Quatre Légendes
sur Qin - la légende au format (728 Ko)
Contient : médecin (22)(...) Les cauchemars qui peuplaient son sommeil eux aussi disparaissent et, malgré l'absence de souvenirs qui la trouble encore parfois, Yuè Hua finit par se sentir chez elle auprès de Yin Zhàn Shì . Ce dernier estmédecinici à Nao et, même si sa clientèle est essentiellement composée de petits artisans et de pauvres gens, il ne manque de rien. (...)
C'est d'ailleurs une des rares choses dont il ne parle jamais. Yuè Hua ne sait pas non plus pourquoi lemédecinl'a recueillie, ni d'où elle vient, mais un sentiment de bien-être l'envahit dans cette demeure, surtout quand Zhàn Shì se tient à ses côtés. (...)
Dernièrement, il a même commencé à lui dicter les ordonnances écrites avec un pinceau de poil de sanglier sur des lattes de bambou qu'il laisse à ses patients les plus instruits, et à préparer certaines concoctions simples. Parmi les clients dumédecin, un des préférés de Yuè Hua est Féng An-Yi (??? [Nom de famille] + anyì = confortable/aisé), un des fonctionnaires mineurs qui travaille au palais du gouverneur ; ce n'est pas le personnage lui-même, ou son fils, d'un âge voisin du sien, qui rendent la jeune fille heureuse, mais le fait que Zhàn Shì l'autorise à préparer elle-même les petites pilules à base de d'huile de pignon, de pousses de bambou et de certains limons déposés par le Fleuve Jaune que lemédecinprescrit à son patient. Une année s'est écoulée et l'été est revenu. Hier soir, alors que Yuè Hua était partie se coucher, Zhàn Shì a reçu un mystérieux visiteur. (...)
Sans comprendre pourquoi, Yuè Hua plonge la main dans son sac et la referme sur la l'extrémité du pieu de saule qui s'y trouve. Lemédecinreste immobile pendant une heure, caressant juste de temps en temps l'objet dans ses mains, puis il porte celle-ci devant sa bouche et exhale doucement ; puis il accroche la clochette au majeur de sa main gauche et referme celle-ci. (...)
En bas, Zhàn Shì est baigné dans la lumière d'une lanterne posée à ses pieds ; sa main gauche décrit de petits mouvements qui provoquent les tintements de la cloche, tandis que sa main droite, armée de l'épée de bois, tient en respect une créature spectrale. Lentement et inexorablement, lemédecinavance tout en parlant au fantôme qui recule. Yuè Hua ne peut détacher son regard de la scène, et sa respiration s'est arrêtée. (...)
Paralysée par la terreur, un cri d'horreur monte dans sa gorge et y reste bloqué. Le second fantôme s'avance sans bruit vers lemédecininconscient de sa présence et, alors que l'esprit malfaisant s'apprête à frapper, le cri s'échappe enfin de la bouche de Yuè Hua qui se jette en avant dans l'escalier. (...)
La chose qui en veut à son maître emplit sa vision et la jeune fille se précipite sur elle avec un cri de rage et... le monstre l'esquive avec facilité alors qu'elle vient heurter lourdement Zhàn Shì et retombe en arrière, le souffle coupé. Lemédecinbondit au-dessus du corps de son apprentie et son épée de bois fend l'air avec un sifflement puis... le silence tombe. (...)
Toujours sans mot dire, il a commencé à préparer le repas du soir, une tâche habituellement réservé à Yuè Hua. Alors, n'y tenant plus, la jeune fille s'est agenouillée auprès dumédecin, la tête baissée : « Maître... Je vous en prie... pardonnez-moi... » Zhàn Shì s'interrompt et la regarde. (...)
Sòng Chang Wei ([nom de famille] prospère/florissant et grand/élevé) s'approche du marchand en baissant la tête : « Maître Zhái... Je ne sais pas comment dire... J'aurais besoin de semences de blé mais... avec la maladie de ? Mei (belle) et le coût dumédecinet des médicaments, je ne pourrais pas vous payer avant que les marchands de Nao ne passent au village pour acheter nos poteries... » Le garçonnet regarde son grand-père avec attention. (...)
Quand, alité et secoué de violentes quintes de toux, il a finalement autorisé son petit-fils à se rendre à Nao chez lemédecin, il était trop tard. Celui-ci n'a pas hésité à venir quand il a su que le père du garçon était Zhái ? (...)
Feng Hòu (riche et généreux) ; depuis qu'il s'est installé en ville et a épousé la fille unique de son vieux Wong, ses affaires sont plutôt florissantes et le praticien sait qu'il ne risque pas de ne pas être payé. Mais quand ils arrivèrent au village, seul le corps froid de l'aïeul les attendait. Lemédecinest rentré chez lui après avoir constaté le décès. Lí Wei, après avoir mis un peu d'ordre, est lui aussi reparti en ville dans la neige, mais si son coeur est de glace, ce n'est pas à cause de la température. (...)
L'intérêt de Yú a de toute façon été de courte durée : la fille n'est même pas vraiment jolie et surtout, un coup d'oeil à l'homme qui l'accompagnait l'a dissuadé de tout geste inapproprié. Yú sait que Yin Zhànshì estmédecin, il l'a déjà vu dans le quartier où il habite, mais son visage, marqué marqués par des cicatrices de coups et de brûlures, et sa démarche assurée, montrent l'un et l'autre qu'il s'agit d'un homme à ne pas prendre à la légère. (...)
Mais avec du repos, si elle ne développe aucune fièvre, elle devrait se remettre. - Je vais donner l'ordre aumédecinde venir l'examiner. Avez-vous une nourrice à recommander ? » Et comme la sage-femme hoche la tête : « Bien, envoyez-la moi dès que possible. (...)
Qiwàng est un bon fils... » ********** Féng An Yi entre dans la pièce en compagnie de Yin Zhàn Shì. Qiwàng pose le rouleau qu'il lisait et se lève promptement pour saluer les deux adultes. Lemédecinest une figure bien connu dans la maison depuis qu'il a réussi à sauver sa mère et sa soeur Jiao ? (...)
Je souhaiterais que vous l'examiniez : il me semble bien pâle, ces derniers temps. Sa santé m'est aussi importante que la mienne », dit Féng An Yi en guise d'entrée en matière. Lemédecin, malgré son visage de bandit, est un homme courtois. S'adressant à l'adolescent, il commence par lui demander de s'asseoir sur la couche située sur le côté de la pièce, prise entre une armoire dont les cases sont remplies de rouleaux de bambou et le bureau. (...)
Lorsqu'il se redresse, il intime l'ordre au garçon de se lever et de sauter sur place. Après avoir jeté un regard à son père, Qiwàng s'exécute sans comprendre mais faisant confiance aumédecin. Celui-ci ne dit presque rien et le regarde faire des bonds, se contentant de les faire le plus haut et le plus rapidement possible. (...)
Finalement, Yin Zhàn Shì lui fait signe d'arrêter et de se rallonger. Qiwàng obéit immédiatement avec soulagement, aspirant l'air à grande goulée. Lemédecinse penche à nouveau sur sa poitrine. Quand il se relève pour faire face à son père, son visage ne porte pas plus d'expression qu'auparavant : « Votre fils est en bonne santé, maître Féng. (...)
- Oui, père. - Il va falloir que je réfléchisse... » La voix de son père s'éloigne tandis qu'il raccompagne lemédecin, laissant Qiwàng seul dans l'intimité de la chambre qui lui sert aussi d'étude. Il se rhabille lentement et s'approche du bureau pour regarder par la fenêtre qui donne sur le jardin à l'arrière de la maison. (...)
Son regard s'attarde sur les rouleaux qui s'entassent sur le bureau, et l'idée de devoir abandonner même momentanément leur étude lui répugne... ********** Trois jours se sont écoulés depuis la visite dumédecin. Son apprentie a remis la liste annoncée, et la cuisinière a reçu les instructions idoines quant à l'alimentation de Qiwàng. (...)
Rinçant soigneusement son pinceau, Qiwàng se lève et va se laver les mains avant de rejoindre son père qui vient de revenir du palais. « Ah ! Te voici. Excellent. J'ai trouvé exactement ce que lemédecina conseillé pour toi. - ... !! - Oui, j'en ai discuté avec plusieurs personnes au fait de se genre de choses. (...)
Seul Zhái Lí Wei, le fils d'un marchand aisé de la ville, l'a écouté une ou deux fois avec attention, mais il ne semble pas vraiment partagé toutes ces idées et sa culture est manifestement limitée. Quant à la présence à certains cours de la jeune Yuè Hua, l'apprentie dumédecin, elle est à la fois choquante et bizarre...Nouvelles décrivant les backgrounds de 4 personnages-joueurs en vue d'une campagne utilisant le scénario du LdB. Yuè Hua ?? (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeune fille se réveille ...