Contes et légendes des parages
sur Boris Courdesses au format (473 Ko)
Contient : dragon (5)(...) Les Filles Rouges des Chutes se métamorphosèrent alors en feuilles gelées portées par le vent de l'hiver vers les sommets du Ben Morkh. Elhderic partit vers le Golfe d'Ebène et le sanctuaire du peuple-dragon. En effet, pour être réalisé, le rite demandait au héros de brandir un épieu unissant en lui l'âme des peuples à unir et un fragment de bois mort et pourtant vivant. Elhderic savait où trouver ce bois. Depuis trois siècles, dans une enclave du peuple-dragon, ledragonnoir Morghidemenn se mourrait. En sa gorge était planté un épieu planté par la Dame Ardente, une ancienne championne du clan des Neiges-Cendres. Façonné dans l'une des branches de l'arbre original, l'épieu poussait dans la chair du grand reptile et en même temps brûlait, rongée par son sang acide. Ledragonagonisait ainsi depuis trois cents ans. Au début du printemps, Eldheric se présenta devant la forteresse élémentaire agitée de spasmes. (...)
Ainsi le manche de la lance se redressa et les racines se rétractèrent. D'un geste, Elhderic arracha la lance. Ledragon, enfin, s'endormit. Sans faire de bruit, Elhderic sortit de la grotte. Il contourna les corps endormis des hommes-dragons, plongés eux aussi dans le sommeil de la même façon que leur maître, et sortit, en prenant soin de refermer derrière lui les lourds battants du portail de pierre. (...)La Venue de la vie sur l'Harmonde et le Pacte L'ARRIVEE Les premiers hommes vinrent d'au delà de l'Harmonde. Je le sais parce que mes ancêtres le savaient. Il arrivèrent aux commandes d'une dizaine de bateaux comme l'Harmonde n'en connaîtra plus de semblables. Taillés comme des flèches, formés de bois vivant, ces nefs glissaient sur l'onde sans donner naissance à la moindre écume, et les dauphins les suivaient par simple émerveillement. Si aujourd'hui les dauphins restent amis des humains, c'est ...