Les voyages du Conscience Tranquille : De Fornice à
Maitz (1105)sur Loukoum On Line
Fornice (1105) : Dans l'après-midi, les huit nouveaux passagers (quatre en cryo et quatre en cabine) se présentent à bord, où ils sont pris en charge par Gam et Al, qui s'efforcent tant bien que mal de ne pas leur montrer à quel point ils sont fatigués. Les quatre nouveaux passagers 'vivants' sont : Calvin Garnier : un astéroïdien grand et costaud de bientôt 45 ans, aux cheveux chatains clairs grisonnants attachés en une queue de cheval, au visage bronzé et fortement buriné, mais arborant ...Contient : vaisseau (5)(...) Peut-être qu'il a fait des missions dans le cadre de la Quatrième Guerre Frontalière ; mais quoi qu'il en soit, entre un Sulieman de son époque et un Sulieman actuel, Hans sait très bien qu'il n'y a pour ainsi dire aucune différence : même le système d'air conditionné (le gros point faible des Sulieman, qui, si l'air n'en est pas changé au bout de trois semaines, se met à répandre dans tout levaisseauune odeur de vieille chaussette macérée qui devient généralement intolérable au bout d'environ six semaines) n'a pas été amélioré, c'est dire ! (...)
Et si le 'filon' se révèle aussi lucratif qu'on le prévoit, cela lui permettrait peut-être de changer d'horizons : acheter une part d'un petitvaisseau(comme Gam), monter une petite boîte de prospection d'astéroïdes, ou autre chose, elle ne sait pas encore très bien ; mais une chose est sûre, elle ne compte pas faire ce métier là toute sa vie. (...)
A vrai dire, il est même étonnant qu'elle se retrouve à exercer le métier de simple mineure... Gam discute avec elle des avantages et inconvénients de posséder une part d'unvaisseau. Nicole Baron est visiblement très intéressée par l'éclairage que peut lui apporter par son expérience son interlocutrice. (...)
Et puis, même les autres passagers subissent ses jérémiades et n'hésitent pas à faire savoir qu'ils sont de tout coeur avec les personnages. Comme le déclare, désabusé, Calvin Garnier : 'Sur unvaisseau, il suffit d'un emmerdeur pour gâcher un voyage... Et avec ce vieux sénile, je crois qu'on a tiré le gros lot ! (...)
Après avoir ravitaillé en hydrogène en écumant l'atmosphère d'une des deux géantes gazeuses du système, les personnages mettent le cap sur Maitz elle-même, et le 065, après avoir suivi un parcours délicat entre les orbites des lunes, astéroïdes, satellites artificiels et autres débris qui l'entourent, levaisseaus'amarre au spatioport orbital de la planète. Il reste 25 jours avant le départ de l'ascension, et compte-tenu des deux sauts qu'il reste à faire, des temps de manoeuvres intra-systèmes (peut-être cinq ou six jours en tout), des délais nécessaires pour trouver, charger et décharger les cargaisons, embarquer et débarquer les passagers, il ne faut pas traîner ! (...)