Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : chevaliers (14)(...) Dans la Pavoisie, les émissaires de Belvor reçurent un accueil glacial de la part du Seigneur Holmer, Comte de Walworth et Commandeur desChevaliersdu Saint Pavois. Les relations entre les deux dirigeants avaient toujours été délicates. Bien qu'allié ostensiblement à Furyondie, le comte suspectait depuis longtemps que Belvor projetait d'annexer la Pavoisie. (...)
Toutefois, il ne pris pas cette mise en garde à la légère mais pensa plutôt que Belvor donnait plus d'importance au danger qu'il n'y en avait vraiment. Holmer pensait plus périlleux pour lui d'accepter sur son sol de puissantsChevaliersde Furyondie pour l'aider à se défendre plutôt que d'affronter les hordes de la Société Cornue avec ses propres troupes. (...)
Sous le couvert de la nuit, les humanoïdes de la Société Cornue passèrent les rivières Veng et Ritensa et lancèrent des attaques tests. Aucune de celles-ci ne fit de pertes réelles parmi leschevaliersdu Cerf ou du Saint Pavois, mais toutefois elles atteignirent leurs buts. Pendant que Belvor et Holmer se concentraient sur l'état de leurs frontières fluviales, les véritables légions de Iuz franchissaient la Ritensa bien au nord de la Pavoisie et frappaient au coeur des Royaumes Bandits. (...)
Le seigneur Holmer n'eut vent des actes de Iuz qu'après que les armées de celui-ci aient brisé sa frontière est et alors qu'elles marchaient sur Crêtemur. A cette annonce, Holmer retira de sa frontière fluviale toutes ses troupes sauf une poignée dechevalierset mena lui-même la marche de son armée vers sa capitale sans défense, Admonfort. Plus de la moitié de seschevalierspérirent pendant ce voyage, mais ceux qui atteignirent les rives du Nyr Dyv brulèrent autant de vaisseaux que possible puis prirent la mer vers la capitale. Toutefois, cette manoeuvre désespérée fut vaine car celle-ci tomba rapidement sous les coups de boutoirs des poursuivants. (...)
La chute de la Pavoisie découvrit le flanc est de Furyondie; ce que Belvor répara rapidement. Ses seigneurs levèrent de vastes milices pour renforcer les rangs desChevaliersdu Cerf et des troupes furent rapidement rappelées de la frontière avec la Forêt de Vesve. (...)
Le chemin de Chendil, la capitale était libre. Toutefois, elle ne tomba pas grâce à la réaction rapide de quelqueschevalierset des gens de Maison-Haute qui harassèrent l'armée humanoïde tout au long de sa progression dans les terres de Furyondie. (...)
Toutefois, Belvor ne se découragea pas là où tout autre aurait cru la cause entendue. En effet, toutes les nouvelles n'étaient pas si mauvaises. Leschevaliersavaient réussi à stopper l'avance des humanoïdes qui ne pouvaient alors faire guère plus qu'encercler Chendil. (...)
Jouant sur la nature chaotique des assiégeants28, Belvor laissa la majorité de ses troupes le long de la Veng et, à la tête d'unités d'élite, il mena lui-même une attaque fulgurante contre ceux qui menaçaient sa capitale. Leschevaliersde Belvor étaient en sous nombre, mais grâce à leur tactique supérieure et à l'aide de sorciers, ils prirent le dessus. Leschevalierstaillèrent en pièces les rangs humanoïdes et les acculèrent aux murs de la ville. Peu de temps plus tard, les champs autour de Chendil étaient couverts de cadavres orques séchant au soleil, et la route de Chendil était à nouveau libre. (...)
Ce plan audacieux n'aurait jamais été mis à exécution si Kevont lui-même ne l'avait appuyé, car nombre de vieuxchevaliersle trouvaient bien trop dangereux. Le plan était très simple et osé. Osson divisait son armée en deux. (...)
Beaucoup d'options - aussi noires les unes que les autres - furent discutées lors du conseil de guerre d'Osson qui suivit cette nouvelle34. Certains deschevaliersprétendaient qu'il fallait retourner à Almor, d'autres qu'il fallait passer l'hiver en Solandie , d'autres même qu'ils devaient marcher sur Rauxes, la capitale du Grand Royaume. (...)
Le fief du conte Vordav comprenait de larges zones de la forêt VESVE, un endroit bien connu pour sa population d'humanoïdes violents. Le commandement référencé apparaît dans un ordre à l'un deschevaliersde Vordav gardant la frontière. Le chevalier, maintenant oublié, a apparemment exécuté l'ordre à la lettre, car IUZ rallia les gobelins et les orcs de la VESVE quelques années plus tard simplement en leur rappelant la boucherie causée par Vordav. (...)
Le Comte Kirhk d'Attstad fut le plus agressif et efficace pour pousser son avantage. En échange de seulement 20chevalierset de sa promesse d'assistance signée, le comte obtint les droits d'évaluer et de lever les taxes dans son domaine, l'exception des impôts royaux, le droit de prélever un payement sur la rivière Att, un évêché pour son neveu, et même un mariage favorable entre le troisième fils du Roi et la fille du comte Kirhk! (...)