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Les troupes françaises dans les colonies du système solaire. Les unités de marine : La IIIème République a conservé les unités de marine du Second Empire : quatre régiments d'infanterie de marine (les marsouins) et un régiment d'artillerie de marine (les bigors), constitués de troupes blanches et de troupes indigènes. Le décret du premier mars 1890 dédouble les régiments d'infanterie de marine. Trois régiments sont formés en Indochine, un en Nouvelle-Calédonie, et deux outre-planète à partir ...Contient : mars (12)(...) Les unités de marine : La IIIème République a conservé les unités de marine du Second Empire : quatre régiments d'infanterie de marine (les marsouins) et un régiment d'artillerie de marine (les bigors), constitués de troupes blanches et de troupes indigènes. Le décret du premiermars1890 dédouble les régiments d'infanterie de marine. Trois régiments sont formés en Indochine, un en Nouvelle-Calédonie, et deux outre-planète à partir des régiments de marche formés par les troupes s'y trouvant en garnison : le treizième régiment d'infanterie de marine, surMars, à trois bataillons de quatre compagnies, et le quatorzième régiment d'infanterie de marine, sur Vénus, à deux bataillons de trois compagnies (1). L'effectif est de quatre cents hommes par compagnie (officiers compris). (...)
L'artillerie de marine (également chargée du service du génie aux colonies depuis 1880) présente surMarshuit batteries mixtes (quatre à pied, une montée et trois de montagne) et deux compagnies mixtes d'ouvriers d'artillerie de marine. (...)
Il y a la réputation des grands chefs militaires français, l'attrait pour le maniement d'armes beaucoup plus puissantes que celles en usage chez eux, la solde relativement importante, et le butin (dont l'attribution de prisonniers ennemis comme captifs, surMarsen particulier puisque l'esclavage est fréquent chez les Martiens). Les tirailleurs indigènes constituent 85 % des hommes de troupe, 40 % des sous-officiers, et une proportion infime des officiers (subalternes uniquement) d'un régiment indigène. (...)
En 1894, un deuxième régiment de tirailleurs martiens sera constitué. Les troupes martiennes : Les troupes indigènes recrutées surMarspar les Français se répartissent en trois catégories bien distinctes : Les tirailleurs martiens, qui forment le gros de ces troupes, sont des fantassins semblables aux tirailleurs indigènes recrutés dans d'autres colonies françaises. (...)
(9) La fête de la Légion étrangère, le 30 avril, est la commémoration du combat de Camerone (en 1863, pendant l'expédition du Mexique). En 1890, un régiment entier de la Légion étrangère se trouve surMars. Il est caserné à proximité de Syrte, au quartier Danjou, que les légionnaires ont entièrement construit eux-mêmes. (...)
Autour du quartier se développe progressivement une véritable ville, avec ses commerces, ses bars évidemment, mais aussi ses pâtisseries (en raison de l'origine allemande de nombreux légionnaires) ; il est même prévu qu'elle dispose d'une gare dans le futur réseau de chemin de fer. Les légionnaires qui se sont mal conduits surMars(vols, bagarres, cinq ivresses consécutives ou 200 jours de prison dans l'année pour le même motif) passent sept mois dans la section disciplinaire, véritable bagne militaire situé au fort de Biir Fech, en plein désert de Libye (à proximité du canal de Triton). (...)
Quand ses effectifs deviennent suffisamment importants, le détachement s'organise sur le modèle métropolitain, avec établissement d'une légion (c'est le cas surMarset sur Vénus) ou le plus souvent d'une compagnie, divisée en arrondissements et en brigades (une brigade par canton). (...)
En 1890, on compte environ un gendarme pour 100 000 habitants (colons et indigènes) sur les planètes (Marset Vénus) (contre un pour 2000 habitants en métropole). Un décret de 1903 instituera des auxiliaires indigènes de la gendarmerie : 'Dans les colonies ou pays de protectorat, des indigènes à pied ou montés peuvent être attachés aux brigades à titre d'auxiliaires'. (...)
Ils ne sont pas assermentés, mais servent en qualité de commissionnés comme les gendarmes français. SurMars, le gouverneur général créera en 1903 des brigades de gardes indigènes et des compagnies de gendarmerie indigène, sous le commandement d'officiers et sous-officiers hors cadre. (...)
Ces unités ne relèvent pas de l'autorité militaire, ne sont rattachés à aucun corps de troupe, et leur valeur militaire est proche de zéro. Dépôts de remonte : Depuis 1888, il y a surMarsun dépôt de remonte, qui est chargé d'acheter des montures, de les élever, et de les préparer au régime militaire. Contrairement à ce qui se passe sur Terre, surMarsil s'agit essentiellement, non pas de chevaux (ces animaux supportant relativement mal le transport depuis la Terre, et s'adaptant ensuite plus ou moins facilement aux conditions locales), mais de gashants. (...)