Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : boulot (7)(...) Ce n'est pas avec mon ancienne académie d'escrime que j'aurais pu gagner aussi bien ma vie. Bien sûr, la vie d'ombre est éprouvante, du moins pour ceux qui font bien leurboulot. Votre employeur remet sa vie entre vos mains. L'ombre est plus qu'un simple garde du corps. Jamais je ne quitte vraiment mon employeur, je ne suis jamais loin, toujours sur le qui-vive, toujours prêt à en découdre. (...)
Le veilleur : Comme tous les soirs, je faisais le tour des portes, fenêtres et mécanismes divers de la demeure. Ceboulotétait plutôt monotone, mais grassement payé. Toujours mieux en tout cas que mon ancien salaire d'enquêteur dans la milice. (...)
Ma maison n'a jamais été aussi belle et bien décorée que depuis ce léger changement. Après tout, je fais toujours le mêmeboulot. Cette fois, c'était Vitto qu'il fallait retrouver, un criminel Izgane de haut vol qui avait entourloupé un gros bonnet. (...)
Il s'inquiéta de ma blessure et je racontai notre mésaventure ; cela n'a pas semblé le tourmenter. Après les félicitations d'usage pour unboulotbien fait, il a demandé à ses domestiques de rentrer les caisses et nous a un peu fermé la porte au nez. (...)
Gerrnie était quand même une horreur ; jeune mais rabougrie, sale et aigrie. Méchante surtout. Elle ne rechignait devant rien, en particulier les enlèvements d'enfants, unboulotque pas mal de criminels se refusaient. Il faut dire qu'elle ne s'embarrassait pas tellement de détails quand au confort de la victime. (...)
Et me voilà à nouveau sur le toit, puis à retraverser au-dessus de la rue suspendu à ma corde, avec la satisfaction du travail bien fait et cette agréable sensation donnée par la montée d'adrénaline... Le blanchisseur : Marig était le comptable d'un grand maître artisan de Samarande... jusqu'à ce que ce dernier ne meure dans l'incendie de son atelier ; et il n'y avait rien d'accidentel là-dedans. Il lui a donc fallu trouver un autreboulot. Assez rapidement, Marig se fit une place chez un commerçant local. Pour un salaire supérieur à l'ancien, il devait tenir une comptabilité irréprochable. (...)
J'ai semé les gardes en arrivant au port et en plongeant. Il m'a fallu deux jours pour me remettre, mais au moins les autres avaient pu faire leboulotsans être dérangés. Et en plus ils n'ont pas eu à me sortir de tôle, pas cette fois. C'est toujours le risque... L'alchimiste : La boutique était située au fond d'une impasse, sa porte engoncée dans un porche forçant le passant moyen à se baisser pour ne pas se cogner la tête, indiquée seulement par un vague dessin sur le mur de pierre, dont les couleurs passées représentaient un alambic. (...)