500 : En quête du Roi Sauvage - Le Château de la Félicité
Contient : roi (21)500 : En quête duRoiSauvage - Le Château de la Félicité Parties jouées les 16 et 30 Janvier 2010. Cette année là, comme l'année précédente, nous nous retrouvâmes, mes amis et moi-même, installés avec tout le confort que je pouvais offrir dans mon humble demeure, autour d'un âtre rougeoyant qui dispensait une chaleur douce dans la salle commune froide et dépouillée de tout signe ostentatoire de richesse. (...)
Il prit la parole et propose que nous passions un pacte de la pointe de nos épées. Je reconnais par ce Serment, le titre de Questeur duRoiSauvage, celui-là même que je m'engage à rechercher et à trouver, et ce même si mes intérêts dans cette quête venaient à diminuer. (...)
Il s'agissait de ne pas abandonner Sire Norbert et mes camarades pour si peu, alors, je me proclamais Questeur duRoiSauvage à mon tour, et espérais secrètement que cette histoire ne durerait éternellement. Et Sire Bélias, Sire Nowy et Sire Gwefrfwar en firent de même. (...)
Entre deux miches de pains, un morceau de fromage et une gorgée de vin, nous conclûmes que Sire Félix était plus proche duRoiSauvage qu'il ne le laissait paraître, et nous devions donc lui parler de notre affaire. Chose que nous fîmes dès le jour revenu. (...)
Celui-ci se remettait à peine de son coup de fatigue, et s'il nous refusa l'aide de ses hommes pour avancer dans notre expédition, il accepta de nous éclairer sur la destination à suivre. Ainsi, avait-il scellé un accord avec leRoiSauvage, un pacte qui devait lui permettre de vivre, lui et son peuple, en toute sérénité dans la forêt sans qu'il fût question de manquer de quoi que ce soit. (...)
Cependant, Sire Bélias ne parvint pas à réprimer sa colère et il décida de prendre les choses en main : l'affaire qu'il avait avec leRoiSauvage revêtait une importance capitale et ne pouvait encore souffrir de nos égarements successifs. (...)
Les deux hommes ne semblaient pas être d'accord sur les décisions à prendre, mais il fût accepté que nous puissions rencontrer un porte parole duRoiSauvage. Ce fût un homme plein de grâces, le port altier, le torse bombé qui fît son apparition quand nous fûmes introduits dans le hall principal du château. (...)
Une salle grandiose, richement décorée et éclairée naturellement par les grandes ouvertures qui perçaient ses murs : je ravalais un hoquet de stupéfaction. Sire Galant, car c'est ainsi qu'in se présenta à nous, était un homme proche duRoi, on pouvait le deviner rien qu'en observant sa tenu : à ses côtés, nous avions plus l'air de paysans qui auraient malencontreusement perdus l'équilibre près d'une fausse à purin bien remplie. (...)
Attablés ensemble ce soir-là, nous échangeâmes quelques banalités et peu d'informations filtrèrent. Nous découvrîmes cependant que les gens duRoiSauvage vivaient détachés du monde, dans l'autarcie la plus complète, qu'ils faisaient peu de cas du monde extérieur, et surtout, qu'ils n'avaient pas l'air de savoir ce qu'était la Grande Bretagne. (...)
Le lendemain, et les jours qui suivirent, nous visitâmes les lieux, le château puis la ville, et nous pûmes nous faire une idée encore plus précise des étranges traditions locales. Jusque là, il nous avait été impossible de rencontrer leRoiSauvage, son trône était resté vide car il était, aux dires de Sire Galant, absent. C'est en me demandant combien de temps encore il faudrait rester ici que j'arrivais un soir à un nouveau banquet organisé dans le grand hall. Mais ce soir là, le trône était occupé. L'homme portait les attributs d'unRoi, ou du moins d'un sujet important, mais cela s'arrêtait là : je trouvais qu'il n'avait guère de prestance, du moins, pas celle qui était en rapport avec sa fonction. (...)
A plusieurs reprises pendant le repas, il n'hésita pas à faire quelques remarques cinglantes qui nous étaient destinées. Cela nous obligea, Sire Norbert et moi-même, à nous présenter. En vain, car ce substitut deRoinous congédia sans perdre de temps en faisant mine de ne pas nous voir. Je compris par la suite qu'il nous testait. (...)
En effet, il avait mal interprété certains propos qui l'avaient poussé à ne pas prendre la parole pour s'adresser au soi-disantRoi, or, c'était là tout le but de la dernière épreuve. Sire Norbert et moi conclûmes que nous avions échoué lamentablement à cette même épreuve. (...)
Ainsi, nous apprîmes que les Saxons avaient débarqué à Yarmouth, avaient remonté la rivière et prirent la cité de Norwich après une bataille contre le Duc de Caercolum. A leur tête se trouvait un nouveauroi, leRoiCwichelm, bien décidé avec ses hommes à élire domicile sur les terres de Grande Bretagne. A l'Ouest, leRoiIdres était parvenu à soumettre l'ensemble des Cornouailles à son autorité. Il avait même livré bataille à Dorchester, dans le Dorset, mais avait dû se replier face aux solides remparts de la cité et à la grande vaillance du Praetor Jonathel. A l'Est, leRoiAElle du Sussex était en guerre contre les Jutes du Kent. Les deux adversaires avaient entre autre proposé aux nobles de Grande Bretagne de ne prélever aucun tribut à quiconque enverrait cinquante chevaliers pour les soutenir dans l'effort de guerre. (...)
Il y eut des problèmes de communication, et les négociations semblaient ne pas avoir aboutis. Et enfin, en Cambrie, leRoiNanteleod d'Escavalon remporta une bataille décisive contre la tribu Byrcheiniog des montagnes cambriennes, qui n'opposa pas une réelle résistance. Leroiaccepta alors sans contester son nouveau lien de vassalité, et ainsi renforcé, Sire Nanteleod marcha à l'est contre le royaume irlandais d'Estregales, dont le jeuneroin'avait pas envisagé avoir à affronter une telle force. N'ayant le temps que de rassembler de maigres troupes, il fut et devint à son tour vassal duRoiNanteleod d'Escavalon.Parties jouées les 16 et 30 Janvier 2010. Cette année là, comme l'année précédente, nous nous retrouvâmes, mes amis et moi-même, installés avec tout le confort que je pouvais offrir dans mon humble demeure, autour d'un âtre rougeoyant qui dispensait une chaleur douce dans la salle commune froide et dépouillée de tout signe ostentatoire de richesse. Nous nous accommodions d'un repas frugal, en silence, et je ne cessais de regarder les boucliers suspendus aux murs nus de la pièce. Ils représentaient ...