Les Remparts
sur Ginungagap au format (26.1 Mo)
Contient : fange (2)(...) Ces membres n'ont jamais cessé de grandir tant et si bien qu'aujourd'hui, elle est perpétuellement alitée, les bras et les jambes dans des suspensoirs pour éviter qu'ils se brisent sous leur propre poids. Elle et sa famille occupent tout un pâté de maison à demi englouti par lafange. En remontant un dédale de couloirs, avec pour seul guide une de ses jambes, suspendue au plafond, les ligueurs pourront remonter jusqu'à sa chambre remplis de souvenirs et de marmots verdâtres, la goutte au nez. (...)
Le personnage sait parfaitement donner l'impression qu'il est indispensable ou que la dernière bonne idée est de lui. Extrêmement poli voire obséquieux, même lorsqu'il patauge dans lafange, cet homme d'âge mûr a appris à aimer ce quartier et à porter des cuissardes de pécheurs jaunes, à bretelles, par-dessus ses somptueux atours de soie émeraude. (...)Mieux vaut vivre debout que mourir à genoux... Où Sortir ? L' « Avenue » des Traîne-Misère : Cette rue est un des « gouffres » du fief des Remparts, une de ces failles où chutent les cadwës en perdition et dont parfois, ils ne remontent plus. Baptisée ironiquement « Avenue », cette rue serpente comme un ivrogne à travers le fief, et possède le triste record du nombre d'assommoirs et de débits de boisson. C'est les pieds dans la boue, et dans un concerto de beuglements d'ivrognes, que ...