Relations extérieures et commerce de Marienburg
« La situation de Marienburg, son parcours imposé entre les écueils de l'Empire et de la Bretonnie, nous interdit d'afficher la moindre préférence pour l'un ou pour l'autre. Nous traitons donc toutes les nations sur un pied d'égalité. Nous sommes neutres, mais oh combien splendide est notre neutralité!' - un membre de la commission des Affaires Étrangères du Stadsraad. 'Repérer les espions bretonniens n'est pas difficile : ils s'inondent systématiquement d'eau de lavande pour couvrir leur puanteur ...Contient : marienburg (60)Relations extérieures et commerce deMarienburg« La situation deMarienburg, son parcours imposé entre les écueils de l'Empire et de la Bretonnie, nous interdit d'afficher la moindre préférence pour l'un ou pour l'autre. Nous traitons donc toutes les nations sur un pied d'égalité. (...)
'Pourquoi perdre une douzaine de soldats quand une douzaine de guilders fera aussi bien l'affaire?' - un prêtre d'Haendryk.Marienburgest un acrobate, un funambule jongleur qui fait tournoyer une douzaine d'assiettes au-dessus de sa tête tout en prenant garde de ne pas tomber dans un bassin infesté de requins. (...)
Si ses chefs penchaient un peu trop d'un côté ou d'un autre, son numéro de haute voltige s'écroulerait et la cité serait dépecée par ses puissants voisins. Mais le Directorat s'est jusqu'à présent comporté en maître équilibriste.Marienburgne détient aucune des sources habituelles de richesse : pas de mines d'or ou d'argent, pas de terres fertiles, pas de bois ou de femmes. (...)
La pêche ne saurait suffire à une Grande Puissance. La cité importe en fait l'essentiel de sa nourriture.Marienburgbénéficie en revanche d'une position unique : elle contrôle l'entrée l'entrée de la seule voie d'accès fiable à l'intérieur du continent, le Reik et ses affluents. (...)
Les risques sont si importants qu'il est beaucoup plus rentable de transporter un lot de safran de Magritta à Talabheim en passant parMarienburget le Reik que par la voie de terre à travers la Bretonnie et les Montagnes Grises. Même les marchandises en provenance ou à destination de Kislev, et de l'est en général, empruntent le plus souvent la route du fleuve, avec une escale àMarienburg. Erengrad est jugée trop lointaine par la plupart des marchands et son port est bloqué par les glaces presque la moitié de l'année. Les humeurs de la Mer des Griffes font deMarienburgune escale encore plus attrayante, sans parler des navires du Chaos que l'on y rencontre de temps à autre à l'est. Les dirigeants de Middenland, du Nordland et de Middenheim ont bien essayé de concurrencerMarienburgen établissant des ports sur la côte nord, mais les navires ne sont pas venus et ces villes nouvelles dépérissent, quasiment désertées et oubliées.Marienburgcontrôle en fait la plus importante route commerciale du Vieux Monde. Ce rôle assure à la cité et à ses dirigeants une fortune considérable. (...)
La pression exercée dans l'Empire par les classes moyennes et la noblesse, anxieuses de voir le commerce reprendre normalement, explique pour une bonne part la décision de Wilhelm II de reconnaître l'indépendance deMarienburg. Le précédent Roi de Bretonnie, Henri 'Malprêt', avait quant à lui découvert qu'il était incapable de faire respecter son ultimatum. (...)
Quand il avait voulu lever une armer pour envahir les Wastelands, tous les mercenaires disponibles avaient déjà été engagés par le Directorat.Marienburgne compte en effet pas que sur son argent quand sa sécurité est en cause. Dans les situations de guerre, la garde de la cité est systématiquement renforcée par des conscrits et des mercenaires, tiléens, kislévites ou nordiques pour la plupart. (...)
La guerre coûte cependant fort cher et les humiliations répétées de l'adversaire ne font qu'alimenter la soif de revanche. Le gouvernement deMarienburgpréfère traditionnellement convaincre par une diplomatie tranquille que le statu quo sert les intérêts de tous. (...)
LA BRETONNIE : La Bretonnie donnerait n'importe quoi pour annexer les Wastelands. Ses dirigeants salivent à la pensée de contrôler les richesses deMarienburget la maîtrise du commerce de l'Empire est une idée qui fait trembler le Roi Charles et ses courtisans de désir. (...)
Depuis l'époque de Guillaume Barbenoire, il y a plus de mille ans, les rois bretonniens ont toujours proclamé que les Wastelands constituaient une 'frontière naturelle' de leur pays. Ils ont dansé de joie quandMarienburga conquis son indépendance, célébrant à la fois l'humiliation de l'Empereur Wilhelm et à la perspective d'une annexion par la Bretonnie, une annexion qu'ils attendent encore. Dans l'intervalle, le Roi finance àMarienburgdivers réseau d'espionnage et de subversion, tant pour faire tomber la cité dans le giron bretonnien que pour empêcher les impériaux d'en reprendre le contrôle. (...)
La Bretonnie, à travers son 'Maître de la Chambre Noire', le bureaucrate anonyme qui dirige les services secrets du Roi Charles, paye des espions et des agents provocateurs, et même quelques assassins et saboteurs. Des rumeurs sans grand fondement ont circulé parmi les gourmets deMarienburg, des rumeurs qui attribueraient aux Bretonniens le meurtre du fameux chef halfeling Willy Roncesvertes, qu'ils auraient pris pour un agent impérial (Il avait été retrouvé dans sa propre marmite, mijotant, une pomme dans la bouche, dans une sauce aux raisins. (...)
La sauce aux raisins est un des péchés mignons du Roi Charles). Les ports de Bretonnie se réjouiraient aussi d'uneMarienburgplus modeste. L'Anguille entretient avec cette cité une rivalité antique qui approche de la haine obsessionnelle. Les gouverneurs appointés par la couronne ont toujours envié àMarienburgla faveur des elfes des mers. Après tout, la Grande Tour n'a-t-elle pas été construite dans leur ville? (...)
Les rumeurs prétendent de leur côté que les dirigeants de L'Anguille sont responsables d'une bonne partie de la piraterie qui affecte les navires à destination deMarienburg. 'Nombre de Directeurs ont été circonvenus par nos espions. Le jour approche où la cité votera sa soumission à Notre Royale Personne et où nous contrôlerons l'embouchure du Reik. (...)
' - Charles de la Tête d'Or, Roi de Bretonnie Revers de ce guilder, le port de Brionne entretient de fructueux échanges avecMarienburg. Fidèle à son surnom de 'Cité des Voleurs', elle accueille surtout des activités commerciales 'sous le comptoir', des contrebandes de toutes sortes. (...)
Le Gouverneur et les principales maisons marchandes respectent la ligne officielle et condamnent en choeur les pratiques commerciales iniques deMarienburg, mais tous engrangent de somptueux bénéfices en blanchissant les marchandises arrachées aux flottes rivales de cette cité par divers naufrageurs ou pirates. A Brionne, le financement clandestin de ces activités par certaines familles deMarienburgest un secret de Polichinelle. Certaines rumeurs accusent même les Brionnais de servir d'intermédiaires dans la traite des corps et de dissimuler ainsi l'implication de l'élite marchande deMarienburgdans ce trafic d'esclaves et de victimes sacrificielles. L'EMPIRE : Sur le mur de la sacristie de la Cathédrale de Sigmar à Altdorf se trouve une carte de l'Empire, gravée dans la pierre et incrustée de gemmes, lapis-lazuli et nacre. (...)
Westerland est devenue les Wastelands, la seule province impériale qui a réussi à se séparer de l'Empire et à défier l'Unité de Sigmar. La noblesse impériale se comporte comme siMarienburgappartenait toujours à l'Empire. Les Empereurs continuent de se proclamer Protecteurs des Wastelands même si tous leurs efforts consistent à veiller à ce que le Roi Charles et ses compères n'entreprennent rien de plus ambitieux que leurs tournois. (...)
La dernière fois que la chose s'est produite, quand une armée commandée par le Duc de L'Anguille avait conquis et occupéMarienburg, le blocus qui en avait résulté avait étranglé l'économie Impériale et affreusement aggravé le chaos de l'Age des Trois Empereurs. (...)
' - un marchand de Bögenhafen Certains Empereurs ont bien sûr considéré l'idée d'une reconquête des Wastelands, une idée vivement soutenue par nombre de Grands Théogones, mais l'ont rapidement écartée. Une guerre se traduirait par un nouveau blocus et l'on sait que les maisons marchandes deMarienburgprêtent bien souvent les fonds qui manquent à l'Empereur quand ses grands électeurs lui refusent de nouveaux impôts. (...)
Les impôts indirects sur ce trafic compensent d'ailleurs largement la perte des taxes douanières. Cela n'empêche pas les services secrets impériaux d'entretenir nombre d'agents àMarienburg. Leur mission première est de saboter les efforts de leurs collègues de la Chambre Noire bretonnienne et d'alimenter l'Empire en informations sur les projets du Directorat. Nombre des Grandes Provinces de l'Empire entretiennent leurs propres représentants àMarienburg, à des fins commerciales aussi bien que diplomatiques. Les électeurs considèrent qu'ils sont les égaux de l'Empereur et refusent de laisser parler Karl Franz II en leur nom au Palais du Staadtholder. (...)
Concurrence : La conquête étant devenue impossible, les nobles et les riches marchands de l'Empire ont souvent tenté de briser l'effroyable emprise deMarienburgsur le commerce. Beaucoup ont cherché à travers les montagnes une voie terrestre vers la Tilée, mais les orques, les bandits et le mauvais temps rendaient les risques trop élevés. (...)
Les routes pavées reliant les ports à Salzenmund, à Wolfenburg et au-delà, ne furent jamais achevées - et la plupart des marchands n'étaient pas prêts à se risquer dans des voyages à travers les forêts alors qu'ils pouvaient vendre leurs produits aux bateliers en partance pourMarienburg. Bien pire, Riemanns et ses partenaires avaient sous-estimé la détermination du Directorat. (...)
Riemanns fut enfermé cinq ans dans une prison de Salzenmund pour incompétence et n'a plus fait parler de lui depuis sa libération. ULTHUAN : Voilà l'alliance clé deMarienburg. Si les Wastelands sont un funambule, et l'Empire et la Bretonnie les mâchoires de la mort prêtes à le broyer, le traité avec le Royaume des Hauts Elfes d'Ulthuan est le balancier qui maintient la cité fièrement dressée sur son fil. (...)
Depuis 400 ans, cette alliance est le joker de la cité, une carte que tous craignent de voir posée sur la table. Quand le Traité d'Amitié et Commerce a été signé en 2150 C.I.,Marienburget les elfes des mers ont longuement assuré à l'administration impériale que cet accord ne serait qu'un soutien de plus à l'unité de l'Empire. (...)
Ces clauses allaient devenir cruellement évidentes à la défaite de l'Armée Impériale du Reik Inférieur : le Comte Zelt avait dû remettre son épée à un sorcier elfe des mers qui commendait une force associant milices wastelandaises et infanterie de marine elfe. Le royaume d'Ulthuan, quelles que soient ses raisons, défendait clairementMarienburgcontre tous.Marienburg, en sus de cette aide militaire, retire de solides bénéfices de cette alliance elfe. Ce traité lui garantit aussi un rôle dominant dans le commerce avec le Nouveau Monde. (...)
Nombre de colons se sont aussi installés, des colons qui ne renvoient les produits de leur industrie que sur les navires de leur nation.Marienburgprêche la liberté du commerce, mais l'arrivée des elfes des mers était une trop belle occasion de monopoliser les meilleures affaires du Nouveau Monde. (...)
Les Elfes y entretiennent des contacts qui leur permettent de fournir aux marchandises les plus précieuses dans des quantités qui ne sont pas à la portée des aventuriers du Vieux Monde, et ces raretés ne sont vendues que par l'entremise deMarienburg. Quand un grand de Bilbali veut obtenir les plus beaux saphirs lustrians pour le collier de sa dame, il les fait quérir dans les Wastelands. Les Elfes trouvent aussi leurs bénéfices dans ce traité.Marienburg, autant que l'on sache, n'est pas tenue d'assister militairement les Elfes, mais toutes les marchandises qui quittent son port à destination du Nouveau Monde doivent le faire sur les clippers des elfes des mers. (...)
Le royaume elfe patrouille régulièrement les routes maritimes entre les deux continents, et cela ne facilite pas la tâche des contrebandiers qui risquent fort de subir la peine commune, navire coulé et marchandises saisies avant d'être revendues sur les quais deMarienburg. Cette politique assure aussi à Ulthuan un contrôle de tous les accès au Nouveau Monde et beaucoup se demandent ce qu'il tient à y garder secret. (...)
L'appréciation que peuvent porter les elfes des bois sur cette protection est une toute autre question. LES AUTRES : La Tilée :Marienburgentretient de bonnes relations avec les cités-états tiléennes, qu'elle traite en partenaires commerciaux et financiers. Plutôt que d'essayer de dominer elle-même le trafic de la Mer du Sud,Marienburglaisse les navires et agents tiléens distribuer ses marchandises, sous la direction des maisons marchandes. Les Grandes Familles deMarienburget les maisons régnantes des cités-états soutiennent leurs activités commerciales respectives par des échanges réguliers de lettres de crédits. Fidèle à sa politique de neutralité,Marienburgne favorise aucun des royaumes tiléens en particulier, pas même ses partenaires les plus importants, Miragliano et Remas. (...)
Un problème récent de 'braconnage commercial' (piraterie) entre Remas et Luccini a, par exemple, été résolu par la 'diplomatie du carrosse' d'Henryk von Kissingen [Ohohoh, Henry Kissinger], un expatrié impérial qui a mis ses considérables capacités intellectuelles au service deMarienburg. L'Estalie : Partant du principe que 'l'ami de mon ennemi ne saurait inspirer confiance', les royaumes estaliens entretiennent des relations tendues avecMarienburget ressentent ses rapports privilégiés avec leurs rivaux tiléens, ainsi que son quasi-monopole sur le commerce lucratif avec le Nouveau Monde. Bilbali en particulier se sent menacée par sa rivale du nord : ses navires sont bien souvent victimes des pirates brionnais et ses dirigeants pensent que la majorité des marchandises dérobées viennent s'échouet sur les quais deMarienburg. Ces dernières années, les marchands et les capitaines de Bilbali ont lourdement insisté auprès de leur suzerain, la Reine Juana la Roja, pour que quelque chose - n'importe quoi - soit entrepris contre ce danger. (...)
Les rumeurs prêtent donc à cette reine des projets de raid contre Brionne ou de lettres de course contre les navires deMarienburg, tandis que la flotte de Bilbali redouble d'activité dans le Nouveau Monde où ses raids et contrebande risquent de susciter un conflit avec les elfes. Magritta : Magritta accepte avec plus de philosophie ses difficultés avecMarienburg, peut-être parce que ses conseils sont dominés par des marchands qui comprennent que 'les affaires sont les affaires'. (...)
Cette cité réalise l'essentiel de son commerce avec les califats arabes et, par les routes terrestres sud, avec l'Ind et Cathay. Leur trafic complète donc celui deMarienburget les vaisseaux magrittains font régulièrement escale dans les Wastelands. Cela n'empêche pas les marchands magrittains de ressentir les relations amicales du Directorat avec les Doges et les conseillers tiléens. (...)
Leurs intérêts en Mer du Sud sont bien souvent menacés par les navires tiléens et, dans ce contexte conflictuel, l'aide financière apportée par les Maisons deMarienburgà leurs rivaux suscite les rancoeurs. Si le clan des armateurs venait à prendre le contrôle du Roi Carlos IX, la marionnette qui incarne le pouvoir magrittain, les relations avecMarienburgs'envenimeraient sans doute. Kislev : Kislev est bien loin deMarienburget son commerce maritime des plus modestes. Les navires d'Erengrad s'aventurent rarement au-delà deMarienburg. D'ailleurs les kislévites ont une réputation de mauvais marins, de caboteurs susceptibles de s'égarer dès qu'ils perdent la côte de vue. (...)
Le peuple étant d'ores et déjà écrasé d'impôts, le Tsar a souscrit d'énormes emprunts à la Bourse d'Import-Export deMarienburg. Jaan van de Kuypers, en particulier, le chef de la plus puissante famille du Directorat, détient plusieurs reconnaissances de dettes kislévites. Son influence a pris tant d'importance qu'il est devenu l'ambassadeur de facto de Kislev àMarienburg. La Norsca : La Norsca était autrefois l'ennemie deMarienburg, les richesses de la cité ayant excité l'avidité des jarls et des rois de ce pays. Les dirigeants de la cité leur ont cependant exposé sans relâche les avantages du commerce et les ont souvent convaincus que d'autres constituaient une proie plus facile. (...)
Les rois de Norsca méridionale et orientale, et les jarls du nord, apprécient tous les facilités d'accès aux marchandises exotiques et précieuses que leur apporte cette paix, ainsi que les profits tirés de la vente de leurs productions àMarienburg. Les marins nordiques s'engagent souvent à bord des navires wastelandais, des gardes du corps du Haut Roi Svein, toute une compagnie, servent comme Templiers dans la Cathédrale de Manaan, et un agent des Rothermuur gère le Comptoir Commercial Royal à Olricstaad, la capitaine de Svein. La situation ne déplaît pas aux nordiques qui peuvent combattre bien d'autres peuples. L'Arabie :Marienburgentretient aussi des contacts en Arabie, mais elle n'y domine pas le commerce comme elle peut le faire dans le Nouveau Monde. (...)
l'Empire et la Norsca, en raison de la nature fermée et suspicieuse de la société arabe. Les émirs, cheikhs et califes se méfient deMarienburget de son 'gouvernement de l'usure'. Ils redoutent surtout que les marins étrangers si fiers de 'se gouverner eux-mêmes' ne subvertissent leurs sujets. (...)
Les étrangers sont donc cantonnés dans des quartiers spéciaux entourés de murailles en dehors desquelles ils ne s'aventurent qu'à leurs risques et périls. Les marchands arabes aventureux gagnent en revanche régulièrement le port deMarienburgavec la certitude d'y trouver des acheteurs pour leurs soies, épices et huiles. Siècle après siècle, une petite communauté arabe a prospéré dans cette cité et certaines familles y sont installées depuis des générations. (...)