Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : autorités(...) Toutefois, sur le terrain social, la politique de Waldeck-Rousseau, de Combes et plus encore de Clémenceau, est beaucoup moins radicale. La liberté syndicale était légale depuis 1884, mais lesautoritésse souciaient peu de contrôler son respect dans les entreprises. Un certain nombre d'avancées non négligeables étaient dues aux précédents gouvernements opportunistes : suppression du livret ouvrier en 1890, loi sur le travail des femmes en 1892, responsabilité patronale dans les cas d'accident du travail en 1898. (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...