Sant Andrea : Les délices de Trestefort
sur CDS Editions au format (6.4 Mo)
Contient : trestefort (6)Sant Andrea : Les délices deTrestefortFondée en 1458, par Henri Dubois d'Arrange, vicomte deTrestefort, l'école du même nom forme depuis des générations certains des plus grands cuisiniers de Montaigne - et peut-être de Théah. Le vicomte deTrestefort, dès son plus jeune âge, avait développé - au grand dam de sa famille - une passion tout à fait inconvenante pour les plaisirs de la table, passant des heures en cuisine avec les domestiques au lieu d'apprendre le métier des armes - ou simplement celui de courtisan. On essaya de le détourner de son engouement : on fit venir des maîtres de musique, des poètes, on lui octroya même le privilège de recevoir l'enseignement d'un peintre de Charousse - en vain. (...)
Henri accepta l'invitation, passa six mois à la Cour avant de prendre épouse et de se retirer, offrant en compensation à Sa Majesté de former pour lui des personnes capables de combler son palais. Ainsi naquirent les Délices deTrestefort, la première et la plus célèbre des académies de cuisine montaginoise. Plusieurs des élèves les plus doués - et les plus ambitieux - du vicomte formèrent par la suite leur propre école, mais on dit, avec raison, qu'elle est leur mère à toutes. (...)
Le quartier général de l'académie - là où se réunissent, tous les trois ans, les cuisiniers, afin de permettre le passage au rang de Maître ou d'élire un Cordon Bleu, est situé àTrestefortmême, un petit bourg au coeur des terres d'Arrange. Les bonnes relations qu'entretient l'actuel Cordon Bleu, Hugues Ragueneau, avec le Conseil des Huit, ont épargné à l'école maintes difficultés. Devenir membre des Délices deTrestefortcoûte 20 PP et un personnage pourra - avec l'accord du MJ - l'acquérir par la suite pour 40 XP. (...)Fondée en 1458, par Henri Dubois d'Arrange, vicomte de Trestefort, l'école du même nom forme depuis des générations certains des plus grands cuisiniers de Montaigne - et peut-être de Théah. Le vicomte de Trestefort, dès son plus jeune âge, avait développé - au grand dam de sa famille - une passion tout à fait inconvenante pour les plaisirs de la table, passant des heures en cuisine avec les domestiques au lieu d'apprendre le métier des armes - ou simplement celui de courtisan. On essaya de ...