Gladise
sur L' Oiseau Oracle au format (428 Ko)
Contient : pleurer (6)(...) Gladise ellem ême n'échappe pas à la règle et sous son apparente insouciance se cache une terrible tragédie. Plusieurs versions déformée circulent dans les chaumières, de la romance qui faitpleurerles jeunes filles au conte qui fait trembler les enfants. Autrefois : Il était une fois, au Second Age, une jeune et belle princesse du nom de Gladise. (...)
Ce jour est le seul de l'année où le deuil soit de mise. Agissant comme un exutoire, il est autorisé depleurerce jour-là et la population n'a pas besoin de se forcer beaucoup. Toute l'année sur les nerfs pour se forcer à sourire, les gens peuvent enfin se laisser aller et craquent nerveusement. (...)
En effet, le cimetière de Gladise est situé en dehors des limites de la ville et il est autorisé depleurerpendant les enterrements, tant qu'on est à l'extérieur des murs. Naturellement, il faut reprendre un air enjoué dès qu'on repasse les portes de la ville. (...)
Chaque corps de métier fait dans son domaine quelque chose pour la résistance. Par exemple, l'oignon est proscrit, à Gladise. Normal, il faitpleurer, même si c'est sans tristesse. Du coup, il s'en fait des élevages clandestins, pour le plaisir de l'éplucher, pas vraiment celui de la cuisine : une fois cuit, il n'a plus d'intérêt. (...)
Certains fabriquent en cachette des monuments funéraires. Des blagues morbides sont perpétrées pour le seul plaisir de voirpleurer... Bien sûr, ils se réunissent en réunions secrètes où, habillés de couleurs sombres, ils s'entraînent àpleurer. Si la Résistance ne va pas aussi loin dans la démesure que le pouvoir en place dans la recherche du Malheur, c'est uniquement parce qu'elle doit rester cachée. (...)Il existe une cité du nom de Gladise située dans un endroit tellement perdu et reculé qu'elle est devenue une vraie légende. Les plus proches bourgs ou villages ne peuvent être atteints qu'au terme d'un voyage de trois à quatre semaines, un voyage si long et si périlleux que personne ne le tente, Cette cité peut heureusement se permettre de vivre en totale autarcie. Une grande forêt apporte une source inépuisable de bois et de gibier, des terres arables permettent des cultures fructueuses ...