Nouvelle : Une fleur pour la princesse
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Lorsque j'arrivai enfin en haut de la colline, je me mis à penser à toute cette sombre histoire... Oh certes, je n'étais pas un grand poète ou ne possédais pas des qualités de conteurs comme les compagnons de la guilde des bonnaventures mais quand même... Il y avait certainement dans ce que je venais de vivre une leçon à tirer ou un message à laisser à ceux qui font une confiance aveugle à ce que leur dicte leur cœur. L'ignorance et la naïveté ont cette vertu qui permet aux faibles, aux timorés ou ...Contient : visage (40)(...) Ma pauvre petite chatte commençait à souffrir de la façon dont Nasht, Marik et elle étaient traités à la capitale : la vie était plus facile dans la forêt domaniale du monastère. La petite forme rabaissa en arrière la capuche qui masquait sonvisage. De jolies vagues blondes encadraient la blancheur quasi-marmoréenne de ses traits : un front haut et dégagé, d'adorables yeux de nacre en amande, un nez et des lèvres magnifiquement ciselés. (...)
J'eus du mal à mettre un âge sur ce charmant portrait juvénile: elle avait quelque chose de beaucoup plus vieux que sonvisagedans les yeux. Je fis rapidement une estimation en fonction de sa taille et lui donnai entre 10 et 12 printemps. (...)
Blafard, le teint malade, les cheveux étrangement filasses et toutes les marques de la servitude domestique creusées sur sonvisagede quinquagénaire. Il me dépassait néanmoins d'une bonne tête et cela me laissa penser qu'il pouvait être un Elu dont la beauté avait été fanée par le poids des responsabilités. (...)
Etait-il tout simplement en train de satisfaire un besoin naturel ? Cette dernière pensée me fit sourire; je m'imaginai maintenant sonvisageaustère déformé par l'effort. Ca ne devait pas être très facile pour quelqu'un comme lui de "pousser": tant d'années passées avec un bâton enfiché dans le cul. (...)
Repris-je en ramassant une pierre avant de m'asseoir sur un rocher. Un bref instant je m'amusai à la faire sauter dans la paume de ma main en observant levisagede Lombardo. Le sourire se dessinait maintenant dans son regard. Je rattrapai la pierre une dernière fois en fermant le poing et m'installai plus confortablement sur mon fessier dans une position que j'affectionnais. (...)
-Disons que je le suis à un moindre niveau, mes disciplines psychiques sont orientées vers la maîtrise de mon propre corps... J'eus soudain l'intuition que ce n'était même pas son vraivisagequi se trouvait en face de moi: il devait être un Dorli lui aussi, cela pouvait expliquer qu'il fasse une tête de plus que moi. (...)
Il les plaça dans le creux d'un arbre et conclut en dessinant à nouveau ce rictus qui ressemblait à un sourire sur sonvisage. -Moi aussi je commence à vous apprécier Chat... L'odeur du campement parvenait à présent à nos narines. (...)
J'eus la brève sensation d'observer une statue de marbre en regardant la lumière chaude des flammes jouer sur sonvisage. Le contraste entre sa peau presque glacée et la douce fourrure de capitaine me saisit. -Le seul parfum que je respirerai sera celui de l'archéronte grâce à vous mes amis. Elle marqua une pause en fermant les yeux et sonvisageretrouva l'aspect de celui d'une enfant de son âge. -Je ne saurais jamais assez comment vous témoigner ma reconnaissance. (...)
Elle n'était pas gênée par sa nudité, ça faisait partie de sa nature, et il n'y avait pas plus exhibitionniste ou sensuel qu'un lutin, mais elle aurait bien voulu voir levisagede celui qui lui avait joué ce tour. Evidement, elle ne remarqua personne. C'était peut-être une plaisanterie du nain. Du nain ou de... De Chat ? Un sourire radieux illumina sonvisagecrispé par la douleur à la seule pensée que Chat était revenu et que, fidèle à son habitude, il s'était lancé dans une sorte de petit jeu érotique. (...)
Il avait déjà vu souvent Doliane faire ça quand elle avait trop utilisé ses pouvoirs psychiques. Un éclair traversa soudainement son esprit : levisagede ses compagnons d'aventure, une cuite mémorable à la houppebrune, une petite Dorli qui allait mourir, le territoire de Raalaojni, la hache qu'on lui avait achetée. (...)
La troisième personne de mon auditoire, une jeune femme qui était aussi jolie que Silène, posa son regard sur moi et souffla doucement... -Peut-être préfères-tu nous raconter la suite demain ? Un nouveau sourire se dessina sur monvisage. -Non, demain mes compagnons seront rentrés du monastère et ils n'auront certainement pas la même version que moi. (...)
Elle posa doucement sa tête sur sa poitrine et écarta sa longue chevelure d'ébène pour pouvoir observer sonvisagedans la glace. Laïdrella était très fière de ses yeux sombres et profonds, elle n'avait pas besoin de les souligner avec du khôl pour avoir un regard pénétrant. (...)
Elle songea un instant, qu'il était étonnant que les quelques pouvoirs de contrôle corporel que possédait Lombardo, ne lui permissent pas de changer plus que les traits de sonvisageou la texture de sa peau. -A quoi penses-tu ? Lança Lombardo pour la sortir du fil de ses pensées. (...)
Ils venaient de trouver la position idéale pour continuer la conversation. Lombardo s'attardait sur levisageenfoui dans l'oreiller pendant que Laïdrella contemplait le nombre de noeuds dans le bois de la poutre centrale du plafond. (...)
Cela ne gênait pas Lombardo, il était habitué au climat des îles Dorli et maîtrisait relativement bien des fonctions corporelles comme la sudation. Il contempla, dans la flaque, levisagequ'il s'était choisi. Mince, sec, la peau parcheminée, un nez plus fort, les oreilles décollées et arrondies, il ressemblait à une sorte de mercenaire humain d'âge mûr, vers la fin de son quatrième cycle. (...)
Lombardo se détendit légèrement en s'adossant un peu plus fort contre le mur, la serveuse s'approcha pour remplir leur deux choppes. Un éclair de malice traversa levisagede "Casse-tête". -Combien ? -Dix grandes roues d'argent pour toi... Les pensées de "casse-tête" s'embrouillèrent. (...)
Lombardo traversa la moitié de la salle sans éveiller l'attention des clients pour accoster - tant qu'à faire - la plus jolie des serveuses. De longues boucles brunes encadraient sonvisagegracieux, elle ne semblait pas porter les signes de la dissemblance et ses vêtements laissaient entrevoir des formes dans lesquelles n'importe quel mâle de ce continent aurait eu envie de se perdre. (...)
Et peut-être votre enfant ou vos enfants aussi ? Elle s'immobilisa. Le temps qu'un ange passe, Lombardo partit dans le vague ; il posa sur le jolivisagecelui de Laïdrella. Plus rien ne pouvait le retenir à la femme qu'il aimait, il devait se faire une raison. (...)
La jeune femme semblait posséder ce dont il avait besoin, ce qu'il recherchait depuis des années, ce qui ne pouvait exister, pour lui, que dans levisagedes enfants : l'innocence. Une fleur sur la somme d'immondices, de déchets et d'ordures qui régnait en ce monde. (...)
Lombardo ressentit une pression psychique dans son esprit ; Rasjta devait pouvoir lire les pensées de surface. Lombardo se concentra sur levisagede Justine avant de lancer froidement. -Si le psikaë essaie de lire dans mon esprit, il ne va pas voir grand chose. (...)
Elle se retourna vers lui et ouvrit de grands yeux écarquillés... -Mais... Qu'est-ce qui est arrivé à tonvisage? Il fronça les sourcils, il avait perdu son masque dans la nuit à cause du cauchemar... Peut-être valait-il mieux après tout. Il laissa ses mains glisser le long de ses joues avant de souffler : -Oui, ceci est mon vraivisage. Je suis un Dorli comme toi. Elle prit le drap pour se couvrir la poitrine en se posant sur ses genoux. (...)
Elle bredouilla en sentant la main de Lombardo se poser sur sa joue. -Mais, heu... et toi ? -Moi ? Moi, je n'ai fait que prendre unvisagecommode pour engager des gens. -Tu es magicien ? Tu as deviné tellement vite des choses sur moi. (...)
Tu es sûre que tu ne veux pas l'emmener avec toi. Ses pouvoirs pourraient t'être utiles si tu veux changer à nouveau devisage. Laïdrella lissa ses cheveux - maintenant - roux et ondulés. -Non, je m'aime bien comme ça. Tue-le ! (...)
Cristal-mémoire Lars posa un oeil relativement étonné sur moi. La nuit était vraiment avancée et, même si la fatigue pouvait se lire sur leurvisage, il était clair qu'ils ne me lâcheraient pas avant d'avoir eu le fin mot de l'histoire. Silène ouvrit la bouche la première. (...)
Et que tu ne puisses sauver que, mmmh, disons, trois personnes, toi-y compris ? Tant pis pour la douleur, un sourire se dessina sur monvisage. La réponse était facile pour moi, elle était claire dans mon esprit. -Je laisserais faire la bonne fortune. (...)
Doliane se pencha doucement pour caresser la joue de son Chat. Quelques rapides mouvements oculaires rompirent l'harmonie duvisagedu dormeur. Il ouvrit les yeux, horrifié. La stupeur figea les traits de Doliane : quelque chose n'allait pas. -Chat ? Ca va ? Levisagede Chat devint dur, une étrange expression se dessina dans ses yeux, comme s'il essayait de rentrer dans l'esprit de Doliane pour lui faire du mal. (...)
Bava Nasht. -Une intuition. Le corps est le même, je reconnais les grains de beauté. Mais c'est dans levisage... -Je ne suis pas votre Chat ! Hurla le prisonnier. Doliane se rapprocha au plus près duvisagetordu par la colère. -Qui êtes-vous alors ? -Je suis Maavira Domaine-Argent ! Et si vous ne me relâchez pas tout de suite, je vais vous faire payer ! (...)
Mais je te jure qu'on ne te lâchera pas tant qu'on aura pas les réponses. Une grimace mauvaise se dessina sur levisagede Chat. -Je ne sais pas pourquoi je suis là-dedans, moi aussi. Mais tu ne tireras rien de moi ! (...)
Répondit le chat noir en bondissant près des pieds de Nasht. Presque simultanément, les trois compagnons reculèrent, levisagepétrifié par la stupeur. -Ah non ! Je vous en prie ! Restez donc ! Vous êtes mes invités et j'ai quelques questions à vous poser. (...)
On s'est déjà assez détendu comme ça c'matin. Celebn va finir par nous chier dessus... Nasht éclata de rire et un rayon de lumière illumina levisagede Doliane. C'était bon d'être encore en vie, c'était bon de pouvoir respirer. Le réveil de l'automne La douleur commença à s'atténuer, les assauts furieux lancés dans sa chair et son crâne s'étouffèrent peu à peu, plusieurs milliers de lances cessèrent de distiller leur venin. (...)
Elle se posa en position de combat au centre d'une arche baignée par la lumière. Lombardo essaya de distinguer sonvisagemais il n'en eut pas le temps. La forme bondit sur lui pour le décapiter. Lombardo plongea sur le côté pour éviter le coup et roula. (...)
Cela ne vous regarde pas ! Lâcha Lombardo en faisant un rempart de sa volonté. Aucun trait dans sonvisagene témoignait plus la moindre émotion -Détrompez-vous. Nos ordres sont clairs ! Laïdrella entend récupérer sa fille. (...)
La pluie cessa et le ciel sembla se dégager brusquement car la lumière se fit plus intense à travers le bandeau écru. Lombardo se releva et inspira. Une brise fraîche et légère caressait sonvisage, l'onde ruisselait joyeusement en contrebas et les branches bougeaient mollement. Il ne perçut pas, d'en haut, l'odeur du massif de pins sauvages qu'ils avaient abordés de nombreux sabliers auparavant lors de l'attaque des vouivres. (...)
C'est bien mon malheur, mais j'ai jamais rien entendu à ces foutues manoeuvres de sorcellerie. Lombardo releva la tête, sonvisagene laissait toujours rien transparaître. -Bien... Savez-vous si Maavira est encore en vie ? Un affreux croassement brisa le silence de la vallée, il ricocha, porté par l'écho et pénétra en force dans mon cerveau. (...)
Il tourna légèrement la tête vers elle et lui caressa la joue: -Pourquoi ? T'es jalouse ? -Avec toi... Oui. Un nouveau sourire se dessina sur sonvisage. Il posa un baiser sur ses lèvres. -Non, elle est trop glacée... Je n'aime que les filles qui ont de la « chaleur » comme toi. (...)