Sur le pont, nous règlerons nos comptes...
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Contient : travailleurs (6)(...) 17 novembre 761 : Des hommes du général viennent chercher les « réfugiés ». Ils sont entraînés au fortin et mis au travail, à l'écart des autrestravailleurs. 3 décembre 761 : Le prêtre Avord est tué dans sa cellule par deux hommes du général. L'un destravailleursnouvellement arrivé (et un peu trop forte tête pour être mis au pas) est torturé et accusé du meurtre. Pour éviter qu'il ne parle, on lui coupe la langue. (...)
Les villageois sont trop heureux de leur libération pour pointer du doigt les zones sombres des tractations. 762 à avril 764 : Le camp militaire devient une zone secrète. De nombreuxtravailleurs, poussés à bout, meurent dans le fortin. Le général devient le dictateur de cette petite zone de non droit. (...)
Jonsoy devient trop occupé à cacher toutes les traces. 13 mai 764 : Le général Lionçot fait tuer tous lestravailleursrestants. Les corps sont entassés au fond d'une galerie qui est alors sabotée. Certains sont même enterrés agonisants. (...)
Huppert décrira le général comme un tyran, un monstre de détermination qui ne respecte pas la vie, à part celle des soldats fidèles. La mine est désormais à l'abandon. Il ne reste plus detravailleurs, ce qui peut étonner les personnages. Lionçot a compris qu'avec le retour de la paix, il lui faudrait bientôt retourner à la capitale. (...)
On peut toutefois repérer dans la terre glaiseuse - désormais figée par la chaleur de l'incendie - de nombreuses traces de pas, preuve de l'activité intense de la mine. On retrouvera aussi dans les décombres des anneaux de fer qui servaient à attacher lestravailleursforcés. Mais c'est en s'enfonçant dans la mine qu'on aura le plus de surprises : l'un des boyaux dégage une odeur insupportable de pourriture. (...)La guerre civile a coupé Balague en deux. De part et d'autre de la rivière, les armées ont tenu bon. La paix les a prises par surprise. Mais avant qu'un nouveau pont ne puisse sceller la réunification des deux quartiers, il reste des comptes à régler. Ce scénario s'adresse à des joueurs plutôt diplomates. Il fait suite à « La cathédrale des cimes », paru dans Eastenwest n°16 et continue à explorer les aléas d'une société déchirée par la guerre. Il se déroule dans un cadre fourni, mais peut aisément ...