La vengeance du fils prodigue
sur Le Ludiste
Résumé du scénario : A la suite d'une tentative de coup de force dans une ville Piorad, un guerrier et sa famille subissent la loi et sont placés en esclavage. Des années plus tard, seule une partie de la famille est encore en vie et le jeune fils du guerrier déchut devient porteur d'arme. Il revient alors dans sa ville natale avec l'intention de sauver ses proches, mais à la suite d'une prise de contrôle de l'arme, il massacre une partie de ceux qu'il était venu sauver. S'en suit alors un avis ...Contient : épices (16)(...) Et ensuite pour calmer le jeu faire intervenir une unité de soldats descendus de la forteresse du Warjarl (avec au besoin les 2 porteurs d'élite de la cité). Il vous faut réussir à calmer le jeu (utilisation d'épicespour les miliciens ou les soldats, de jets de commandement pour les yeux de braise, de leurs employeurs...). (...)
Pour faire passer le temps vous pouvez très bien les mettre sur une ou plusieurs fausses pistes (qu'ils auront d'ailleurs du mal à trouver) : des trafics d'épiceset de chagars auxquels se livraient les commerçants décédés. Ainsi, au prix d'une fouille des locaux de la guilde des marchands, on peut s'apercevoir que les commerçant cachaient diverses activités illégales. (...)
Quoique, puisqu'il s'agit de fraudes, cela fait intervenir des notions de droit et de justice et il s'agit justement d'un des thèmes de ce scénario. Le trafic d'épices: En fouillant les arrières salles et les réserves du bâtiment des marchands, on peut trouver jet sous Repérage-10%, caisse cadenassée cachée derrière des rouleaux de tissus. (...)
20 d'entre eux sont marqués d'un lette batranobanne : F (pour frag-ments de Muffin) et 10 autres d'un C (pour Cen-dres d'Oephis). Or, les cahiers de compte de l'annexe ne mentionnent qu'une très faible quantité d'épiceset on ne peut pas découvrir de patente correspondant à cesépices. De plus et chose beaucoup plus grave, cesépicesne portent pas le sceau de la guilde des épiciers, ce qui indique qu'il s'agit de produits de contrebande qui n'est jamais passé entre leurs mains : un sujet hyper brûlant, qu'il vaut mieux côtoyer de loin (jet sous Conn batranoban ou sous Volonté *3 pour le savoir). Mais si les PJ veulent aller plus loin sur cette piste, ils peuvent enquêter dans les deux directions : vers l'aval de la vente (ceux qui utilisent lesépicesillégales) ou vers l'amont (ceux qui les produisent ou ceux qui les vendent aux commerçants de Sabest). Vers l'aval (les utilisateurs) : cela peut paraître relativement simple, mais le problème est qu'aucun nom de destinataire n'est indiqué sur les registres, lesépicesou les caisses et que tous les commerçants sont morts. Le seul moyen de découvrir qui utilise ces drogues est de faire le guet autour de l'arrière salle de la boutique et d'attendre qu'un adepte en manque vienne se servir ou que le destinataire des colis viennent en prendre livraison. Il y aura 10% cumulatifs qu'un tel événement se produise (10% le premier jour, 20% le second, etc. (...)
Pour cela il faudra certainement utiliser quelques guer-riers de la caserne, voir imaginer que l'un des vétérans ira louer les services d'un des mercenai-res porteurs arrivés pour enquêter sur le meurtre). Vers l'amont (les fournisseurs) : traquer des fournisseurs d'épicesillégales est un véritable défi, mais cela peut rapporter très gros car la guilde des épiciers rémunèrent très largement de telles initiatives (jet sous Volonté*5 pour connaître ce détail du background, réussite automatique pour un batranoban). (...)
Donc la encore, une (des) arme(s) et des joueurs peuvent se dire que cela peut leur rapporter un maximum de thams, voir leur apporter la reconnaissance de la guilde des épiciers, ce qui est encore mieux. Pour remonter la piste desépices, ils pourront questionner les convoyeurs locaux et les mercenaires qui escortent les convois de l'annexe de la guilde des marchands, avec un peu de persuasion (financière ou musclée) les Pjs apprendront que les convois arrivaient de Pôle ou de Byrd (selon le contenu) mais que les caisses spéciales (que les mercenaires n'ont vus que fermées) étaient récupérées dans une maison à flanc de colline dans un petit village (Dol-gurn) à 2 journées de route de Sabest. (...)
Les porteurs s'ils n'arrivent pas discrètement (c'est à dire en dissimulant les armes voyantes ou en prenant ses précautions pour arriver de nuit et avec discrétion) se feront aussitôt remarquer et comme tout le village ne vit que grâce à la contrebande, les occupants seront alors prévenus et se prépareront à recevoir les PJs (voir leurs caractéristiques et lesépicesqu'ils ont à leur disposition : ce sont des trafiquants d'épiceset si vos joueurs n'ont jamais eut à faire à des combattants chargés comme des cavaliers volants, ils vont avoir une sacré surprise...). Cet épisode pouvant se dérouler de très nom-breuse façon, je vous laisse le soin de le gérer, sachez simplement que les contrebandiers sont des alwegs et des batranobans originaires de Mac Murdo, que 4 d'entre eux savent se servir d'arbalètes et que les 6 autres on tellement peur de se faire prendre par des mercenaires travaillant pour la guildes des épiciers qu'ils se bourreront à mort d'épice, histoire de mourir défoncé plutôt que de crever dans un trou. (...)
Car j'ai oublié de vous le dire, la petite maison contre le flanc de la colline cache en fait un grand entrepôt troglodyte a ½ remplis de produits de contrebande : armes, armures, objets précieux et surtoutépices... Dans l'idéal, il faudrait donc que les porteurs-joueurs pénètrent discrètement dans l'entrepôt gardé et neutralisent les gardes qui seront aux aguets. (...)
(Pour le MJ, nous pouvons simplement indiquer que Slagfid est un porteur d'arme qui travaille pour Bog Güntaff, le dirigeant des quartiers Piorads du Nord de Pôle et qu'il leur faut bien approvisionner leurs stocks quand ils ont des clients qui désirent de vrais Chagars venant du Pays. Bref, cette piste se révèlera bien moins importante que le trafic d'épices, car il s'agit quelque chose de presque légal. Bog pourra d'ailleurs répliquer qu'il pensait acheter des montures légales et que lui même s'est fait avoir). (...)
Il leur sera alors demandé de prouver leurs dires et s'ils ont déjà visité l'écurie illégale, ils savent d'où viennent les chasseurs de chagars et pourront partir à leur recherche. Dans ce cas et à la diffé-rence de l'attaque des contrebandiers d'épices, la difficulté ne résidera pas dans la puissance physi-que des adversaires mais dans le cadre général. (...)
- Les contrebandiers d'épice : 4 arbalétriers batranobans et 6 alwegs vétérans avec de l'équipement standard hormis une foule d'épices... Ainsi, s'ils sont dans une situations qu'ils jugent désespérée, ces simples humains se transformeront en machine à tuer. (...)