Les armes traditionnelles gadhars
sur Le Ludiste au format (1.7 Mo)
Contient : tribus (42)(...) Dans cette aide de jeu, consacrée à l'armement traditionnel des Gadhars, nous allons encore préciser quelques points historiques, mais surtout planter des éléments de décors qui permettront de distinguer quelques grands groupes au sein des milliers detribusde ce peuple complexe et étrange. Remarque : il suffit de se pencher un peu sur l'artisanat africain pour réaliser qu'il existe une multitude variétés d'armes blanches, souvent largement en dehors des typologies auxquelles nous sommes habitués (et qui correspondent aux armes du moyen-âge européen ou asiatique). (...)
- 2000 avant DN : les Batranobans étendent leur royaume sur tout l'Ouest de Tanaephis. - 1000 avant DN : migration des Gadhars vers les jungles du Sud et installation destribusgadhars dans la jungle du sud. La jungle les protège des agressions extérieures et leur permet de se faire un peu oublier du reste de Tanaephis. (...)
+ 1031 après DN : début de la Campagne « Eclat de Lune » = époque classique de jeu Cette histoire a fortement influencé la panoplie des armes des différentestribusgadhars et nous pouvons l'utiliser pour détailler l'armement de ce peuple (sans trop modifier le background officiel du jeu). (...)
Mais voici quelques précisions que l'on peut établir concernant le peuple de la jungle : * La grande migration des Gadhars de l'an - 1000 avant D.N., s'est effectuée en plusieurs étapes. Elle a tout d'abord commencé par le déplacement de petitestribusavant d'être suive par l'ensemble des Gadhars. Cette migration, qui leur fit franchir des milliers de kilomètres, est encore dans les mémoires de certainestribuset leurs chefs portent en permanence de grands bâtons de marche, polis et patinés par le temps, derniers vestiges de l'héritage laissé par un de ces leaders qui ont amené les Gadhars dans le sud. * A partir de leur installation dans la jungle profonde, les armes des Gadhars se sont adaptées à leur nouvel environnement : elles sont devenues plus courtes et plus massives (comme l'apparition des épées courtes de type machettes spécialement conçues pour couper les lianes ou les têtes )ou bien plus effilées comme les épieux ou les lances. (...)
De plus, dans les régions les reculées et en dehors des circuits de troc avec les autres civilisations, le métal étant rare et les forges quasiment inexistantes, les armes composées de bois, de pierre, d'os ou garnies de dents sont devenues communes... * Depuis leur retour dans le sud, les relations des Gadhars avec les Batranobans et les Vorozions ont exacerbé l'imagination des artisans destribusvivant aux frontières de la jungle. Ce qui a conduit à la naissance d'armes courbes à la façon batranobanne ou d'armements lourds spécialement conçus pour lutter contre les Vorozions de l'est. (...)
* Il existe dans la jungle profonde, à la bordure orientale du grand marais de Verreas, une dizaine detribusoù les Gadhars sont plus petits et plus trapus que la moyenne. Et les quelques récits qui ont put circuler à leur propos sont que leur petite taille proviendrait de certains de leurs ancêtres des régions montagneuses du Nord-Est (ce qui correspond aux collines de Delinelle). (...)
De là, à y voir l'influence des orks vivants dans ces parages à l'aube des temps, il n'y a qu'un pas, que certains franchirons certainement en voyant les têtes sculptées sur les massues en bois que portent les guerriers de cestribus... * Dans la zone des marais proprement dits, les dresseurs servent leur tribu grâce à leur dons d'empathie et leur alliance avec des reptiles. (...)
* Quant aux invisibles, l'autre troupe d'élite des Gadhars, nous ne pouvons que supposer qu'ils sont apparus après le retour destribusdans la jungle, c'est à dire après l'an 1000 avant D.N. Ils sont armés d'épieux, de lances et d'une sarbacane chacun. (...)
Dans ces secteurs, les traditions gadhars sont parfois un peu effacées au profit d'usage plus « civilisés », par exemple, certainestribusont abandonné les peintures traditionnelles au profit des habits ou pratiquent l'agriculture et travaillent dans des champs d'épices : - iB (influence des Batranobans) : la savane et la bordure occidentale de la jungle, où les 2000 ans de voisinage avec les Batranobans ont peu à peu transformé lestribuslocales. L'économie est fortement marquée par le commerce sous forme de troc avec les Batranobans et les cités de Mangas ou et surtout Mirny. Cette zone est globalement pacifique même s'il faut y craindre les raids de pillards et detribusqui ne vivent que de brigandage. - iDS (influence des Dérigions et des Sékékers) : la savane et la bordure nord de la jungle, avec l'influence des cités alweg/dérigions et depuis quelques siècles, la pression destribussékékers. Cette zone est relativement pacifiée dans ses secteurs les plus passagers car il s'agit d'une des extrémité de la « Route des épices ». Par contre, en dehors de ces secteurs sécurisés, l'abondance destribusqui vivent des attaques de convois ou de raids contre les Batranobans, les Dérigions ou les Vorozions, oblige les peuples civilisés à vivre dans de petits villages fortifiés. (...)
Le secteur est devenu un vaste no man's land, pratiquement délaissé par la population civile. Toutes lestribusde la frange est de la jungle ont été victimes d'une façon où d'une autre de la guerre et les cousins sont considérés comme des ennemis. (...)
Les armesdieux sont donc relativement peu nombreuses par rapport au reste du continent. - G1 : la jungle intérieure et l'arrière pays du Désert des Semenelles où lestribusgadhars n'ont pas été vraiment contaminées par les peuples voisins. Cestribuscorrespondent bien à l'image traditionnelle des Gadhars, avec côte à côte des groupes totalement pacifiques et d'autres nettement plus agressifs. Cestribussont généralement toujours plus ou moins en guerres les unes avec les autres et n'ont jamais vraiment à faire avec les cousins de Tanaephis. - G2 : la jungle profonde et le grand marais de Vérréas sont des zones encore plus spécifiques que la précédente. (...)
La région compte ainsi des groupes qui vivent en bonne harmonie avec les Ryans (voir page 17 de Poussière d'Ange), qui collectent le savoir des anciens (voir Les Gardiens du Temps écoulé, tribu détaillée sur le site du Mois des conquêtes). Les différents types d'armes Gadhars. Dans la plupart destribusgadhars, il existe des armes de prestige, réservées aux personnages importants : chef, guerriers d'élite. (...)
Par contre, les armes à usages multiples sont nombreuses et les coutelas peuvent servir de machettes, de couteau à découper, d'armes de corps à corps... Il existe donc de nombreuses armes polyvalentes et la plupart des armes gadhars sont en réalité des armes-outils, des armes de chasse ou des objets d'apparat. Les armes des Gadhars de l'Ouest. Cestribussont en contact avec les Batranobans depuis 2000 ans, elles ont donc été fortement influencées par ce peuple. (...)
Mais alors que les Batranobans vivent dans des villages et des grands palais de brique enduite de chaux blanche, lestribusde Gadhars qui vivent dans la bordure Est du désert sont plutôt semi-nomades et vivent dans des huttes de terre crue. Les armes de cestribusont tout de même adopté des styles et des formes qui rappellent les armes des Batranobans. Leurs sabres et épées sont de longues épées-serpes effilées, qui à la différence des cimeterres ne sont quasiment jamais évasées : leur lame s'affine progressivement alors qu'elle s'élargie pour les cimeterres. (...)
Sa courbure terminale ne demande qu'à se planter dans l'armure ou la tête des adversaires de son porteur. Elle ne possède pas de garde et existe en version une ou deux mains. Certainestribuscommencent les batailles en envoyant au combat une centaine de guerriers nus, armés de grandes épéesfaucilles, qu'ils lancent sur leurs ennemis alors qu'ils sont à quelques mètres d'eux. (...)
Elle est plus utilisée pour les rituels que pour la guerre, son usage et même son simple port sont limités aux chefs et aux champions detribus. Epée-des-trois-frères (zone iB). Les armes des Gadhars du Nord. Cestribusont été en contact avec les Dérigions, puis avec les Sékékers et les Alwegs depuis 1000 ans. Elles ont été influencées par ces peuples, tout comme leur mode de vie semi-nomade a largement été repris par les Sékékers. LestribusGadhars du nord vivent surtout dans de petits villages en bois, qu'ils n'hésitent pas à abandonner quand ils se font attaquer ou quand ils en gagnent un nouveau après une victoire contre une tribu ennemie. Le Nord du pays gadhar est en effet le pays des guerres permanentes entre lestribus, les clans ou les familles et c'est certainement le pire secteur pour essayer d'entrer dans la jungle profonde (à moins d'être Vorozion car dans ce cas il n'existe aucun bon secteur de toutes façons). Les armes destribusvont certainement rappeler pas mal de choses aux voyageurs venus des pays civilisés et pour cause, la plupart d'entre-elles sont composées de lames ou de parties d'anciennes armes recyclées. (...)
Mais le soir venu, alors qu'il allait batifoler avec ses serviteurs préférés et les deux jeunes gadhars, il eut la mauvaise surprise de voir que tous les colliers, bracelets et autres bijoux de ces nouvelles favorites avaient été délestés de leurs petites gaines périphériques et qu'ils révélaient désormais des lames affûtées comme des rasoirs. Le dérigion venait de découvrir les bijouxlames portés par un groupe detribusde la partie nord de la jungle profonde (zone G1). Dans cestribus, qui appartiennent au clan des « boucles tranchantes », toutes les femmes portent un bracelet-lame à chaque bras et jambes ainsi que des boucles d'oreilles, des bagues et même parfois des colliers conçus sur le même concept. L'une de cestribus, dite des « femmes long-cou », a même pour tradition le port d'une pile de colliers-lames dont la hauteur peut atteindre les 10 centimètres, cette pratique barbare des femmes-girafes étant principalement une histoire de prestige car il est bien évident que cela n'améliore en rien les capacités guerrières de ces femmes, au contraire. Bracelet-lame et anneau-lame (zone G). (...)
Deux légendes contradictoires courent à propos de ce « verre », certaines évoquent les Pères et soulignent que la bénédiction de ceux-ci se transmet encore auxtribusdont les chefs portent de telles armes, d'autres évoquent au contraire la triste fin des Pères et expliquent que nombre des armes en obsidienne sacrée auraient quitté la terre des hommes après avoir été possédées par un dieu. (...)
Mais comme même la pierre pouvant se tailler est rare, on trouvera plutôt à la place des habituelles lames de fer des dents, principalement de reptiles voire de requins pour lestribusayant un accès à la mer. Les casse têtes et les massues gadhars : Deux grands types de massues en bois et de casse-tête peuvent être distingués. (...)
Les épées-massues : On imagine toujours les massues comme des armes à sections rondes, proches des gourdins. Mais diversestribusGadhars de la jungle profonde fabriquent des armes en bois très plates dont l'apparence fait plutôt penser à des épées. (...)
Ceux-ci sont surtout composés d'osier solidement tressé ou de rotin et comme tous les objets gadhars, ils sont souvent peints de couleurs très vives. Tandis que lestribusdes zones plus boisées portent de petites targes de fibres végétales tressées proches de celles que l'ont rencontre dans les autres parties de la jungle profonde. (...)
Les pêcheurs des Samenelles. Les leaders d'un clan du désert des Samenelles, qui regroupe environ une dizaine detribus, ont comme particularité de porter une arme de prestige d'apparence fort curieuse : la dague-poisson. Cestribusse réclament elles-mêmes du clan « des pêcheurs » et chacun de leur chef porte une espèce de sceptre dont la lame, horizontale par rapport à la poignée a une forme de poisson très marquée. (...)
Sceptre-poisson des Samenelles (zone iV) Les dagues des anciens. Dans la jungle la plus profonde, où lestribuscomptent fréquemment des souvenants, il n'est pas rare de rencontrer des armes sculptées ou des sculptures qui représentent des choses inconnues des autres habitants de Tanaephis. (...)
Ces forges seraient considérées comme sacrées par les gadhars qui massacreraient toute personne s'en approchant. Personne ne sait donc à quoi correspondent ces ateliers ni leur origine exacte, d'ailleurs lestribusqui sont moins enfoncées dans la jungle, ignorent tout de la réalité de ces forges et même si certaines d'entre-elles en ont entendu parler, elles les prennent bien souvent pour une légende de plus... Seuls quelques récits oraux expliquent que ces forges auraient été redécouverte il y a seulement quelques centaines alors qu'elles étaient totalement recouvertes par la jungle, ce qui témoigne de leur ancienneté. (...)
Alors, faisant appel à des souvenants, les Gadhars auraient réappris le métier du travail du fer et relancé quelques sites de façon totalement artisanale. Les quelquestribusqui ont la chance de posséder une de ces forges les gardent comme le plus précieux de biens, faisant souvent appel à des porteurs d'armes pour les protéger de jour comme de nuit. (...)
Et, en hommage à cette arme, tous les gardes de la vallée portent des épées étranges, à lame évasée et poignée de cuivre. Lestribusenvironnantes, qui retrouvent parfois ces armes emportées par le torrent, nomment ces armes « les épées des gardiens du fer » et ont comme coutume de les reforger ou de les enterrer loin de leur habitation. (...)
Les épées mâchoires ont été utilisées par les habitants de nombreuses îles de pacifique dépourvues de métal, en particulier les Kiribati où ces armes portent le nom de tebutje. Mais il semblerait que des armes identiques aient existé dans les caraïbes (chez destribusd'indiens du Mississipi notamment). - George Cameron Stone - A glossary of the construction, decoration and use of arms and armor in all countries and in all times. (...)Le supplément 'Poussière d'Ange' nous indique que les armes traditionnelles des Gadhars sont la sarbacane, le bouclier, l'épieu et le poignard. Les javelots sont aussi évoqués dans la table d'équipement (voir page 39). Mais il n'y a pas de véritables informations sur les particularités de l'armement Gadhar, alors que par ailleurs, il nous est sans cesse rappelé que ce peuple offre d'innombrables facettes et qu'il est bien plus sophistiqué qu'il n'y paraît. Vous trouverez donc dans cette aide ...