Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : cerf (7)(...) De telles concessions provoquèrent la colère des barons de la frontière nord du pays qui se sentaient trahis par les grands du sud. Réagissant, ceux-ci infiltrèrent l'Ordre duCerf, une petite faction religieuse à cette époque, et patiemment, la transformèrent en une confrérie militaire loyale envers eux. (...)
La plus puissante faction était celle des Grands Seigneurs du Sud, qui utilisaient la menace de Iuz pour affranchir leurs terres de l'influence royale. En deuxième venait l'Ordre duCerfdont l'unité et la force augmentant venait s'opposer aux raids frontaliers de Iuz. En dernier venait le roi Avras III avec ses domaines et sa famille. (...)
Comme la pression venant du nord n'existait plus, le Prince Belvor III, fils de Avras, courtisa assidûment l'Ordre duCerfet réussit à le rallier à sa cause. Puis, après la mort de son père, il usa de ses royales prérogatives pour ramener ceux du sud dans le rang. (...)
En effet, les factions rivales, quoique moins puissantes, existent toujours. Le Seigneur Throstin, par exemple, a raffermi son emprise sur l'Ordre duCerfet contrebalance le poids politique du jeune roi. Des luttes d'influence existent donc toujours à Furyondie. (...)
Sous le couvert de la nuit, les humanoïdes de la Société Cornue passèrent les rivières Veng et Ritensa et lancèrent des attaques tests. Aucune de celles-ci ne fit de pertes réelles parmi les chevaliers duCerfou du Saint Pavois, mais toutefois elles atteignirent leurs buts. Pendant que Belvor et Holmer se concentraient sur l'état de leurs frontières fluviales, les véritables légions de Iuz franchissaient la Ritensa bien au nord de la Pavoisie et frappaient au coeur des Royaumes Bandits. (...)
La chute de la Pavoisie découvrit le flanc est de Furyondie; ce que Belvor répara rapidement. Ses seigneurs levèrent de vastes milices pour renforcer les rangs des Chevaliers duCerfet des troupes furent rapidement rappelées de la frontière avec la Forêt de Vesve. Grâce à ces renforts, l'armée de Furyondie réussit à contenir les hordes humanoïdes de Iuz à la Bataille du Pont de Crêtemur leur infligeant des pertes sévères, interdisant ainsi toute progression au delà de la Veng. (...)
Quelques nobles accusèrent les Grands Ducs d'assassinat bien que les Redoutables et Horribles Présences – Les hiérarques de la Société Cornue – revendiquèrent la mort du Roi comme une conséquence de leur magie noire. Une commission de mages et de prêtres menée par le Seigneur Throstin du VieuxCerfétablit que le Roi est mort de mort naturelle durant son sommeil. Les Grands Ducs furent acquittés, mais les Hiérarques ne retirèrent jamais leur revendication: cet acte ne fut qu'augmenter leur rang dans la Société Cornue. (...)