Un aperçu des relations internationales en 1890
sur Loukoum On Line
Ce document n'aborde que l'état des relations entre les principaux États terriens (en particulier, sauf exception les seuls États allemands envisagés ici sont les royaumes). Quelques alliances militaires : Entre la Bavière, le Hanovre, la Saxe, le Wurtemberg, quelques autres États allemands, et l'Autriche-Hongrie ; Entre la Bavière et la France ; Entre l'Autriche-Hongrie et la France ; Entre la Russie et la France (à partir de 1892) ; Entre la Prusse et l'Italie (Double-Alliance du ...Contient : méfiance (5)(...) La France, puissant voisin dont la Belgique redoute l'expansionnisme jusqu'au Rhin, est considérée avecméfiance; toutefois, la France a reconnu officiellement les frontières belges, et les deux pays ont des relations correctes. (...)
Les Etats du Nord sont relativement francophiles (attitude héritée de la guerre d'indépendance), mais l'attitude du Sud est plus mitigée, en raison de la prise de position française en faveur du Nord pendant la guerre de Sécession (alors qu'auparavant, ces Etats étaient plus francophiles). Uneméfiancepartagée envers l'Angleterre a renforcé l'amitié des Etats-Unis et de la Russie. France : La France compte parmi ses amies l'Autriche-Hongrie, la Bavière, la Russie et la Suède. (...)
La France a pour ennemie la Prusse (ennemie déclarée ; la France redoute une hégémonie prussienne sur les Etats allemands). L'Angleterre n'est pas une ennemie, mais les deux pays se considèrent réciproquement avecméfiance, chacun percevant l'autre comme l'ennemi ancestral. Les principaux artisans de la politique d'expansion coloniale de la France sont Léon Gambetta et Jules Ferry. (...)
Russie : La Russie a pour alliée la France, et pour amis le Danemark, la Grèce, le Monténégro, la Serbie et les Etats-Unis (cette dernière amitié est renforcée par uneméfiancecommune envers l'Angleterre). Ses ennemis sont l'Angleterre, l'Autriche-Hongrie et l'Empire Ottoman. (...)
Suisse : Jalouse de son indépendance et de sa neutralité et soucieuse de les préserver face à ses puissants voisins, la Suisse considère ces derniers (et tout particulièrement la France, l'Autriche-Hongrie et l'Italie) avecméfiance, fortifie ses frontières, et va jusqu'à miner les routes qui en viennent. Wurtemberg : Il a pour alliés l'Autriche-Hongrie, la Bavière, le Hanovre, les Pays-Bas et la Saxe, et pour ennemie la Prusse. (...)