Le khazalide et l'Ecriture Runique
Drogni le Jeune soupira et frotta ses yeux fatigués. La lueur des chandelles n'était pas bien vive, mais le reflet sur le métal poli était aveuglant. Il reprit son burin et commença à graver la prochaine rune, le prochain paragraphe de l'histoire de la chute de la tour de guet de Snorri Longuelame. Les sourcils froncés, les yeux presque fermés, il guidait habilement l'outil, retirant de minces copeaux de métal de la surface luisante comme un miroir. Les minces canaux tracés par la pointe se combinaient ...Contient : feuilles (2)(...) La forme angulaire s'explique par la dureté des matériaux (bois, métal ou pierre) sur lesquels les nains inscrivaient les runes au couteau, ciseau ou burin. De nos jours encore, les nains préfèrent rédiger leurs livres sur de longuesfeuillesde métal martelé (comme l'or ou le cuivre) plutôt que sur parchemin. Ils utilisent parfois le cuir quand le métal se fait rare. (...)
Les grands ouvrages sacrés de Kazaz-a-Karak, le Livre du Souvenir et le Livre des Rancunes, sont écrits sur des milliers defeuillesd'or (ou d'un alliage cuivre et or ) plus fines que du parchemin. Soulignons que les nains n'ont pas de runes pour marquer la distinction entre les sexes. (...)