Les voyages du Conscience Tranquille : Maitz (1105)
sur Loukoum On Line
De Fornice à Maitz (1105) : Ses passagers débarqués, le Conscience Tranquille se détache du spatioport orbital et entame sa descente vers le spatioport bas, qu'il atteint quelques heures plus tard et où doit être livrée la cargaison. Maitz est le fief du vicomte Lockhart, le père de Dame Sandra. Celle-ci a l'intention de passer l'escale dans sa famille. Le vicomte est le directeur local de Tukera Lines (ce qui n'est certes pas un poste très important au sein de la mégacorp, vue la taille de ...Contient : vaisseau (9)(...) Il décharge sa cargaison et ses derniers passagers, Dame Sandra et Wallace Dougal, qu'une aéromobile portant les armes (héraldiques) de la famille Lockhart vient chercher à leur descente duvaisseau. Comme à chaque escale, le premier réflexe de l'équipage est d'ordre logistique : ravitailler levaisseau(nourriture, eau, médicaments (dont le cas Belanshiir a nécessité une consommation inhabituellement élevée), air, etc... (...)
Côté passagers, il y a trois candidats au voyage en cabine (ce qui, compte tenu de la présence d'Eric Jens, permettrait auvaisseaude faire le plein), et neuf candidats pour la cryo. Echaudée par l'épisode Belanshiir, Gam décide de pousser plus profondément l'entretien préalable à l'admission qu'elle fait subir aux futurs passagers 'vivants'. (...)
Après avoir fait un brin de toilette et s'être changés, les personnages quittent à pied le hangar dans lequel leurvaisseauvoisine avec une grosse demi-douzaine d'autres petits vaisseaux marchands, et, circulant dans les couloirs pressurisés qui relient entre eux les différents bâtiments du spatioport, ils se rendent à la plus proche station de maglev, croisant en chemin la faune habituelle des spatioports : autres équipages en goguette ou encore en service, courtiers venus acheter des cargaisons ou les confier à des transporteurs, voyageurs en attente d'un embarquement, petits commerçants et vendeurs à la sauvette, flics et douaniers, etc. (...)
Après le repas, Al, qui a beaucoup mangé et bu et s'était auparavant bien fatigué à récurer la cabine de Belanshiir en particulier, et n'a par ailleurs pas le moral, se sent plutôt lourd et aspirerait à aller se coucher, alors que ses trois camarades se sentent encore en mesure de prolonger la soirée. Kyle, qui s'est renseigné avant de quitter levaisseau, propose à ses amis de poursuivre dans un club classe et un peu cher où l'on laisse ses armes au vestiaire, pour sympathiser avec les autochtones dans un cadre accueillant et décontracté (et 'avec des fauteuils club, sinon c'est la loose', exige Gam, qui lui conseille par ailleurs d'éviter d'aller danser et sauter partout). (...)
Les personnages se sentent assez peu concernés par ces affaires politiques internes à la planète et ne participent pas à ces conversations, d'un genre qu'ils ont déjà eu l'occasion d'entendre ailleurs au cours de leurs voyages... Vers trois ou quatre heures du matin, ils décident de rentrer à leurvaisseau. Après une soirée agréable, c'est quelque peu claqués et poussant presque un Al quasiment somnambule qu'ils reprennent le maglev en direction du spatioport. (...)
Ils se présentent ensemble, et après une petite conversation à quatre, Gam les fait passer un par un au 'confessionnal' (ce qui n'est pas très pratique, à cause de la disposition de l'intérieur duvaisseauet de l'absence de locaux adaptés). Glen Armstrong, le professeur, a quarante-quatre ans. Bien qu'il soit vêtu d'un costume de ville coupé sur mesure qui lui confère une allure d'autant plus respectable que ses cheveux bruns commencent à grisonner, il s'est présenté à l'entretien porteur d'un pistolet de gros calibre, qu'il a aussitôt déposé en expliquant à Gam 'N'y voyez pas un signe de défiance à votre égard. (...)
Le trio fait plutôt bonne impression à Gam, même si elle n'aime pas trop cette manière de se balader surarmé. Heureusement, en principe les armes des passagers sont stockées dans l'armurerie duvaisseaupendant le voyage... Elle interroge un peu plus les deux étudiants, pour évaluer leur niveau de panique potentielle : ont-ils été malades dans leur précédent voyage dans l'espace ? (...)
Hans travaille jour et nuit pendant l'escale pour améliorer son installation sur l'aéromobile, mais malgré cela, il reste insatisfait du résultat atteint lorsque levaisseauquitte Maitz à destination de Duale le 068-1105 : et il est vrai que le pilotage par télécommande manque très nettement de souplesse pour les éventuels passagers de l'aéro. (...)