Peste ! .....
sur Tartofrez au format (117 Ko)
Ce scénario a été initialement publié dans le supplément Prédateur et Charognard, édite par le 7ième cercle pour la gamme Vermine. Jérôme « Brand » Larré. Ce scénario est prévu pour des meneurs de jeu de Niveau 3, mais il peut être joué par des meneurs de Niveau 2 moyennant une préparation des événements-clés et des interventions des deux intervenants majeurs, que sont le Cardinal Séverin et Bernadette II. Il ne constitue en rien une introduction au jeu, et il est très important ...Contient : cardinaux (16)(...) Cette population nouvelle, prête à tout pour son coin de paradis, est une véritable manne et le conseil descardinauxa bien compris comment tirer parti. Ainsi, presque naturellement, la communauté a commencé à s'étendre et à occuper une zone de plus en plus importante, n'hésitant pas à utiliser la force si nécessaire. Ne pouvant toutefois prendre le risque de trop grossir sans s'exposer à la vermine, lescardinauxont rapidement décidé de créer des communautés «satellites ». Il s'agit de groupes plus réduits, placés à certains points stratégiques distants mais vitaux pour la cité. (...)
Afin de pouvoir « mieux guider les hommes sur la voie de la rédemption que lui a montrée la Sainte Vierge», elle nomme alors un conseil de septcardinauxen charge Malgré - ou grâce à - la victoire militaire, la des affaires courantes. Tous sont des hommes population quitta massivement la ville et grossit influents parmi les religieux ou la division Dubord, et le seul absent est l'évêque, malheureusement mort dans les jours qui ont précédé. (...)
Depuis, la nouvelle s'est répandue, et si l'on ne voit plus guère Bernadette II, officiellement retirée « pour se consacrer pleinement à la prière », le conseil descardinauxgère la ville et les vagues incessantes de pèlerins d'une main de maître. En 2028, la Papesse a lancé une croisade sur la ville de Tarbes - par l'intermédiaire du Cardinal Dubord, fraîchement rebaptisé Cardinal Séverin - et ordonné qu'elle soit mise à sac pour profiter aux défenses de la cité papale. (...)
Organisation et vie quotidienne : Aujourd'hui, la cité de la Papesse compte plusieurs dizaines de milliers de personnes et est entièrement gérée par le conseil descardinauxau nom de Bernadette II. La ville est clairement divisée en trois : Le sanctuaire. Saint des saint, où résident les autorités de la communauté, sa taille est plus importante que celui du début du XXIè siècle et il s'est étendu notamment jusqu'au château médiéval. (...)
Toutes les décisions importantes de la communauté sont prises par le sanctuaire et sont transmises via les évangélistes et les prêcheurs au reste de la population. Les premiers ont pour objectif de servir de relais entre le conseil descardinauxet les citadins en leur enseignant le dogme papal, en leur expliquant les règles de conduite et en leur transmettant les messages et décisions du conseil. (...)
Les «moines», enfin, sont les garants de la moralité de la cité et sont tous confinés dans le sanctuaire dont ils ne sortent guère. Concrètement, la vie dans la cité est très bien organisée par lescardinauxet pour peu que l'on soit du bon côté de la barrière, la vie y est même agréable. Le Conseil a organisé la défense de la ville qui semble aujourd'hui imprenable, crée des écoles pour les plus jeunes où les évangélistes professent, assurent un « rationnement minimum » pour les citoyens de la haute ville travaillant ailleurs qu'à la production de nourriture et créent même des lieux de loisirs comme les arènes où les théâtres éducatifs. (...)
Dès que les autorités seront au courant et que l'information aura eu le temps de remonter jusqu'au conseil descardinauxpuis de revenir, un groupe de prêcheurs bizarrement vêtus - masques à gaz, gants de protection et vêtements amples - viendra escorter les personnages, de gré ou de force jusqu'au sanctuaire. (...)
Là, dans le saint des saint de la cité, après avoir déambulé dans les coursives sombres de bâtiments antiques, ils se retrouveront seuls dans une salle fermée à parler à travers une vitre à des hommes situés dans une autre pièce. Ceux-ci se présenteront comme étant lescardinauxde la cité et passeront les uns après les autres devant la vitre, pour observer les personnages et leur demander plus d'informations sur leur maladie, comment ils l'ont attrapée, quand, etc. (...)
On leur proposera alors un marché : le traitement qui leur permettra de se soigner - ils devront venir le prendre au sanctuaire tous les jours à heure fixe - en échange de quelques «menus services», comme détecter la cause de la peste, ne pas créer de panique, identifier les foyers de contagion - après que le docteur ou le personnage le plus doué en médecine leur ait appris à ausculter les malades - et aider le Conseil à gérer la situation en lui faisant des propositions et en allant voir ce qui se passe concrètement sur le terrain. La réunion sera particulièrement agitée et lescardinauxn'hésiteront pas à afficher leurs dissensions devant les personnages. Certains y voient un châtiment divin pour la façon dont ils ont géré la ville, d'autres une tentative de déstabiliser la cité, et ils iront jusqu'à accuser les personnages d'avoir été envoyés ou manipulés par une autre communauté, le Vatican en tête. (...)
Quoi qu'ils décident de faire, les personnages n'auront qu'un seul objectif «physiologique» : rester en vie. Cela implique de continuer à prendre le traitement promis par lescardinauxtous les jours et pour les personnages sains, soit de ne pas attraper la peste, soit de pouvoir également la traiter. (...)
Il pourra également tenter de s'en prendre directement aux personnages si nécessaire, mais ne pourra pas sacrifier volontairement la vie de milliers d'innocents pour se couvrir. Le reste du Conseil : Les quatre autrescardinauxsembleront parfois regarder les personnages avec méfiance, mais ils cherchent tous à sauver la ville, au moins tant que leurs privilèges ne sont pas en jeu. (...)
Généralement, ils ne voient le Conseil comme un ensemble monolithique et seront sérieusement chamboulés si lescardinauxdonnent des ordres contraires ou si la Papesse révèle sa vraie nature. Les pèlerins des camps de piété : Généralement, les pèlerins constituent une main d'oeuvre abondante, volontaire et largement sacrifiable pour le Conseil. (...)
Il est en plein doute théologique. Durant l'après-midi, le Conseil est officiellement indisponible, mais on entend clairement lescardinauxse battre sur certains sujets liés au mal et à la façon de le traiter. La nuit, un des personnages est abordé par un inconnu blafard, apparemment malade, qui se présente comme étant Svit, ancien chef de la communauté des Fouisseurs. (...)
Clairement, le Conseil sous-estime la menace et veut avant tout se débarrasser des pèlerins. A peu près au même moment, lescardinauxSéverin et François-Xavier sont indisponibles au sanctuaire. Un peu avant la tombée de la nuit, le Cardinal Andréas tente de calmer les pèlerins et de piéger Séverin en faisant une apparition publique dans les camps de piété. (...)
Quatrième jour : La mort du Cardinal François-Xavier est rendue publique, mais son assassinat reste caché par lescardinauxqui n'osent pas encourir la colère de Séverin. Des émeutes commencent à éclater non seulement dans les camps de piété mais également dans la haute ville. (...)