Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : courrier (6)(...) Tout le monde connaît les fameuses « confidences sur l'oreiller », mais Artinas était un véritable maître dans cet art, parfois aidé il est vrai par les boissons légèrement droguées servies aux clients. Lecourrier: Je le voyais transpirer. Il n'était pas à l'aise. Il sentait bien qu'il était dans une situation dangereuse. (...)
Le patron était assis sur son solide fauteuil et attendait le visiteur en jouant avec un stylet dont les reflets menaçants ajoutaient à l'air peu engageant que le sang-mêlé avait ; Maras dirigeait notre grosse bande depuis six ans, et il était réputé dans le monde de la pègre... pas pour ses bons sentiments. Lecourrieravait annoncé qu'il était envoyé par quelqu'un détenant la jeune Mirine et qu'il était là pour entamer des transactions... Mirine... Nous avions passé une semaine à préparer le coup, à étudier toutes les possibilités, à prévoir chaque réaction. (...)
Le prix qu'ils demandaient correspondait en gros à la récompense que nous étions censés tirer de l'affaire. Je voyais la rage dans les yeux de Maras ; il aurait pu égorger sur place le jeunecourriersans sourciller. Et pourtant il n'en faisait rien. Après tout, il n'était qu'un messager, et dans le milieu leur vie est quasi sacrée. (...)
Les yeux de chat de Maras étaient reconnus pour refléter la même cruauté que celle du félin jouant avec sa souris avant de la bouffer. Il était capable du pire. Et cela, lecourrierdevait le savoir. Après plusieurs minutes de pesant silence pendant lesquelles la survie ducourrierse décidait, Maras répondit qu'il acceptait, à condition de voir la fille en vie. Lecourrierse détendit, on entendit un soupir de soulagement. Il sortit de la salle. Immédiatement, Maras nous ordonna de le suivre. (...)