Nouvelle : Une fleur pour la princesse
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Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : pieds (14)(...) Si c'est non, prenez cette somme pour votre silence et le "dérangement" mais pourriez-vous, dans ce cas, m'indiquer des personnes sûres qui connaîtraient la région afin que je puisse partir au plus vite ?... La bourse chuta avec un choc mat dans la flaque de boue qui se tenait à mespieds. La petite avait eu l'obligeance de ne pas la jeter dans mon vomi. Elle semblait avoir du cran et du courage. (...)
Quelque chose n'allait pas : elle sentait le contact humide de l'herbe matinale recouverte de rosée sous sespieds. Et elle s'était couchée avec ses bottes... Elle baissa lentement la tête et constata, ébahie, qu'elle était nue. (...)
Si ce n'est un voyeur qui s'amuse à regarder les jeunes femmes en train de faire pipi ? -Ben, c'est moi l'archéronte rouge... La pauvre fleur qui est à vospieds. Doliane haussa encore un peu plus haut son sourcil et baissa la tête tout en reculant légèrement les jambes. Une magnifique fleur d'archéronte de couleur sang se noyait au milieu des herbes, juste entre sespieds. Doliane posa les mains au sol et pencha sa tête au plus près de la fleur. -Tu parles, toi, la fleur ? (...)
J'ai même quelques marbre là, pour toi, si tu peux me donner une information. "Casse-tête" rangea son bras d'arme le long de son flanc. A sespieds, le coeur de la velue avait cessé de battre, le sang ne se répandait plus dans la boue. Le grand rude fronça les sourcils pour se donner de la contenance, il faisait pourtant trois têtes de plus que Lombardo. (...)
Lombardo ramassa un morceau de chiffon dans son sac et essuya sa lame-lune avant de la ranger doucement dans son fourreau. Eponger le fil de la lame sur les vêtements de la victime à sespiedsn'aurait pas cadré dans le portrait qu'il voulait donner de lui au grand-rude. Il conserva, néanmoins, une étoile dans la paume de sa main. (...)
Il faisait froid, très froid. Il continuait à avancer malgré sa nudité. La neige tombait drue sous la lune sang. Sespiedsbougeaient presque indépendamment de sa volonté, il devait continuer à avancer. Justine hurlait en tenant son ventre rond. (...)
Je t'en prie Lombardo... Je t'en prie... Il la prit dans ses bras, un torrent de sang se déversa à leurspieds. Le couteau tomba dans la neige. Il continua à avancer. Elle se maintint, de toutes les forces qui lui restaient, collée contre lui. (...)
Lombardo plongea sur le côté en décochant son étoile vers Rasjta qui se préparait déjà à lancer une déflagration psychique. Le démon le manqua de peu et roula pour se remettre surpieds. Davon lança une hache de jet en dégainant une masse. Lombardo plongea à nouveau en avant, hache et démon sifflèrent à côté de lui. (...)
Davon posa ses yeux sur le corps sans vie de tête d'acier et rugit en dégainant sa hache dans sa main libre: -Pourquoi ?!? Derrière lui, Rasjta luttait pour éliminer les toxines de son corps. A sespieds, Karel entamait déjà un étonnant processus de régénération. En à peine un quart de sablier, voire peut-être moins, il serait surpieds. Lombardo serra le manche de sa lame-venin et se concentra, l'énergie affluait déjà dans sa main. (...)
-Non pas la mélodie ! Appelez-moi le chat. Ca sera vraiment plus simple. Répondit le chat noir en bondissant près despiedsde Nasht. Presque simultanément, les trois compagnons reculèrent, le visage pétrifié par la stupeur. (...)
L'idée lui vint que ce son étouffé ne pouvait être que celui de feuilles qui se froissaient comme si quelque chose les poussait par en dessous. Elle ferma les yeux et se concentra pour rassembler son énergie. Après quelques expirations, sespiedsdécollèrent du sol. Elle maintint sa pression psychique et commença à se déplacer en lévitation pour essayer de localiser la source du bruit. (...)
Il posa, alors, le regard droit devant lui et se dirigea vers le centre de la cathédrale, vers le coeur où se rejoignaient tous les courants d'énergies, vers le bassin central. Il ne ressentit aucune sensation de puissance ou de bien-être lorsqu'il mit lespiedsdans l'eau ; il n'était là que pour se ressourcer, que pour supprimer l'écho de la douleur qui faisait rage à l'extérieur de la cathédrale. (...)