Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : silence (13)(...) Après que nous nous soyons exécutés, notre guide nous a expliqué que cette statue était en fait le roi dragonewt de la cité et qu'il dirigeait les siens par la pensée, sans quitter son immobilité et cela depuis fort longtemps... Serviteur Repentant nous a demandé de fairesilence, puis il s'est approché de son roi, a effleuré de la main une bague ornée d'un gros rubis que porte le roi. (...)
Pourtant quelque chose m'attire hors du village... Là, il semble faire encore plus froid, et les bruits ont disparu, lesilencequi règne est même plus effrayant... Observant autour de moi, j'aperçois un homme, portant un long manteau pourpre à capuchon. (...)
Celui-ci est cossu, il respire l'abondance et les maisons sont en bon état, la plupart étant même construites en pierre. Néanmoins, nous avons été étonnés par lesilence: pas un bruit d'activité, pas un villageois pour remarquer notre arrivée. Ce n'est que lorsque le dernier rayon de Yelm eut disparu à l'horizon que nous avons finalement aperçu une petite fille. (...)
Celle-ci ne sembla pas inquiété de notre présence, au contraire, elle se dirigea vers nous traversant la place centrale. Après avoir échangés quelque mots avec elle nous avions une explication quant ausilenceambiant ; les villageois étaient au travail, et ils ne rentraient des champs qu'à la nuit tombée. (...)
Un moment qui sembla durer une éternité passa puis le bruit caractéristique d'un battement d'aile nous appris que la monture démoniaque de la déesse rouge s'en retournait vers d'autres cieux. Unsilencede mort s'était abattu sur nous et la tour entière semblait à présent menaçante. Je broyais du noir dans mon coin. Enfin, Irssin se décida à rompre lesilencepesant : Avez-vous remarqué les runes sur la porte ? Oui, répondit Galaor, le triangle d'Arkat, ainsi qu'une inscription plus récente, la rune de la bête, dirais-je. (...)
et des ah ! de stupeur firent échos à mes paroles. Mes amis me regardaient d'un air consternés et un lourdsilences'installa à nouveau. C'est alors que nous perçûmes un bruit précipité de pas qui se dirigeaient vers l'escalier. (...)
Des bruissements puis des grognements n'ont pas tardé à se faire entendre et la lueur rougeâtre d'yeux malfaisants est apparue dans la pénombre ambiante. Soudain, des cris ont rompu lesilencede la nuit. La meute des créatures chaotiques fondait sur nous ! Ces Crocs de Krarsht étaient particulièrement robustes, le combat tourna rapidement en notre défaveur. (...)
Je vis qu'il tentais de pousser l'un des battants et me dirigeais en sa direction afin de lui porter assistance car il peinait à l'ouvrir tant le poids était conséquent. Irssin vint nous aider et, avec un surprenantsilence, la porte s'entrebâilla. Empoignant nos armes nous nous regroupâmes avant de nous aventurer dans un couloir sombre au fond duquel émanait une lueur rougeoyante. (...)
La lance de Galaor lui transperçait la poitrine tandis que ma hache lui avait entaillée la moitié du bassin... Unsilencepesant s'abattit sur la pièce, le sang des trois morts commençait à former des ruisselets sur le sol inégal de la pièce. (...)
Les tremblements de terre avaient cessé et plus aucune lumière ne provenait de la salle du chaos. Ni les flammes d'Irssin, ni les lueurs rougeâtres ne subsistaient. Unsilencede mort occupait les lieux, uniquement troublé par les bruits lointains qui nous parvenaient par vague du bas de l'escalier. Mon coeur battait à tout rompre et il me semblait l'entendre. Lesilencefut soudain interrompu par la voix au ton désespéré d'Auric : - Mon bras, il a disparu... Aucun de nous ne trouva un mot à dire. (...)
Or, sachez que les troubles qui agitent actuellement Glorantha sont le fait de l'intérêt que ces créatures lui portent. Dans unsilencepesant la voix se tut et, après un instant ou le temps paru suspendu, la procession des damnés reprit en direction de la porte béante. (...)