses rares anciens amis à rester encore en son pouvoir, et quelques paroles bien placées lui ont donné une grande influence sur la ville. Le gouverneur Suarez garde un oeil sur SantaValeria, ce qui empêche Pedro de pousser trop loin son avantage. Elle a une île entière à gouverner, toutefois, et ne doit pas montrer une rancune trop forte, ce qu'Avila pourrait exploiter à son avantage. (...)
Une minorité significative des cultivateurs purgent une peine prononcée en Castille, et peu d'entre eux sont heureux de leur sort. De temps en temps, un navire se glisse le long des quais de SantaValeria, laissant la récolte de sucre une ou deux fois plus légère. Si cela se produisait trop souvent, Maria pourrait être forcée d'entreprendre une action directe, remplaçant le maire et envoyant une garnison pour surveiller les plantations. Pedro a essayé de monter le peuple de SantaValeriacontre elle, la décrivant comme un tyran en devenir, mais peu ont prêté foi à ses paroles. Plus d'une centaine de personnes est partie pour Santa Lorena depuis l'arrivée de Pedro, et la situation ne semble que pouvoir se dégrader. (...)
Il ne fallut que deux jours à Maria pour le convaincre. En peu de temps, le gouverneur Pedro de Avila fut exilé à SantaValeria, et Maria (sans surprise pour personne si ce n'est d'elle) fut désignée à sa place « jusqu'à ce que Sa Majesté lui désigne un successeur permanent ». (...)Traduction intégrale du chapitre consacré à Marcina dans le supplément Islands of Gold. RESERVE AUX MAITRES DE JEU. Bienvenue au paradis. Marcina est l'une des plus importantes colonies castillanes, une riche source d'or, de sucre et de fruits, avec un climat paradisiaque et les habitants les plus accueillants de l'Archipel. Depuis plus d'un siècle, l'île demeure l'un des joyaux de la couronne de Castille, une grande réussite dans son effort colonial et un modèle de coopération entre les ...