Ombres et Brouillards
sur Les Ecuries d’Augias au format (33 Ko)
Contexte historique « La guerre sera fraîche et joyeuse » Guillaume II, lors de l'invasion de la Belgique. 1914. Le plan XVII de Joffre a failli : les troupes françaises se replient devant l'avancée allemande en Belgique. Les esprits les plus pessimistes s'apprêtent, à Paris, à revivre les sombres famines du siège de 1870-1871. Les Allemands avancent de 30 km par jour, étirant jusqu'à la rupture leurs lignes de ravitaillement. Les troupes tergiversent aux portes du Bassin Parisien : l'occasion ...Contient : assaut (16)(...) ils sont alors intégrés dans la tranchée puisque ces meurtres s'expliquent par un homme infiltré - connaissance avec le quotidien du poilu : attente, jeux, pilonnage... 6. au crépuscule, unassautest donné vers la tranchée allemande - les PJs devront assurer leur couverture et y participer - objectif : prendre un prisonnier et le ramener pour l' « interroger » 7. (...)
) D'où un effet plus spectaculaire et suicidaire qu'efficace. C'est plutôt une arme de nettoyage qu'un engin d'assaut. o Arme de poing : son utilisation n'est pas de mise sur le champ de bataille, sauf en tant que renfort psychologique pour sortir d'une embuscade ou d'un combat rapproché. (...)
Matériel plus usuel o Poignard de tranchée o Visière à nasal Pollack o Cuirasse abdominale o Fusil d'assaut(Mannlicher, Steyr autrichien, Mauser belge) o Trousse de secours o Cisailles, cordes, grappin o Gamelle à « jus » , lettres, feuillées pour les WC, grigris personnel, objet d'art, clairon o Jumelles, périscope de tranchée Les personnages clés Pierre Vaneck « la bleusaille » Le beau-parleur comprend désormais l'inconvénient de son péché mignon : avoir une grande gueule. (...)
Le soldat lambda Vu par quelques éléments de la vie dans les tranchées. Imaginez un quotidien dévolu à des corvées de transport la nuit, à l'attente d'unassaut, un petit artisanat pour tuer le temps.... Des repas sans fantaisie (boeuf bouilli froid figé dans la graisse, triade pommes de terre riz carottes). (...)
La mort de celui-ci, il y a 10 jours, le poussa à la rébellion : ;il assassina à bout portant l'officier qui donna l'ordre de l'assautmeurtrier. Pour éviter l'enquête, il se porta disparu et opère désormais à distance, son goût pour l'innovation et la technique lui ayant permis de se bricoler un fusil digne d'un excellent tireur. (...)
S'il voit qu'un PJ est officier, il discutera de ses frais d'extrême-onction, le harcelant comme une potentielle victime. 4. Remise de l'équipement : - uniforme bleu garance - fusil d'assaut- soit un lance flamme, une arme de poing ou une cuirasse 5. Complications - Alors que Dujeunet sympathise avec eux, il est soudainement abattu d'une balle en pleine tête provenant du haut de l'hôtel en ruines. (...)
Mémento sur les règles de tir : Malus de visée : de base +6, +8 avec du brouillard , +2 supp avec cible en mouvement, fusil à lunettes : bonus de 4 ; viser : +1 parassaut(3 maximum) Acte 2. Brouillard Scène 5. Les pauvres couillons du front Ambiance tendue- esprit de camaraderie pour pallier à l'angoisse Contexte la tranchée (voir les lieux) But préparer le drame de la scène 6 (l'assaut) par les émotions contraires (patience, calme) Déroulement 1. les PJ sont intégrés dans la tranchée vers 19h00 pour glaner des informations et préparer la capture d'un allemand. (...)
Ø Positionnez, au besoin sur un plan, les positions de chacun puisque l'ordre d'attaquer sera donné à la scène suivante. Utilisez dans l'entourage des PJ 4 ou 5 soldats PNJ pour la description de l'assaut. 5. l'artillerie française et allemande entrent en action. Passez à la scène suivante. Les PJ ont accès à une mitrailleuse Gatling et à l'arbalète d'Imphy, plus trois grenades suffocantes et un lance flamme. (...)
La blitzkrieg Ambiance folie furieuse - menée à tambour battant : un mode « survival » sans temps mort - pic d'horreur et de violence guerrière Contexte voir le schéma de l'arène dans les lieux But éprouver rudement les nerfs des PJ, catharsis mettant en branle les mécanismes Déroulement 1. le son du clairon reprend les premières notes de la Marseillaise et donne le signal de l'assautvers la tranchée allemande. Pour résoudre les dangers de cetassaut, nous allons procéder par phase et par zone de dangers. Mais d'abord, les PJ réalisent un test de peur (score de 6 avec les points de courage : - vision de la guerre -1 à +3 (pacifiste/ belliciste) - réussite de l'entraînement de la scène de +1 à +3 - carrière militaire +3 - un succès critique entraîne une témérité donnant un bonus de +2 pour tout l'assaut! Synopsis des phases 1. sortir de la tranchée française 2. arriver près de l'allemande 3. nettoyer celle-ci et récupérer un prisonnier Zones de danger selon les phases 1. (...)
Cependant, la faible compétence de ses artilleurs explique le risque encouru par les poilus de tomber sous leur propre feu. Le barrage roulant progresse de gauche à droite de 1 case parassaut. Tout soldat présent dans la zone risque d'être blessé (1 sur 1D6). Dégâts : 2d6 +7. Artillerie allemande : chaque case occupée par un poilu a une chance sur 6 d'être atteinte par un obus. Les jets se font chaque tour d'assaut. Les barbelés : ils ralentissent la progression de moitié (voir le lance flamme). Phase 2. aux plaies précédentes s'ajoutent l'horreur du déchirement des chairs par la mitrailleuse, les cris des fantassins boches mettant leurs adversaires en joue, la boue freinant la progression, l'angoisse d'une balle perdue... La mitrailleuse : regardez son aire d'action sur le schéma. (...)
L'heure des bilans approche : si un PJ a tué de sang-froid (ou achevé) un ennemi, il doit faire un test de corruption. Après l'assaut1. l'heure est à l'apaisement, la pacification du champ de bataille : plus de bruit, le souffle de vent et la pluie qui cesse ; le voile des nuages passant sur la lune ; les visages hagards et les regards vides des vainqueurs qui sont tirés de leur catatonie par le cri des blessés. (...)
Comme un témoignage particulier de l'absurdité de ces assauts, le clairon retentit de nouveau indiquant l'imminence d'un nouvelassaut. Les morts n'ont pas encore été inhumés, les blessés restent non soulagés. Un des jeunes poilus s'avance hors de la tranchée et déclare préférer mourir de sa propre volonté plutôt que d'être contraint sous les balles ennemies. (...)